MONNAIES V | ||||||||||||
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HENRI II |
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1162. Sol Parisis ou trois blancs ou "1/2 Gros de Nesle",
(31/03/1547-10/07/1559),
1551,
Paris, A, Moulin de Nesle, 3.448.080 (4.789),
(Bill,
24 mm.,
1 h.,
2,73 g.).
(pd. th. 2,984 g.).
319°/°°
4 d. A.R.,
A/ +HENRICVS. II. DEI. G. FRANCO. REX (Mm). Dans le champ H couronnée, entre trois lis posés en 2 et 1. R/ (couronelle) SIT NOMEN DNI .A. BNEDICTVM (Mm) 1551. Croix évidée, fleurdelisée. M/Couronnelle après REX et avant le millésime = Jacques Pinatel (1550-1551, C.1303 - L.833 - M.2676 - Dy.995 - Sb 4458. Bel exemplaire pour ce type.
Ce type est créé suite à l'ordonnance du 25 mars 1550. Les coins furent gravés par Marc Béchot tailleur général. La fabrication en fut confiée à Jacques Pinatel dont les fabrications frauduleuses donnèrent leur nom à cette espèce, en particulier dans le Midi de la France sous Charles IX et Henri III sous le nom de Pinatelles. L'atelier fut installé par le Roi dans l'Hôtel de Nesle (emplacement de l'actuelle Monnaie de Paris). L'atelier ferma définitivement en 1551 après avoir monnayé pour un équivalent de 4.381.560 doubles sols parisis soit 26 tonnes de métal. Les pièces refondues étaient les espèces étrangères décriées par l'ordonnance du 31 janvier 1549 . |
HENRI II |
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1163. Douzain aux croissants,
(31/03/1547-10/07/1559),
1550,
Caen, C et tour, 828.000 ex (1.150),
(Bill,
25 mm.,
12 h.,
2,56 g.).
(pd. th. 2,617 g.).
292°/°°
3 d. 16 gr. A.R.,
A/ +HENRICVS. 2. DEI. G. FRANCORV. REX. (tour). Écu de France couronné accosté de deux H couronnées ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. R/ + SIT. NOMEN. DNI BENEDICTVM (tour) 1550. Croix fleurdelisée, formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de deux H en 1 et 4 et de deux couronnelles en 2 et 3. M/Tour après REX et avant le millésime = Raymond Hermier (1550-1552), MG/ Point 16ème = Pierre Le Normand (1550-1552), C.1305 - L.835 - Dy.997 - Sb.4380 (4ex).
La lettre C était dévolue à l'atelier de Saint-Lô. S. Sombart indique que le 5 juin 1550, l'atelier de Saint-Lô est transféré à Caen. Mais le 2 août 1550, une nouvelle ordonnance royale prescrit le retour de l'atelier à Saint-Lô et prévoit l'ouverture d'un autre atelier à Caen. Deux ateliers ont donc la même lettre d'atelier. Seul le différent tour pour Caen ou tête de licorne pour Saint-Lô permettent de distinguer les productions des deux ateliers. Dès 1551, l'atelier de Caen remplace la lettre par une petite croisette sous l'écu. L'atelier fermera définitivement l'année suivante. Pour le millésime 1550, nous rencontrons les deux possibilités pour 'atelier de Caen : lettre d'atelier avec ou sans croisette . |
HENRI II |
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1164. Douzain aux croissants,
(31/03/1547-10/07/1559),
1550,
Villefranche-de-Rouergue, X,
(Bill,
26 mm.,
1 h.,
2,49 g.).
(pd. th. 2,617 g.).
292°/°°
3 d. 16 gr. A.R.,
A/ +HENRICVS. 2. D. G. FRANCOR. REX. (V pointé).. Écu de France couronné accosté de deux H couronnées ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. R/ + SIT. NOMEN. DNI. BENEDICTVM. 1550. (V pointé). Croix fleurdelisée, formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de deux H en 1 et 4 et de deux couronnelles en 2 et 3. MG/ Point 21ème = François Paulier (1540-1551), C.1305 - L.835 - Dy.997 - Sb.4380 (7ex). Flan laminé, légèrement voilé. Frappe légèrement tréflé au droit. Patine foncée.
Contrairement à l'exemplaire provenant de la VSO Albuquerque 28, n°289, ce douzain n'a pas de trèfle qui est le différent de Jean-Antoine Du Rieu (1550-1552). Seul le millésime 1550 est répertorié. Ceux de 1551 et de 1552 restent à retrouver. Nous n'avons pas les chiffres de fabrication pour ces douzains. Le V pointé, gothique jusqu'au règne de François Ier, est la marque de l'atelier de Villefranche-de-Rouergue . |
HENRI II |
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1165. Douzain aux croissants,
(31/03/1547-10/07/1559),
1551,
Caen, + et tour, 1.458.120 ex. (2025),
(Bill,
27 mm.,
11 h.,
2,50 g.).
