MONNAIES VII | ||||||||||||
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AQUITAINE - DUCHÉ D'AQUITAINE - ÉDOUARD LE PRINCE NOIR - (1362-1376) |
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922. Demi-gros,
c.1362-1364,
Figeac, F en fin de légende du droit,
2eém.,
(Ar,
24 mm.,
9 h.,
1,88 g.)
(
)
A/ + ED° PO° GnS° REGIS° AnGLIE F, (ponctuation par deux annelets pointés). Buste à mi-corps et à droite du Prince Noir, tenant une épée haute de la main droite ; le tout dans un polylobe perlé. R/ PRn-CPS - AQI-TAn ; légende extérieure : GLA. In E-XCELCIS - DO.ET.In-TRA.PAX. Grande croix coupant les deux légendes, cantonnée de douze besants posés en triangle trois par trois. Hewlett 1 var., p. 126 - E.176b var. - Elias 267 var.. Légères rayures au droit. Monnaie légèrement décentrée.
Les monnaies de l'atelier de Figeac sont rares ; il n'ouvrit qu'en 1362 avec les ateliers de Limoges et Poitiers . |
AQUITAINE - DUCHÉ D'AQUITAINE - ÉDOUARD LE PRINCE NOIR - (1362-1376) - (1362-1372) |
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923. Hardi,
c. 1368-1372,
Bordeaux, B final,
(Bill,
23,5 mm.,
6 h.,
1,06 g.)
(
)
A/ + ED' PO: GnS: - REG. AGLE B. Buste de face du Prince Noir sous un dais, tenant l'épée de la main droite et levant la main gauche. R/ (rose à 5 pétales) PRn-CPS (rose à 5 pétales) - AQIT-AnIE. Croix coupant la légende, cantonnée d'un lis aux 1 et 4 et d'un léopard aux 2 et 3. Bd. cf.513 - PA. cf.2949 à 2953 - E.202 - Elias 307a. Bel exemplaire, frappe molle au droit.
Le hardi est créé relativement tard, d'après Elias vers 1368. Le hardi d'argent a été créé en même temps que le hardi d'or et a dû être frappé concurremment avec la seconde émission du demi-gros et de l'esterlin d'Aquitaine . |
AQUITAINE - DUCHÉ D'AQUITAINE - ÉDOUARD LE PRINCE NOIR - (1362-1376) - (1362-1372) |
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924. Hardi,
La Rochelle, R dans la légende du droit,
(Bill,
18,5 mm.,
12 h.,
0,93 g.)
(
)
A/ + ED: PO: GnS - REG: AGLIE. Buste de face du Prince Noir sous un dais, tenant l'épée de la main droite et levant la main gauche. R/ (rose à 5 pétales) PRn-EPS (rose) R-AQIT/AnIE. Croix coupant la légende, cantonnée d'un lis aux 1 et 4 et d'un léopard aux 2 et 3. Bd. cf.513 - PA.3052 - E.206a - Elias 314. Bel exemplaire avec toutefois la croix du revers qui apparaît en négatif au droit. Légère échancrure à 5 heures.
Provient de la collection Verret avec son étiquette d'origine écrite à la plume. Le hardi est créé relativement tard, d'après Elias vers 1368. Le hardi d'argent a été créé en même temps que le hardi d'or et a dû être frappé concurremment avec la seconde émission du demi-gros et de l'esterlin d'Aquitaine. La ville de La Rochelle fut cédée aux Anglais suite au traité de paix de Brétigny ratifié à Calais le 24 octobre 1360. L'atelier de cette ville frappa rapidement, entre le 23 janvier et le 7 avril 1361, des léopards d'or au nom d'Édouard III . |
AQUITAINE - DUCHÉ D'AQUITAINE - ÉDOUARD LE PRINCE NOIR - (1362-1376) - (1362-1372) |
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925. Denier,
Bordeaux, B en fin de légende de droit,
(Bill,
18 mm.,
9 h.,
0,94 g.)
(
)
A/ + ED: PO: G[nS: REGIS:] AnGLIE: B. Champ écartelé d'un lis aux 1 et 4 et d'un léopard aux 2 et 3. R/ + PRnCPS [x] AQVITAnI[...]. Croix. Bd. - - PA.3091 - E.218a-b - Elias 330b. Flan court comme la plupart des deniers à ce type. Absence de patine sur le léopard du 3e canton. Beau relief au revers.
