MONNAIES IV
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PHRYGIE - LAODICÉE
Cistophore 113. Cistophore, (après 133 avant J.-C.), c. 100 BC, Laodicée, monétaires, Apollonios et Evarcoy, étalon cistophorique. (Ar, 28 mm., 12 h., 12,38 g.). (pd. th. 12,50 g.).
A/ Anépigraphe. Ciste mystique de laquelle s'échappe un serpent ; le tout dans une couronne dionysiaque.
R/ Arc et goryte orné d'un aplustre entre deux serpents ; dans le champ à droite, un caducée ailé.
Delepierre 2798. Bel exemplaire sur un flan large et bien centré.
TTB+

1100FF.

1900FF.


Laodicée était située dans la vallée du Lycos. Elle doit son nom à la femme d'Antiochus II (261-246 BC.) qui refondit la ville. Après la paix d'Apamée, la ville entra dans l'orbite Attalide. Le monnayage cistophorique ne semble pas avoir commencé avant la bataille de Magnésie du Méandre (190 BC.). Après la paix d'Apamée, ce fut semble-t-il le seul monnayage du grand royaume d'Eumène II et d'Attale II et III jusqu'à la mort de ce dernier (133 BC.) qui légua son royaume à Rome. Pour les cistophores grecs, on distingue deux périodes avant ou après 133 avant J.-C. Le cistophore sous la domination romaine semble valoir 3 deniers. Le monnayage cistophorique cessera sous les Sévères .

PISIDIE - SELGÉ
Trihémiobole 114. Trihémiobole, (450-400 avant J.-C.), c. 430 BC, étalon phoçaïque ?. (Ar, 10 mm., 12 h., 1,01 g.). (pd. th. 1,05 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de Gorgone vue de face (gorgoneion).
R/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche, coiffée d'un casque attique à cimier et à triple aigrette dans les restes d'un carré creux.
BMC.2 - Aulock 5241 - S.5470. Flan irrégulier. Beaux portraits archaïsant.
TTB

450FF.

750FF.


Selgé est la principale ville de Pisidie sur l'Eurymédon à 40 km d'Aspendos. Le droit de cette petite divisionnaire rappelle les revers des pièces de Parium en Mysie avec la Gorgone, attribut d'Athéna qui pétrifiait les gens qui la fixaient .

PISIDIE - SELGÉ
Trihémiobole 115. Trihémiobole, (450-400 avant J.-C.), c. 410 BC, étalon phoçaïque ?. (Ar, 10 mm., 9 h., 1,05 g.). (pd. th. 1,05 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de Gorgone vue de face (gorgoneion).
R/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée d'un casque attique à cimier et à triple aigrette dans les restes d'un carré creux.
Aulock 5242. Beaux portraits. Flan légèrement taché au revers.
TTB+

450FF.

750FF.


Le monnayage au gorgoneion avec l'effigie d'Athéna dura jusqu'au IIIème siècle avant J.-C., remplacé ensuite par Hercule et ses attributs, massue et léonté .

PAMPHYLIE - SIDÉ
Statère 116. Statère, (380-370 avant J.-C.), c. 375 BC, étalon persique. (Ar, 22 mm., 3 h., 10,70 g.). (pd. th. 11,20 g.).
A/ Anépigraphe. Athéna nicéphore debout à gauche, s'appuyant sur un bouclier de la main gauche ; grenade dans le champ à gauche.
R/ Légende pamphylienne. Apollon Sidetes, nu le manteau sur l'épaule, tenant une branche de laurier de la main droite et un arc de la gauche devant un autel allumé ; derrière, un oiseau (corbeau).
B. Traité II, p.935, n°1537, pl.142/18 - S. Atlan, Untersuchungen über die sidetischen Münzen des V und IV Jahrunderts v. Chr., Ankara, 1987 cf.82/7. Bel exemplaire, frappe légèrement molle.
R. TTB

3500FF.

5500FF.


Sidé dans l'Antiquité avait mauvaise réputation à cause de la malhonnêteté de ses habitants. Colonisée entre le VIIème et le VIème siècle avant J.-C. par les habitants de Cymé en Eolide, les Sidéens utilisaient un dialecte sémite en écriture pamphylienne comme le montre nos deux statères .

PAMPHYLIE - SIDÉ
Statère 117. Statère, (380-370 avant J.-C.), c. 375 BC, étalon persique. (Ar, 23 mm., 1 h., 10,51 g.). (pd. th. 11,20 g.).
A/ Anépigraphe. Athéna nicéphore debout à gauche, s'appuyant sur un bouclier de la main gauche ; grenade dans le champ à gauche.
R/ Légende pamphylienne. Apollon Sidetes, nu le manteau sur l'épaule, tenant une branche de laurier de la main droite et un arc de la gauche devant un autel allumé ; derrière, un oiseau (corbeau).
B. Traité II, p.935, n°1537, pl.142/18 - S. Atlan, Untersuchungen über die sidetischen Münzen des V und IV Jahrunderts v. Chr., Ankara, 1987 cf.82/7. Frappé avec un coin usé au droit. Très joli revers de style grec.
R. TB+/TTB

2200FF.

