MONNAIES V | ||||||||||||
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LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE - (8/04/1498-31/12/1514) |
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1098. Douzain au porc-épic,
(8/04/1498-31/12/1514),
19/11/1507,
Lyon, point 12ème et trèfle en fin des légendes,
(Bill,
25 mm.,
9 h.,
2,74 g.).
(pd. th. 2,846 g.).
359°/°°
4 d. 12 gr. A.R.,
A/ + LVDOVICVS° FRAnCORVm° REX (trèfle), N et M onciales, ponctuation par annelets superposés. Écu de France couronné posé sur un porc-épic. R/ + SIT° nOmEn° DnI° BEnEDICTVm (trèfle), N et M onciales, ponctuation par annelets superposés. Croix plaine cantonnée de quatre lis. M/Trèfle annelé en fin des légendes = Jacques Poulin (1508-1513), C.935 - L.611 - Dy.672 - M.2138. Très bel exemplaire sur un flan régulier et complet avec une patine de collection.
Le porc-épic était l'animal fétiche de Louis XII. Sa représentation était accompagnée de la devise : "qui s'y frotte s'y pique". Pour Lyon entre 1508 et 1513, F. Spooner indique un chiffre de production de 44.725 £t. correspondant à une fabrication de 894.000 douzains . |
LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE |
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1099. Dizain Ludovicus,
(8/04/1498-31/12/1514),
3/02/1512,
Lyon, point 12ème et trèfle en fin des légendes,
(Bill,
26,5 mm.,
7 h.,
2,15 g.).
(pd. th. 2,646 g.).
319°/°°
4 d. AR.,
A/ +LVDOVICVS: DEI: GRA: FRANCORVM: REX (trèfle). Grande L onciale passant dans une couronne, accostée de °X° et de °II°. R/ +SIT° NOMEN° DOMINI° BENEDICTVM (trèfle), ponctuation par annelets superposés. Croix fleurdelisée accostée de quatre besants attachés en coeur, cantonnée de deux L en 1 et 4 et de deux lis en 2 et 3. M/Trèfle au-dessus d'une étoile = Jacques Poulin (1512-1513), C.941 - L.614 - Dy.676 - M.2150. Bel exemplaire sur un flan complet. Usure régulière.
Le dizain a été créé pour la première fois sous le règne de Charles VIII le 11 septembre 1488 sous le nom de Karolus valant 10 dt. Devenu Ludovicus sous Louis XII, il prendra le nom de Franciscus pour François Ier Cette pièce n'a été frappée à Lyon qu'en 1512-1513 avec ce différent monétaire . |
LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE |
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1100. Liard au dauphin,
(8/04/1498-31/12/1514),
sd.,
Paris, point 18ème au droit,
(Bill,
21 mm.,
3 h.,
1,06 g.).
(pd. th. 1,045 g.).
239°/°°
3 d. A.R.,
A/ (lis couronné) LVDOVICVS° FRAnCOR° REX, N onciale, ponctuation par annelets superposés. Dauphin à gauche. R/ (lis couronné) SIT° nOmE° DnI° BEnEDICTV, N et M onciales, ponctuation par annelets superposés. Croix pattée cantonné de deux lis en 1 et 4 et de deux couronnelles en 2 et 3. C.- - L.619 - Dy.681. Flan large et complet, mais irrégulier et ébréché, légèrement taché.
Nous n'avons pas d'ordonnance pour le liard qui fut ordonné par mandements seulement. L'atelier de Paris n'est pas très courant pour ce genre de divisionnaire. Pour Paris, 1506 est la seule année de production pendant le règne de Louis XII avec 706 £t. de liards correspondant à une production de 56.240 pièces. Précédemment ce type était attribué à Louis XI. . |
LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE |
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1101. Double Tournois du Dauphiné,
(8/04/1498-31/12/1514),
sd.,
Montélimar, point 3ème au droit,
(Bill,
19 mm.,
9 h.,
1,05 g.).
(pd. th. 1,344 g.).
