VSO 09

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PRINCIPAUTÉ DE LUCQUES ET PIOMBINO - FÉLIX BACCIOCHI et ÉLISA BONAPARTE (23/06/1805-11/04/1814)

Franco - 1806
N° v09_1649 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.	Nom de l'atelier : Florence Quantité frappée : 60.625 exemplaires Diamètre en mm : 23 mm Axe des coins : 6 h. Métal : Argent Poids observé : 4,99 g. Poids théorique : 5,00 g. Taille : 200 kilo Titre en millième : 900°/oo Tranche : striée

AVERS	Légende : FELICE ED ELISA PP. DI LUCCA E PIOMBINO.. Traduction : (Félix et Élisa souverains de Lucques et Piombino). Description : Bustes accolés d'Élisa diadémée et drapée et de Félix tête nue à droite.
REVERS	Légende : PRINCIPATO DI LUCCA E PIOMBINO./ 5/ FRANCHI/ 1806. Traduction : (Principauté de Lucques et Piombino). Description : dans une couronne formée de deux branches d'olivier.

N° dans les ouvrages de référence : VG.1475 - M.320 - DP.944 - P.256 - G.6

Description état de conservation : Beaux portraits où l'usure n'est visible que dans la chevelure d'Élisa. Très jolie patine de médaillier. Petite faiblesse de frappe au revers.

Rareté : R	État de conservation :	SUP	Prix de départ	650 FRF	Prix d'estimation	950 FRF
	Échelon de qualité :	55

Pedigree : Cet exemplaire vient de la collection du Dr. M. G..

Commentaires à propos de ce type monétaire : Le franco fut frappé aux millésimes compris entre 1806 et 1808. Le franco de 1805 existerait et n'a pas été retrouvé. Récemment, F. Droulers a émis l'hypothèse que les chiffres de fabrication pour Lucques et Piombino seraient faux et en réalité beaucoup plus importants et de plus apocryphes, (Numismatique et Change, n° 310).

Historique : Félix Bacciochi (18/05/1762-28/04/1841) est un compatriote corse de Napoléon. Il épousa Élisa Bonaparte le 1er mai 1797 (3/01/1777-7/08/1820). Élisa, la sœur préférée de Napoléon fut la première dotée d'une principauté le 26 juin 1805. D'abord princesse de Piombino, elle reçoit ensuite la principauté de Lucques. En 1809, est ajoutée la gestion du grand-duché de Toscane. Résidant à Florence, Élisa remplit sa mission et géra avec circonspection les territoires que son frère lui avait confiés. En 1814, elle dut s'enfuir, se réfugia à Bologne, puis à Brünn pendant les Cent-Jours. Elle se retira à Trieste et y mourut en 1820.

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