MONNAIES VIII
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VENETI - VÉNÈTES (région de Vannes) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère d'argent

945. Statère d'argent, c. 80-60 AC, classe 2, (Argent, 20,5 mm, 1 h, 6,64 g).
A/Anépigraphe. Tête à droite, les cheveux allongés en grosses mèches, entourée d'un cordon perlé orné de plusieurs têtes humaines.
R/Anépigraphe. Cheval androcéphale à gauche, l'aurige tient les rênes et une hampe ; devant le cheval, une tête humaine renversée ; sanglier enseigne sous le cheval.
Beau portrait, sur un flan large et complet, légèrement bombé avec une petite faiblesse de frappe devant le visage. Le revers a été frappé avec un coin usé.
LT. 22/6667 - CN. 93, p.322 - KG. p.54
RR. TTB   / TB  

Prix de départ/Opening bid
1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2200 F.F.

C'est le Docteur Colbert de Beaulieu qui a isolé et étudié les six classes du monnayage d'argent et de billon des Vénètes en 1953, Une énigme de la numismatique armoricaine : les monnaies celtiques des Vénètes, I, l'argent, MSHAB, 33, 1953, p.5-52. Le type de la classe 2 était précédemment attribué aux Coriosolites. Pour Katherine Gruel, la classe II constitue le monnayage inaugural des Vénètes. Les trois exemplaires de cette classe conservés à Rennes viennent du trésor d'Amanlis dans la région de Rennes et de Pipriac, dans l'arrondissement de Redon, découvert en 1908 et qui contenait plus de 600 monnaies.
Les Vénètes sont cités plusieurs fois dans les Commentaires de César, (II, 34), (III, 7, 9, 11, 16, 17), (VII, 75). La Gaule, avant l'intervention de César en 58 avant J.-C., est divisée. Les Vénètes sont le peuple le plus puissant de l'Armorique. Ils participent à la première révolte contre César en 57 avant J.-C. et envoient un contingent de secours pour dégager Vercingétorix assiégé dans Alésia lors de la seconde révolte. Après la défaite, les Vénètes perdent leur puissance politique, mais conservent un rôle économique, en particulier dans les relations commerciales avec la Bretagne.

CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère

946. Statère, c.80-50 AC, classe 1b, (Billon, 21 mm, 3 h, 6,04 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à droite, les cheveux divisés en grosses mèches et en rouleaux, le nez droit.
R/Anépigraphe. Cheval androcéphale galopant à droite, rinceau devant la bouche du cheval ; au-dessus, restes de la tête de l'aurige ; entre les pattes, un sanglier à droite.
Beau portrait avec un métal légèrement piqué. Revers sur un flan un peu court et concave, mais de toute beauté avec un style très fin.
LT. 27/J.66 - Sch/D. 239 - Sch/SM. 499 - KG. p.56 fig 4 - Sch/L. 910
TTB   / SUP  

Prix de départ/Opening bid
1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2100 F.F.

Cet exemplaire vient du trésor de Trébry (Morlaix, 1977).
Le Dr. Colbert de Beaulieu avait établi la répartition en 6 classes du monnayage Coriosolite. Katherine Gruel dans l'étude du trésor de Trébry s'est livrée à un reclassement typologique sans remettre en cause celui réalisé au niveau charactéroscopique. La Classe I est maintenant la classe D de K.Gruel. Notre exemplaire présente de grandes similitudes avec la classe 2, en particulier pour le portrait qui est aujourd'hui en classe G. Le portrait de notre exemplaire présente une homotypie de contiguïté avec certains exemplaires de la Classe 2. Notre exemplaire porte un petit chiffre à l'encre de chine (n°27) ce qui montre qu'il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix.
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César.

CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère

947. Statère, c.80-50 AC, classe 2a, (Billon, 21 mm, 3 h, 6,23 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à droite, les cheveux divisés en grosses mèches et en rouleaux, le nez droit.
R/Anépigraphe. Cheval à tête aviforme galopant à droite ; au-dessus, restes de la tête de l'aurige ; entre les pattes, un sanglier à droite.
Flan large et complet. Métal très légèrement piqué au droit. Beau revers. Infime petite concrétion sur le cheval.
LT. 22/6598 - Sch/SM. 464 - KG. p.56 fig 6 - Sch/L. 923
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2200 F.F.

Cet exemplaire vient du trésor de Trébry (Morlaix, 1977).
Cet exemplaire de la classe 2, indiscutable par son revers, présente un portrait conforme à la classe 1. Dans la nouvelle répartition établie par K. Gruel, cette classe serait la dernière du monnayage Coriosolite (G). Comme l'exemplaire précédent, ce statère a fait l'objet d'une étude charactéroscopique par l'équipe du Dr. Colbert de Beaulieu et porte le n° 17 à l'encre de chine au droit ce qui montre qu'il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix.
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César.

CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère

948. Statère, c.80-50 AC, classe 4a, (Billon, 23 mm, 6 h, 6,21 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à droite, les cheveux divisés en grosses mèches en forme de S et en rouleaux, le nez droit ; rinceau devant la bouche.
R/Anépigraphe. Cheval androcéphale galopant à droite, devant un rinceau ; au-dessus, restes de la tête de l'aurige ; entre les pattes, une lyre penchée à gauche.
Bel exemplaire pour cette classe peu courante. Flan large, mais légèrement éclaté à 11 heures. Flan très légèrement corrodé au revers.
LT. 26/J.37 - KG. p.56 fig 4 S. Guidon, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p.469 n°10.
R. TTB+   / TTB  

Prix de départ/Opening bid
1100 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1900 F.F.