3500FF.


Après la victoire de Cnide (394 BC.), remportée par les athéniens de Conon sur Sparte et ses alliés Perses, l'influence athénienne se fit sentir en Pamphylie avec l'introduction de types héllénisés .

PAMPHYLIE - SIDÉ
Tétradrachme 118. Tétradrachme, (IIème - Ier siècle avant J.-C.), c. 50-30 BC, étalon attique réduit. (Ar, 29 mm., 12 h., 15,53 g.). (pd. th. 16,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque corinthien à cimier.
R/ Niké volant à gauche, les ailes déployées, tenant une couronne de la main droite.
BMC.43 - Aulock. 4797 - Seyrig, Sidé, RN.1963, p.61-67, pl. 6/10 - S.5436. Exemplaire sur un flan large et bien centré. Frappe un peu faible.
TTB+

1500FF.

2500FF.


H. Seyrig mettait en lumière les liens qui existent entre le monnayage du roi Amyntas de Galatie et les tétradrachmes autonomes de Sidé. Ces pièces d'un monétaire (Kleucharès) pourraient avoir été frappés vers 30 avant J.-C. (voir MONNAIES III/50). Les tétradrachmes d'Amyntas auraient aussi été frappés à Sidé. D'autre part cette cité était réputée pour le piratage maritime des bateaux qui croisaient dans ses eaux. Pompée reçut un "imperium maius" pour lutter contre ces pirates pamphyliens et ciliciens et rétablir la "pax romana" dans la Méditerrannée Orientale .

CILICIE - TARSE - SATRAPE DATAMES
Statère 119. Statère, 378-362 avant J.-C.), c. 375 BC, étalon persique. (Ar, 25x22 mm., 5 h., 10,76 g.). (pd. th. 10,80 g.).
A/ Anépigraphe. Tête féminine vu de trois quarts de face à gauche avec l'ampyx (bandeau) et un collier, les cheveux flottants.
R/ Légende araméenne (Tadnmu). Tête casquée d'Arès à doite avec cimier et triple aigrette.
Levante 78/9 - Aulock 5939 - MN.31, pl.2/24 - S.5644. Exemplaire sur un flan légèrement déformé à cause de la contremarque. Marque de démonétisation au droit sur le bas du visage de la tête au droit.
R. TTB+

4500FF.

6500FF.


Avec une contremarque au droit, composée d'un aigle à droite, devant un trident.
Dès 379, Pharnabaze, satrape de Bithynie avait été chargé de reconquérir l'Egypte qui s'était révoltée sous la conduite de Nectanebo Ier (380-363 BC.) contre la domination perse. Datames, satrape de Cappadoce était chargé de le seconder pour le compte d'Artaxercès II (404-359 BC.). Pour préparer cette expédition, des quantités considérables de métal furent monnayées à Tarse. Ce type a d'abord été frappé pour Pharnabaze entre 378 et 374 avec la légende (Pharnabazu). Datames succéde à Pharnabaze en 374 avant J.-C. Pour Datames, il aurait été frappé entre 378 et 372. Le droit n'est pas sans rappeler le tétradrachme de Kimon avec la nymphe Aréthuse ou le statère de Larissa en Thessalie .

CILICIE - TARSE - SATRAPE DATAMES
Statère 120. Statère, 378-362 avant J.-C.), c. 370 BC, étalon persique. (Ar, 22 mm., 12 h., 10,48 g.). (pd. th. 10,80 g.).
A/ Légende araméenne (Baal tarz). Baaltars assis à droite sur un siège sans dossier, tenant un sceptre surmonté d'un aigle de la main droite et un cep de vigne de la gauche avec un épi de blé ; devant lui, un thymiaterion ; sous le siège, un bucrane ; le tout entouré des murailles d'une.
R/ Légende araméenne (Tadnmu). Satrape assis à droite vérifiant une flèche, un arc placé à ses pieds ; au-dessus à droite, disque solaire ailé.
Levante 86 - Aulock 5952 - MN.31, pl.5/53 - S.5645. Très bel exemplaire parfaitement centré avec une magnifique patine de collection.
R. SUP

5800FF.

7500FF.


Après la mort de Pharnabaze, Datames reçut un commandement très important : pratiquement toute l'Asie Mineure. Il ne tarda pas à se révolter contre l'autorité du Grand Roi. Ce monnayage nous montre Baaltars sous la protection d'une enceinte. Tarse dut-elle faire face à un siège de la part des Perses? D'autre part au revers, c'est certainement Datames lui-même qui est représenté .

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