(pd. th. 2,617 g.).
292°/°°
3 d. 16 gr. A.R.,
A/ +HENRICVS. 2. DEI. G. FRANCORV. REX. (Mm). Écu de France couronné accosté de deux H couronnées ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. R/ + SIT. NOMEN. DNI BENEDICTVM (Mm) 1551. Croix fleurdelisée, formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de deux H en 1 et 4 et de deux couronnelles en 2 et 3. M/Tour après REX et avant le millésime = Raymond Hermier (1550-1552), MG/ Point 16ème = Pierre Le Normand (1550-1552), C.1305 - M.2708 - L.835 - Dy.997 - Sb.4380 (16ex). Très bel exemplaire sur un flan large, éclaté à trois heures au droit.
Ce type avec la croisette sous le buste se rencontre pour les trois millésimes : 1550, 1551 et 1552 qui est de loin le plus rare . |
HENRI II |
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1166. Douzain aux croissants,
(31/03/1547-10/07/1559),
1555,
Paris : A et point 18ème, 171.360 (238),
(Bill,
25 mm.,
6 h.,
1,90 g.).
(pd. th. 2,617 g.).
292°/°°
3 d. 16 gr. A.R.,
A/ +HENRICVS. 2. DEI. G. FRANCOR. REX. Écu de France couronné accosté de deux H couronnés ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. R/ +SIT. NOMEN. DNI. BENEDICTVM. 1555 (Mm). Croix fleurdelisée, formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de deux couronnelles en 1 et 4 et de deux H en 2 et 3. M/Étoile dans un croissant après le millésime = Étienne Bergeron (1555-1559), C.1305 - L.835 - Dy.997 - Sb.4380 (3ex). Très bel exemplaire pour ce monnayage avec une jolie patine.
Étienne Bergeron était aussi le maître de la monnaie du Moulin. Il dut se démettre de ses fonctions à cause de ses convictions religieuses (R.P.R. = religion prétendue réformée, protestantisme) . |
HENRI II |
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1167. Douzain du Dauphiné aux croissants 2ème type,
(31/03/1547-10/07/1559),
1552,
Crémieu, couronnelle sous l'écu, 1.064.880 ex,
(Bill,
25 mm.,
9 h.,
2,49 g.).
(pd. th. 2,617 g.).
292°/°°
3 d. 16 g. A.R.,
A/ + HENRICVS. 2. DEI. G. FRANCORVM.REX. P. Écu de France-Dauphiné couronné accosté de deux croissants couronnés ; couronnelle à la pointe de l'écu. R/ +SIT. NOMEN. D. BENEDICTVM. 1552. P. Croix fleurdelisée, formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de deux dauphins couronnés en 1 et 4 et de deux H en 2 et 3. M/P en fin des légendes = Pierre De Luan (1551-1552), C.1310 - L.839 - Dy.1001 - Sb.4384 (5ex). Très bel exemplaire pour ce monnayage.
L'atelier de Crémieu est un atelier provisoire rouvert en 1551 et 1552. Il a fabriqué des douzains aux croissants normaux (Sb.4380) en 1551 et 1552 et des douzains du Dauphiné 2ème type en 1552 seulement. Le chiffre de fabrication est donné pour les deux millésimes. S. Sombart a pointé 11 pièces pour 1551 et 5 exemplaires pour 1552 pour le type du Dauphiné. Le type normal reste à retrouver pour le millésime 1552 . |
CATHERINE DE MÉDICIS |
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1168. Jeton AR 28,
(1519-1589),
c. 1559,
Paris,
(Ar,
28 mm.,
6 h.,
4,85 g.).
().
A/ CATHARINA . D: G. FRANCOR/. REGIN. Écu couronné parti de France et de Médicis. R/ + ARDOREM. EXTINCTA. TESTANTVR. VIVERE. FLAMMA. ". Pluie en forme de larmes tombant du ciel sur des pierres de chaux vive qui la vaporisent. F.11628 - LT.94, pl.2/13. Comme toujours pour les jetons, le symbolisme est bien plus riche que celui des monnaies de la même époque.
Ce jeton fut frappé après la mort d'Henri II quand Catherine était régente . |
MONNAIES V - Page n°146 | ||||||||||||
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