Des deniers du même type furent frappés dans les ateliers d'Agen, Figeac, Limoges, Poitiers et La Rochelle. D'après Elias ces deniers sont tous très rares (RR) ou très très rares (RRR) ; l'un d'eux, frappé à Figeac, est même unique (RRRR) . |
ITALIE - DUCHÉ DE MILAN - BARNABÉ ET GALÉAS II VISCONTI - (1355-1378) |
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926. Gros ou grosso da 2 soldi,
Milan,
(Ar,
24 mm.,
5 h.,
2,58 g.)
(
)
A/ + BERNABO. I. GALEAZ. VICECONIT, (premier N rétrograde, VICECONIT au lieu de VICECONTI). Guivre à gauche tenant un enfant dans sa gueule, accostée des lettres B et G, le tout dans un double quadrilobe cantonné de quatre roses à cinq pétales. R/ S AMBROSI' - MEDIOLANV. Saint Ambroise assis de face, tenant le fouet de sa main droite et la crosse de la main gauche, coupant la légende en bas. CNI 9-35 - Neg/Var.79. Bel exemplaire avec un flan toutefois légèrement taché à 1 heure au droit.
La guivre est la vipère en latin ; c'est aussi un serpent fantastique ou héraldique qui figurait dans les armes de la famille Visconti. Saint Ambroise (340-397) est le saint de Milan dont il fut l'évêque de 374 à sa mort. Il s'opposa à Symmaque, aux païens et au maintien de l'Autel de la Victoire dans le Sénat en 384. Il baptisa également saint Augustin . |
DAUPHINÉ - DAUPHINS DU VIENNOIS - CHARLES (FUTUR CHARLES V) - (1349-1364) - (1349-1364) |
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927. Sizain ou petit dauphin d'argent,
(Bill,
20 mm.,
3 h.,
1,33 g.)
(
)
A/ [+ PRI]MO G. FRANCOR. REG. KROL au centre, au-dessus un lis entre deux annelets, au-dessous un dauphin entre deux annelets. R/ +. [DAL]PhNS - VIENESIS, (N et E liés). Croix latine fleurdelisée dont le pied coupe la légende en bas. Bd.1067 (5f.) - PA. cf.4900-4901 var. (109/5). Flan un peut court avec une légère faiblesse de frappe, sinon bel exemplaire.
Cette monnaie n'a pu être frappée après 1364, puisque Charles, le futur roi de France Charles V (1364-1380) indique sa filiation au droit, ce qu'il ne fera plus après son accession au trône. La légende du droit commence dans le champ et signifie une fois développée "Karolus Primo genitus Francorum regis" (Charles, premier fils du roi des Francs) . |
CHARLES V LE SAGE - (8/04/1365-16/09/1380) |
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928. Franc à pied,
20/04/1365,
(Or,
28 mm.,
2 h.,
3,78 g.)
(pd. th. 3,824 g.
titre 1000°/°°
taille 1/64 marc, 20 st.. ,
24 kar.,
pied 24e, )
A/ KAROLVSx DIx GR - FRAnCORVx REX, (ponctuation par un simple sautoir). Charles V, couronné, debout sous un dais gothique accosté de lis, portant une cotte d'armes fleurdelisée par-dessus sa cotte de mailles, tenant l'épée haute de la main droite et la main de justice de la gauche. R/ + XPC* VINCIT* XPC* REGNAT* XPC* IMPERAT, (N rétrograde, ponctuation par une rose à cinq pétales). Croix tréflée avec quadrilobe anglé en cour contenant un point, cantonnée d'un lis aux 1 et 4 et d'une couronnelle aux 2 et 3, dans un quadrilobe anglé accosté de lis. C.457 - L.371 - Dy.360. Très bel exemplaire avec frappe vigoureuse. Léger décentrage au revers.
Cette monnaie portait dans les textes le nom de "denier d'or aux fleurs de lis", mais le peuple lui substitua celui plus évocateur de "franc à pied" en contrepoint du "franc à cheval" de son père . |
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