Cet exemplaire vient du trésor de Trébry (Morlaix, 1977).
Cet exemplaire porte sous le menton un petit numéro à l'encre de chine (n° 57). Il a donc fait l'objet d'une étude charactéroscopique par l'équipe du Dr. Colbert de Beaulieu. Il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix.
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César.

CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère

949. Statère, c.80-50 AC, classe 4b, (Billon, 23,5 mm, 11 h, 6,72 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à droite, les cheveux divisés en grosses mèches en forme de S et en rouleaux, le nez en forme d'Y ; rinceau devant la bouche.
R/Anépigraphe. Cheval androcéphale galopant à droite, devant un rinceau ; au-dessus, restes de la tête de l'aurige ; entre les pattes, une lyre penchée à gauche.
Flan large et complet, mais irrégulier et légèrement échancré à 12 heures. Joli revers.
LT. 22/6703 - KG. KG. p.56 S. Guidon, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p.469 n°17.
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
1100 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2000 F.F.

K. Gruel, op. cit. p.57-59 a établi une chronologie relative et comparée des monnayages vénète et coriosolite. D'après cet auteur, l'ordre des Classes serait : 6, 5b, 5a, 4, 1, 3, et 2. Les statères de la classe 6 des Coriosolites présenterait une homotypie de contiguïté avec la classe 3 des Vénètes. La classe 5 des Coriosolites serait frappée en même temps que les classes 5 et 6 du monnayage vénète.
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César.

CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.)
Statère

950. Statère, c. 80-50 AC, classe 5b, (Billon, 22 mm, 6 h, 6,59 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à droite, les cheveux divisés en grosses mèches en forme de S et en rouleaux, le nez droit ; rinceau devant la bouche.
R/Anépigraphe. Cheval androcéphale galopant à droite, devant un rinceau ; au-dessus, restes de la tête de l'aurige ; entre les pattes, une lyre penchée à gauche.
Beau portrait. Flan très large.
LT. 22/6684 - Sch/D. 235 - KG. p.56 S. Guidon, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p.469 n°18.
R. SUP      

Prix de départ/Opening bid
1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1900 F.F.

Cet exemplaire vient de la V.S.O. 30 Burgan (1992), n° 300 (1.800 F).
K. Gruel, La monnaie chez les Gaulois, Paris 1987, p.58-59 a développé l'idée que le monnayage coriosolite pourrait constituer un numéraire confédéral, fabriqué au moment de la Guerre des Gaules entre 57, date de la révolte des Armoricains et 51 avant J.-C., fin de la Guerre des Gaules. La classe 5 du monnayage est l'une des plus répandue. De nombreux exemplaires proviennent des trésors de Trébry ou de Roz-Landrieux.
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César.

BAIOCASSES - BAÏOCASSES (région de Bayeux) - (Ier siècle avant J.-C.)
Quart de statère ou denier

951. Quart de statère ou denier, c. 50 AC,, (Billon, 15 mm, 6 h, 0,74 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine stylisée à droite.
R/Anépigraphe. Cheval galopant à droite, devant un vexillum ; au-dessus, l'aurige ; entre les pattes, fleur de lis perlée.
Très bel exemplaire pour ce monnayage de bas billon extrêmement léger.
LT. 25/6963 var.
RR. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
2100 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
3200 F.F.

Cet exemplaire vient de la collection Guibourg.
Semble complètement inédit et non répertorié dans les ouvrages de référence.
Ce type de pièce est signalé, sans description, ni poids, ni diamètre dans la vente de la collection Guibourg réalisée par Jean Vinchon, Paris, 9-10 décembre 1974, n°43. Aucun exemplaire de ce type n'était illustré dans le catalogue de l'expert et nous ne pouvons donc pas de faire de comparaison.
Les Baïocasses ou Bodiocasses ne sont pas cités dans la guerre des Gaules de César. C'est Pline l'Ancien (HN. IV, 107) qui en parle le premier.

ÆDUI - ÉDUENS (BIBRACTE, région du Mont-Beuvray) - (Ier siècle avant J.-C.
Denier DIASVLOS

952. Denier DIASVLOS, c. avant 52 AC, (Argent, 15,5 mm, 12 h, 1,93 g).
A/Anépigraphe. Tête nue à gauche, un torque au cou.
R/DIA-SV-L[OS], IA ligaturées et S rétrograde. Cheval sanglé galopant à droite.
Flan large et complet. Frappé avec un coin usé au droit. Joli revers, légèrement décentré sur la légende.
LT. 15/4871 - BN. 4874 - Sch/D. 204 - Sch/SM. 403 - Sch/L. 362 MONNAIES II/251.
R. TB   / TTB  

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Ce denier avait été attribué à Diviciac, frère de Dumnorix, allié des Romains, plusieurs fois cités par César (BG. I, 3, 16, 18, 19, 20, 31, 32, 41 ainsi qu'aux chapitres II, VI et VII) mais cette attribution fut rejetée par Adrien Blanchet. Ce denier présente des similitudes avec les deniers à la légende Doubno et Coios. L'attribution aux Éduens est certaine. Présent dans les fossés d'Alésia, ce monnayage est antérieur à 52 avant J.-C..
Les Éduens étaient certainement, après les Arvernes, le peuple le plus important de la Gaule. Leur territoire s'étendait entre Seine, Loire et Saône sur les départements actuels de la Saône-et-Loire, la Nièvre, une partie de la Côte-d'Or et de l'Allier. Les Éduens, perpétuels rivaux des Arvernes, les avaient remplacés après la fin de l'empire arverne et la défaite de 121 avant J.-C. Alliés fidèles des Romains, ils ne furent pas étrangers au déclenchement de la guerre des Gaules. Ils sont très souvent cités dans l'ouvre de César.


MONNAIES VIII
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