MONNAIES V
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PISIDIE - SELGÉ
Statère 97. Statère, (370-360 avant J.-C.), c. 370 BC, Aspendos, étalon persique. (Ar, 27 mm., 6 h., 11,07 g.). (pd. th. 10,56 g.).
A/ Anépigraphe. Deux lutteurs s'affrontant.
R/ Frondeur debout à droite ; dans le champ à droite, un triskèle dans les restes d'un carré creux linéaire.
Aulock 5243 - S.5471 var.. Flan ovale irrégulier. Sujets complets. Patine de collection.
TB+/TTB

950FF.

1500FF.


Ce monnayage est directement copié sur celui d'Aspendos de Pamphylie jusque dans la légende qu'il est difficile de distinguer. D'après D. Sear l'émission fut de courte durée, une dizaine d'années La légende du revers est pisidienne (Estledyis). Pour comparer avec un exemplaire d'Aspendos, voir MONNAIES V/98 .

Selgé se trouvait sur les bords de l'Eurymédon à une quarantaine de kilomètres d'Aspendos dont elle imite parfois le monnayage. Les habitants de ce terroir agricole riche et prospère prétendaient descendre des Lacédémoniens, mais avaient abandonné le grec au profit d'un dialecte pisidien. Les selgiens étaient des combattants réputés. La ville resta sous domination perse jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en 333 avant J.-C. .

PAMPHYLIE - ASPENDOS
Statère 98. Statère, (410-370 avant J.-C.), c. 370 BC, Aspendos, étalon persique. (Ar, 22 mm., 11 h., 10,86 g.). (pd. th. 10,56 g.).
A/ Anépigraphe. Deux lutteurs s'affrontant.
R/ Frondeur debout à droite ; dans le champ à droite, un triskèle et un aigle tourné à droite dans les restes d'un carré creux linéaire.
Aulock 4519 -S.5391 var.. Frappé avec un coin de droit défectueux. Flan court au revers.
TB/TB+

850FF.

1400FF.


Semble de même coin de droit que l'exemplaire de la collection von Aulock.
Le droit montre une scène de lutte. Cette discipline fait partie des épreuves olympiques depuis 708 avant J.-C., auxquelles fut rajouté en 688 le pancrace (origine de la boxe). Des athlètes de la cité ont probablement remporté une victoire aux Olympiade peu avant 410 avant J.-C. date de l'introduction de cette discipline aux Jeux .

Aspendos était située à 12 kms du sommet de l'Eurymédon. C'était une grande place économique et elle disposait d'un grand port sur la cote. Aspendos resta fidèle àaux perses jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand et lui résista avant d'être prise en 333 avant J.-C. Aspendos appartint au Royaume de Pergame entre 189 et 133 avant J.-C .

ACARNANIE - LEUCAS
Statère ou Didrachme 99. Statère ou Didrachme, (après 167 avant J.-C.), c. 150 BC., Leucas, étalon attique réduit. (Ar, 22 mm., 12 h., 8,23 g.). (pd. th. 8,30 g.).
A/ Statue d'Aphrodite Aineias debout à droite sur une base, tenant de la main droite un aplustre ; à ses pieds un cerf ; derrière, un sceptre long surmonté d'une colombe puis un aigle debout à gauche sur un foudre ; le tout dans une couronne de laurier.
R/ Proue de galère à droite.
S.2283. La légende du revers est complètement tréflée.
TTB

1000FF.

1500FF.


Pour cette série dont l'étalon semble plutôt attique que corinthien, et qui fut frappée après la disparition du royaume de Macédoine, plus de 40 magistrats monétaires ont été répertoriés. Au droit de ce didrachme, nous avons un petit aigle qui ressemble à celui des Lagides d'Égypte .

Leucas est une île de 32 kms de long et de 12 kms dans sa plus grande largeur, reliée à la terre ferme par un isthme. La cité était située face à l'entrée du golfe d'Ambracie. Son nom vient des nombreuses collines de calcaire de l'île. La colonie corinthienne fut fondée entre 650 et 625 avant J.-C. .

