MONNAIES IV | ||||||||||||
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PHILIPPE IV LE BEL |
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802. Gros Tournois à l'O long,
(5/10/1285-29/11/1314),
circa 1290-1295,
(Ar,
25 mm.,
8 h.,
4,01 g.).
(pd. th. 4,219 g.).
958°/°°
12 d. AR.,
A/ +PhILIPPVS REX ; Légende extérieure : +BNDICTV: SIT: NOmE: DNI: nRI: DEI: IhV. XPI. Croix. R/ TVR0NVS (trèfle) CIVIS°. Châtel tournois. Bordure extérieure de douze lis. C.206 - M.313 - L.218 - Dy.214. Exemplaire à patine noire.
Ce gros est frappé au début du règne, marqué par une très faible altération de la valeur de la monnaie de compte . |
PHILIPPE IV LE BEL |
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803. Gros Tournois à l'O long et au lis,
(5/10/1285-29/11/1314),
1298 ?,
Avignon ?,
(Ar,
25 mm.,
3 h.,
3,51 g.).
(pd. th. 4,219 g.).
958°/°°
12 d. AR.,
A/ +PhILIPPVS° REX ; Légende extérieure : +BNDICTV: SIT: NOmE: DNI: nRI: DEI: IhV. XPI. Croix. R/ TVR0NVS* CIVIS, T annelée. Châtel tournois. Bordure extérieure de douze lis. C.200 - M.243 (25f.) - L.219 - Dy.217. Flan irrégulier avec une frappe faible sur les légendes extérieures. Poids léger.
Ce gros est certainement inspiré par celui de Charles Ier d'Anjou frappé à Avignon en 1267 (voir MONNAIES IV/782). les conditions sont identiques à celles du Royaume. Avignon a un statut spécial, elle avait fait partie du Marquisat de Provence et sera au siècle suivant achetée par la Papauté à Jeanne de Naples . |
PHILIPPE IV LE BEL |
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804. Toulousain,
(5/10/1285-29/11/1314),
1308,
Toulouse,
(Ar,
20 mm.,
7 h.,
0,82 g.).
(pd. th. 1,199 g. g.).
559°/°°
7 d. AR.,
A/ + PhILIPPVS REX.. Fleur de lis. R/ TO-LA - CI-VI. Croix aux extrémités fleurdelisées coupant la légende. C.237 - M.441 (100f.) - BN.137 - L.239 - Dy.220. Très bel exemplaire de flan large avec une patine foncée.
Ce toulousain de Philippe IV se différencie de celui de son père par l'ajout d'un second P comme pour le reste du monnayage. Le titre et le poids respectent les spécificités languedociennes et le toulousain de Philippe IV a le même poids et titre que celui de Philippe III . |
PHILIPPE IV LE BEL |
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805. Tournois simple,
(5/10/1285-29/11/1314),
c. 1295-1303,
(Bill,
15 mm.,
2 h.,
0,53 g.).
(pd. th. 0,719 g.).
399°/°°
5 d. AR.,
A/ P-H- R-EX. Croix cantonnée de la légende. R/ Fronton de châtel tournois, annelé à sa base, sommé d'une croisette et accosté de deux lis. C.230 - BN.213-215 - L.235 - Dy.230. Bel exemplaire pour ce nouveau type monétaire.
Ce tournois simple dont le type est créé en 1295 correspond à l'introduction du Parisis simple, des doubles tournois et parisis. Nous sommes en période de monnaie faible . |
PHILIPPE IV LE BEL |
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806. Bourgeois fort,
(5/10/1285-29/11/1314),
26/01/1311,
(Bill,
20 mm.,
4 h.,
1,08 g.).
(pd. th. 1,359 g.).
479°/°°
6 d. AR.,
A/ + PhILIP-PVS REX. Croix latine tréflée coupant la légende en bas. R/ BVRGENSIS°. dans le champ FOR/TIS en deux lignes sous une couronne, T annelée. C.221 - BN. cf 315 - L.236 - Dy.231. Flan large pour ce type monétaire.
Nous sommes à nouveau dans une période de monnaie faible. Le bourgeois fort court pour deux deniers parisis alors que sa valeur intrinsèque ne correspond qu'à deux deniers tournois, soit un surhaussement d'un quart . |
NAPLES - ROYAUME DE NAPLES - CHARLES II D'ANJOU |
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807. Carlin d'argent,
(1285-1309),
1290-1310,
Naples,
(Ar,
25 mm.,
12 h.,
3,91 g.).
().
A/ + KAROL SCD. DEI. GRA. IERL' ET SICIL REX. Le Roi couronné et vêtu d'un manteau timbré d'une croisette, trônant de face, tenant un sceptre fleurdelisé de la main droite et de la gauche un globe crucigère ; le trône est orné de tête de lions. R/ + hOnOR. REGIS. nIDDICLI. DILIGIT. Croix de Jérusalem feuillue et palmée, cantonnée de quatre lis. Bd.827 (3f.) - PA.3974 (89/10) - FSV. p.187, pl.4/3 - Cag.1 - SCMF.6851. Bel exemplaire.
Ce Carlin qui correspond au gros tournois était précédemment attribué à la Provence. En fait, ces grosses monnaies d'argent furent fabriquées en Italie, à Naples . |
NAPLES - ROYAUME DE NAPLES - CHARLES II D'ANJOU |
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808. Salut d'argent,
(1285-1309),
c. 1300,
Naples,
(Ar,
25 mm.,
12 h.,
3,19 g.).
().
A/ + KAROL'. SCD'. IERL'. ET. SICIL'. REX. Ecu parti de Jérusalem et d'Anjou. R/ +AVE. GRACIA. PLEnA. DnS. TECAm, n et m onciales . La Salutation Évangélique. L'archange Gabriel debout à gauche visitant la Vierge debout à droite ; au milieu un vase rempli de lys. Bd.826 (5f.) - PA.3971 (89/7) - M.1221 bis (6f.) - FSV. IV/2. Exemplaire sur flan complet avec une infime trace de corrosion.
Répertorié traditionnellement à la Provence dans les ouvrages de référence, ce salut a été fabriqué à Naples. Les saluts de Charles II se distinguent de ceux de Charles Ier par la présence au droit de SCD pour Secundus. Charles est roi titulaire de Jérusalem (IERL'). La légende de revers se traduit par : "Je vous salue, Marie, pleine de grâces, que le Seigneur soit avec Toi". Charles II (1254-1309) était le fils de Charles Ier (1226-1285), donc le neveu de Saint-Louis et le cousin de Philippe III . |
MONNAIES IV - Page n°101 | ||||||||||||
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