119°/°°
1 d. 12 gr. A.R.,
A/ (lis couronné) LVDOVICVS [FRAn]CORV RE F. Deux lis et un dauphin posés en 2 et 1 dans un trilobe annelé. R/ (lis couronné) SIT nOmEn DnI BEnEDICT, N et M onciales. Croix pattée dans un quadrilobe annelé. M/F en fin de légende de droit = Claude Faure (1494-1505), C.946 var. - L.623 - Dy.686 - M.2158 var.. Très bel exemplaire pour ce type sur un flan large et complet, légèrement irrégulier et ébréché.
Nous n'avons pas d'ordonnance pour le double tournois du Dauphiné. Notre exemlaire est une variété qui n'avait jamais été signalée avec le trilobe au droit et le quadrilobe au revers annelés . |
LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE |
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1102. Denier Tournois,
(8/04/1498-31/12/1514),
sd.,
Rouen, point 15ème,
(Bill,
17,5 mm.,
1 h.,
0,80 g.).
(pd. th. 0,971 g.).
79°/°°
1 d. A.R.,
A/ (lis couronné) LVDOVICVS FRAnCORV REX. Deux lis dans un trilobe. R/ :(lis couronné): TVROnVS CIVIS FRACOR/. Croix pattée dans un quadrilobe annelé. M/Deux points en fin de légende (1498-1503), C. - - L.624 - Dy.684 - M.2166. Bel exemplaire pour la plus petite monnaie frappée sous le règne de Louis XII. Tréflé au droit. Très joli revers.
Nous n'avons pas d'ordonnance pour le denier tournois. Cette variété est conforme à la description de l'exemplaire de la collection Marcheville . |
ITALIE - ASTI - LOUIS XII |
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1103. Parpaiolle,
(1498-1513),
c. 1508-1512,
Milan,
(Ar,
20 mm.,
12 h.,
2,04 g.).
().
A/ (lis) .LVDOVICVS. D. G. FRANCOR/. REX.. Porc-épic passant à gauche sous une couronne. R/ (lis). MLI. DVX. [ASTENSIS QV]E. DNS.. Écu de France couronné. C.970 - M.2178 (800f.) - Dy.711. Bel exemplaire, mais sur un flan court, surtout au revers dans les légendes.
Louis d'Orléans (1462-1515) est le fils de Charles d'Orléans, le poète (1394-1465) et de Marie de Clèves. Il est seigneur d'Asti à la mort de son père en 1465 à 3 ans. Le monnayage se décompose en trois périodes : 1) 1465-1498, monnaies en tant que duc d'Orléans et seigneur d'Asti ; 2) 1498-1508, Louis est duc de Milan ; 3) 1508-1513, Louis est duc de Milan, roi de Sicile et de Jérusalem. Louis d'Orléans, devenu Louis XII, perd Asti en 1512 qui lui est enlevé par le Marquis de Montferrat. Les Français reconquirent le Piémont, mais durent l'évacuer après la défaite de Novare en 1513. Louis XII perdit alors définitivement Asti qui alla aux Sforza en tant qu'héritiers des Visconti. L'aïeule de Louis était Valentine Visconti, la femme de Louis d'Orléans. La parpaiolle nous montre l'animal héraldique de Louis XII qui portait comme devise : "qui s'y frotte s'y pique". La parpaiolle correspond à un grosso . |
ITALIE - NAPLES - LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE |
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1104. Cavallo,
(1502),
c. 1502,
Naples,
(Ar,
20,5 mm.,
3 h.,
2,05 g.).
().
A/ + LVDO. FRAN. REGNAQ. NEAP. R. Croix de Jérusalem fleurdelisée. R/ POPVLI. COMMODITAS. Écu de France couronné. C.985 - M.2187 (65f.) - Dy.718. Très bel exemplaire pour ce monnayage.
Louis XII, par le Traité de Grenade en 1501, s'était partagé le Royaume de Naples avec Ferdinand d'Aragon, roi Catholique. Frédéric d'Aragon, roi de Naples, (1496-1501) meurt sans laisser d'héritier direct. Louis XII occupe Naples en septembre 1502. Il fait frapper de très rares ducats d'or avec la légende, "perdam Babillonis nomen" tiré des versets d'Isaïe (chap. XIV, 22), des carlins d'argent et des cavallos de cuivre. Louis XII s'étant brouillé avec Ferdinand d'Aragon, Naples est définitivement perdu en 1504 . |
MONNAIES V - Page n°138 | ||||||||||||
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