PAMPHYLIE - SIDÉ
Tétradrachme 100. Tétradrachme, (IIème - Ier siècle avant J.-C.), c. 50-30 BC, étalon attique réduit. (Ar, 28 mm., 12 h., 15,63 g.). (pd. th. 16,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque corinthien à cimier.
R/ Niké volant à gauche, les ailes déployées, tenant une couronne de la main droite.
BMC.43 - Aulock. 4797 - Seyrig, Sidé, RN.1963, p.61-67, pl.10 - S.5436. Exemplaire sur un flan bien centré. Frappe molle. Flan légèrement taché.
TTB

1200FF.

2200FF.


H. Seyrig mettait en lumière les liens qui existent entre le monnayage du roi Amyntas de Galatie et les tétradrachmes autonomes de Sidé. Ces pièces d'un monétaire (Kleucharès) pourraient avoir été frappées vers 30 avant J.-C. (voir MONNAIES III/50). et les tétradrachmes d'Amyntas auraient aussi été frappés à Sidé. Le monnayage à Sidé ne commencerait pas avant 460 avant J.-C. avec comme symbole la grenade qui est aussi à considérer comme l'une des pommes d'or du jardin des Hespérides .

Sidé, placée sur la côte pamphylienne au sud-est d'Aspendos, fut colonisée par des habitants de Cymé au VIIème siècle avant J.-C. Ses habitants, qui utilisaient un dialecte pamphylien et non pas le grec, étaient considérés comme malhonnêtes. De plus la cité offrait un repaire pour le piratage maritime des bateaux qui croisaient dans ses eaux. Pompée reçut un "imperium maius" pour lutter contre ces pirates pamphyliens et ciliciens et établir la "pax romana" dans la Méditerranée Orientale .

PISIDIE - SELGÉ
Trihémiobole 101. Trihémiobole, (350-300 avant J.-C.), c. 330 BC, étalon phoçaïque ?. (Ar, 10 mm., 10 h., 0,97 g.). (pd. th. 1,02 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de Gorgone vue de face (gorgoneion).
R/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche, coiffée d'un casque attique à cimier et à triple aigrette dans les restes d'un carré creux.
Aulock 5268. Bel exemplaire avec une méduse encore archaïsante.
TTB+

450FF.

750FF.


Le droit de cette petite divisionnaire rappelle les revers des pièces de Parium en Mysie avec la Gorgone, attribut d'Athéna qui pétrifiait les gens qui la fixaient. Ce monnayage ne semble pas commencer avant la seconde moitié du Vème siècle avant J.-C. La grande période de fabrication s'étend entre 350 et 190 avant J.-C. La production semble relativement importante et limitée à des trihémioboles. Le style des monnaies n'a rien à voir avec les statères aux lutteurs imités d'Aspendos .

Selgé se trouvait sur les bords de l'Eurymédon à une quarantaine de kilomètres d'Aspendos dont elle imite parfois le monnayage. Les habitants de ce terroir agricole riche et prospère prétendaient descendre des Lacédémoniens, mais avaient abandonné le grec au profit d'un dialecte pisidien. Les selgiens étaient des combattants réputés. La ville resta sous domination perse jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en 333 avant J.-C. .

PISIDIE - SELGÉ
Trihémiobole 102. Trihémiobole, (300-190 avant J.-C.), c. 300-200 BC, étalon phoçaïque ?. (Ar, 9,5 mm., 6 h., 0,97 g.). (pd. th. 1,02 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de Gorgone vue de face (gorgoneion).
R/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche, coiffée d'un casque attique à cimier et à triple aigrette ; derrière la tête astragale.
BMC.23 - Aulock 5278 - S.5478. Très bel exemplaire avec de jolis portraits. Patine foncée.
SUP

750FF.

1200FF.


Sur ce type, le portrait n'a plus rien à voir avec la Gorgone, il prend plutôt les traits d'Hélios ou d'Apollon qui se rencontre sur le monnayage carien à la même époque. La langue n'est plus visible. Le style est élégant et fin. Ces monnaies devraient normalement suivre un étalon persique mais, d'après le poids des espèces, l'étalon phoçaïque semble plus approprié .

