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DEUXIÈME RÉPUBLIQUE (24/02/1848-2/12/1852)

Concours de 10 centimes, essai de Rogat - 1848
N° v09_1812
N° v09_1812 Concours de 10 centimes, essai de Rogat - 1848
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Nom de l'atelier : Paris
Diamètre en mm : 30,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Étain
Poids observé : 10,70 g.
Tranche : lisse
AVERS
Légende : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Description : Tête à gauche avec casque à crinière et à visière ; signature E. ROGAT au-dessous.
REVERS
Légende : LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// DIX/ CENTIMES/ 1848.
Description : en trois lignes dans une couronne composite.
Graveur : Émile Rogat (1770-1852)
N° dans les ouvrages de référence : VG.3153 - Maz.1358
Extrait Bibliographique : cf. FRANC III, dossier : le timbre et la monnaie, la main dans la main depuis 150 ans, p. 338-345.
Description état de conservation : Remarquable exemplaire conservant encore une partie de son brillant d'origine. Petits plats de listel.
Début de cassure de coin visible au revers.
État de conservation : SUP Prix de départ 450 FRF Prix d'estimation 750 FRF
Échelon de qualité : 60
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Pour la pièce de 10 centimes, sur les 31 graveurs du concours, 28 présentèrent un projet sur un total de 81 types. C'est le projet de Domard qui l'emporta. Pour les accessits, Barre et Oudiné furent récompensés. La pièce de 10 centimes ne fut jamais frappée. Rogat présenta trois projets différents d'effigie.
Historique :
Les élections de mai 1849 amènent une majorité conservatrice. La France intervient militairement à Rome en juin 1849 avec Oudinot qui rétablit Pie IX, chassé par la révolution l'année précédente. Plusieurs lois limitent le droit d'association et les syndicats. Le 15 mars 1850, la loi Falloux est votée sur l'enseignement. La loi du 31 mai limite le suffrage universel. Bonaparte n'a pas le droit de se représenter une seconde fois à la Présidence ce que l'assemblée législative confirme le 19 juillet. Le 2 décembre 1851, c'est le coup d'état, la mort de Baudin sur les barricades. Victor Hugo s'exile à Bruxelles, puis à Guernesey. En 1852, il publie "Napoléon le Petit" ("par Victor Hugo le Grand"), mot de Napoléon III. L'empire est rétabli le 2 décembre 1852.

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