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LA CONSTITUTION (20/06/1789-14/09/1791)

Écu dit "au génie" - 1792
N° v09_1474
N° v09_1474 Écu dit
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Nom de l'atelier : Paris, 2e semestre, l'an 4 de la Liberté
Lettre d'atelier : A
Emplacement atelier : A en fin de légende du revers
Diamètre en mm : 38,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Argent
Poids observé : 29,41 g.
Poids théorique : 29,488 g.
Taille : 1/8 3/10 marc
Titre en millième : 917°/oo
Titre ancien : 11 d.°
Valeur : 6 lt.
Tranche : (fleuron) (rose) LA NATION (rose) (fleuron).. (losange).. (fleuron) (rose) LA LOI (rose) (fleuron) (lis) (fleuron) (rose) ET LE ROI (rose) (fleuron) (lis) (fleuron)
Position de Tranche : tranche B
AVERS
Légende : LOUIS XVI ROI - DES FRANÇOIS. / 1792.
Description : Tête de Louis XVI à gauche, les cheveux noués dans le cou ; au-dessous (Mm).
REVERS
Légende : REGNE - DE LA LOI. / L'AN 4 DE LA - LIBERTÉ en deux lignes.
Description : Génie gravant la Constitution posée sur un autel à droite, entre un faisceau de licteur sommé d'un bonnet phrygien et un coq ; à gauche (Mg) et à droite la lettre d'atelier.
Maître d'Atelier : Léopard passant à gauche sous le buste = Louis-Alexandre Röettiers de Montaleau (1791-1793) Maître graveur : Lyre avant le mot REGNE = François Bernier (1774-1793) Graveur : Augustin Dupré (1748-1833) Graveur général : Augustin Dupré (1791-1803)
N° dans les ouvrages de référence : C.2238 - Maz.3-6 - SCF.25A (551 ex.) - Sobin131 - Dy.1718
Description état de conservation : Cet écu fut frappé sur un flan large et régulier. Le revers présente un assez haut relief mais des stries d'ajustage. Le relief apparaît légèrement plus faible au niveau du portrait du roi. La tranche est nette et bien venue au marquage.
État de conservation : SUP Prix de départ 3 800 FRF Prix d'estimation 5 500 FRF
Échelon de qualité : 55
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Sur notre exemplaire la pointe du bonnet phrygien sommant le faisceau de licteur est tournée à gauche ; il existe pour Paris une variante avec la pointe tournée à droite.
Historique :
Le club fondé sous le nom de Société des amis des droits de l'homme et du citoyen prend le nom de club des Cordeliers quand il s'installe dans l'ancien couvent de cet ordre en avril 1790. Il est animé par Danton et Marat et plus "à gauche" que le club des Jacobins. Il comprend entre 300 et 400 membres. La souscription au club est de 2 sous par mois. On y trouve Desmoulins, Legendre, Santerre ou Fréron. Le club est le relais des sections parisiennes lors des journées du 17 juillet 1791 ou du 10 août 1792. Après l'assassinat de Marat, le club est dominé par les Enragés. En mars 1794, Robespierre fait arrêter et guillotiner ses dirigeants. Le club des Cordeliers est subordonné à celui des Jacobins et interdit en avril 1795.

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