Selgé se trouvait sur les bords de l'Eurymédon à une quarantaine de kilomètres d'Aspendos dont elle imite parfois le monnayage. Les habitants de ce terroir agricole riche et prospère prétendaient descendre des Lacédémoniens, mais avaient abandonné le grec au profit d'un dialecte pisidien. Les selgiens étaient des combattants réputés. La ville resta sous domination perse jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en 333 avant J.-C. .

CILICIE - TARSE - SATRAPE MAZAIOS
Statère 103. Statère, (361-334 avant J.-C.), c. 340 BC., Tarse, étalon persique. (Ar, 24 mm., 10 h., 10,62 g.). (pd. th. 10,56 g.).
A/ ( BLTRZ, "Baal Tarz" = Baaltars) en araméen. Baal de Tarse assis à gauche, tourné à gauche, tenant de la main droite un cep de vigne sur lequel est placé un aigle debout à droite et de la gauche, un sceptre long ; sous le trône, un monogramme.
R/ (MZDI, "Mazdai" = Mazaios) en araméen. Lion attaquant un cerf et le dévorant ; à l'exergue, un symbole.
BMC. - - Cop. - - Aulock - - Levante 110. Bel exemplaire parfaitement centré et de haut relief..
R. TTB+

2500FF.

3500FF.


Le revers des statères de Mazaios rappelle les premières monnaies de Lydie, représentant un taureau et un lion affrontés. Ces deux animaux symbolisent aussi les principes masculin/féminin et l'opposition soleil/lune. Cet exemplaire présente une combinaison de monogrammes peu courante qui se rencontre parfois sur la série avec le lion dévorant un cerf, imitée par Ariarathès de Cappadoce dans les années 330/322 avant J.-C. D'après les travaux les plus récents, le Baaltars aurait inspiré le revers du monnayage d'Alexandre le Grand. Le monnayage du conquérant ne commencerait pas avant la prise de Tarse en 333 avant J.-C. et la bataille d'Issos .

Mazaios eut un commandement important dans la seconde moitié du IVème siècle avant J.-C. sous les règnes d'Artaxerxès II (404-359), Artaxerxès III (359-338), Arsès (338-336) et enfin Darius III Codoman (336-330). Il fut satrape de Cilicie, puis après 351, gouverneur de Trans-Euphratesia. En 334, il fut remplacé par Arsamès. Après la prise de Tarse en 333 avant J.-C., Mazaios se rallia à Alexandre le Grand. Après la prise de Babylone en 331, il fut nommé gouverneur de la région et mourut en 328 avant J.-C .

PHÉNICIE - BYBLOS - ADRAMELEK
Dishekel ou Tétradrachme 104. Dishekel ou Tétradrachme, (c. 330 avant J.-C., c. 330-320 BC, Byblos, étalon phénicien. (Ar, 24,5 mm., 9 h., 13,14 g.). (pd. th. 13,44 g.).
A/ Galère voguant à gauche, ornée d'un masque de lion avec trois hoplites à l'intérieur ; gouvernail ; dessous, les flots, un hippocampe et un murex couché.
R/ Légende araméenne (Adramelek, roi de Gebal). Lion bondissant à gauche sur un taureau et le dévorant.
BMC. - - Cop. - -. A été nettoyé. Tranche irrégulière.
R. TTB

2000FF.

3000FF.


Avec le nom d'Adramelek, seul le 1/16 statère est répertorié dans le catalogue du British Museum. Adramelek, roi de Byblos vivait à l'époque d'Alexandre. D'après E. T. Newell, certaines pièces avec le monogramme AP seraient à attribuer à Byblos pour ce monarque comme initiales de son nom et auraient été fabriquées entre 330 et 320 avant J.-C. Le murex, coquillage très répandu dans la région, avait fait la richesse de Tyr et servait à teindre les étoffes précieuses pour donner la couleur pourpre .

Byblos, connue aussi sous le nom de "Gebal", était située à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth. Pour le IVème siècle avant J.-C., nous connaissons les noms des rois suivants : Elpaal, Adramelek, Azbaal et Ainel qui présentent tous la même typologie monétaire .

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