MONNAIES VII | ||||||||||||
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LORRAINE - CITÉ DE METZ - ANONYMES - (XVIe siècle) |
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1146. Bugne,
sd., (1532-1581),
Metz,
(Bill,
18,5 mm.,
9 h.,
0,93 g.)
(pd. th. 1,064 g.
)
A/ S'° STEP - h'° PROThO'. Saint Étienne agenouillé à gauche, nimbé et vêtu de la chasuble, coupant la légende en haut. R/ MOn-ETA - MET-EnS'°. Grande croix coupant la légende, cantonnée de quatre étoiles à 5 rais. Bd.1655 (5f.) - W.II/F/f/3. Exemplaire avec une belle patine de collection. Beau portrait.
La bugne ou tiercelle est mentionnée dans une ordonnance de 1511 comme valant 10 deniers. En réalité, elle court comme l'indique son second nom pour 4 deniers ou un tiers de gros. Cette pièce aurait été frappée dès la fin du XIVe siècle. Le style est encore médiéval avec certaines lettres onciales : elle aurait été frappée entre 1532 et 1581 . |
LORRAINE - ÉVÊCHÉ DE METZ - ROBERT DE LENONCOURT (83ème évêque) - (1551-1555) - (1551-1555) |
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1147. Bugne 2e type,
sd., (1552-1553),
Vic-sur-Seille,
(Bill,
18 mm.,
6 h.,
0,94 g.)
(
)
A/ STEPH - METENS. Saint Étienne à genoux à gauche, la tête nimbée, une étoile dans le nimbe et sous les genoux. R/ MON - EPI - MET-ENS. Croix coupant la légende et cantonnée de quatre étoiles à 5 rais. Bd.- - W.II/E/z/15. Exemplaire sur un flan irrégulier. Haut relief.
La bugne ou tiercelle est mentionnée dans une ordonnance de 1511 comme valant 10 deniers. En réalité, elle court comme l'indique son second nom pour 4 deniers ou un tiers de Gros. Cette pièce aurait été frappée dès la fin du XIVe siècle. Robert de Lénoncourt avait racheté contre l'avis des Messins et pour 4.000 francs le droit de monnayage sur l'atelier, néanmoins, il ne frappa jamais à Metz. Cette bugne est une imitation de la bugne municipale (cf. MONNAIES III/681) . |
LORRAINE - DUCHÉ DE LORRAINE - FRANÇOIS Ier - (1544-1545) |
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1148. Denier,
Nancy,
(Bill,
18,5 mm.,
6 h.,
1,11 g.)
(
)
A/ + FRAnCISCVS. D. G. LOTO. Écu couronné mi parti de Lorraine et de Bar. R/ + mOnETA. F-ACTA. nAn. Épée posée en pal coupant la légende en bas. S. (17/4) - R.1443. Flan légèrement taché au droit, à droite de l'écu. Léger point d'oxydation superficiel à la pointe de l'épée.
De Saulcy indique que "les monnaies du duc François I sont toutes rares et cela se conçoit facilement quand on pense qu'elles n'ont pu être frappées que pendant les mois qui séparèrent le 14 septembre 1544 du 12 juin 1545". Cet auteur ne mentionne que huit monnaies pour le règne de François Ier . |
HENRI II - (31/03/1547-10/07/1559) |
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1149. Double henri d'or, 2e type,
1558,
La Rochelle, H en cour de la croix du revers et point 9e au revers,
(Or,
28 mm.,
6 h.,
7,18 g.)
(pd. th. 7,306 g.
titre 958°/°°
taille 1/33 1/2 marc, 5 £t. ou 100 st.. ,
23 kar.,
)
A/ REX. HERCVS (Mm). II. D. G. F.RANCOR. Buste d'Henri II à droite, cuirassé, tête nue, avec l'armure damasquinée, coupant la légende en bas. R/ (soleil à 6 rayons) DVM. TOTVM. COMPLEAT. ORBEM. 1558. Croix formée de quatre H couronnées, cantonnée de quatre lis ; une H en cour. M/Hure de sanglier après HERCVS = Pierre le Grand (1554-1566), C. - - L.812 - Dy.974 - Sb.4980 (2 ex.). Flan large avec un listel complet.
Cet exemplaire provient peut-être de la coll. LUNEAU (n°720). Exemplaire de MONNAIES I, n° 415. Monnaie de même coin de droit que l'exemplaire de la collection Marchéville, n° 2614. Pour 1558, nous avons 74 henris mis en boîte. Ce chiffre comprend des doubles henris des deux types, (L.809 et 812) des henris (L.810 et 813) et des demi-henris d'or (L.811). Spooner indique une production équivalant à 37.130 livres tournois représentant la fabrication de 14.852 pièces pour 14.800 pièces en théorie. Sur ce nombre combien de doubles Henri fautifs ont-ils été frappés ? D'après Jean Lafaurie, moins de 200 pièces. D'autre part, cet auteur note des liaisons de coins de droit fautés entre les deux types de doubles henris (cf. coll. Marcheville 2614 et coll. Bordeaux 953). Notre exemplaire confirme cette liaison puisqu'il est de même coin de droit que ces deux exemplaires. Ce coin était toujours utilisé en 1559 à La Rochelle, pour la frappe de doubles henris d'or du 1er type. Nous n'avons aucune explication quant au fauté de la légende de droit. Plusieurs exemplaires étant connus, ils n'ont pas été refondus à l'atelier et ont été mis en circulation . |
HENRI II - (31/03/1547-10/07/1559) |
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1150. Teston à la tête couronnée,
1552,
Lyon, D à la pointe de l'écu, point 12e au droit et au revers et trèfle en fin des légendes, 161.338 ex., (351,5),
(Ar,
30 mm.,
4 h.,
9,42 g.)
(pd. th. 9,59 g.
titre 898°/°°
taille 1/25 1/2 marc, 136 dt.. ,
11 d. 6 gr. A.R.,
)
A/ + HENRICVS. 2. DEI. GRA. FRANCO.R. REX. (Mm). (trèfle). Buste d'Henri II à droite cuirassé, portant la couronne fermée. R/ + XPS. VINCIT. XPS. REGNAT. XPS. IPRAT. 1552. (Mm) (trèfle). Écu de France couronné, accosté de deux H couronnées ; un D à la pointe de l'écu. M/F en fin des légendes = François Guilhem (1538-1553), C. 1264 (dessin = piéfort de 1265) - L.819 (1er type) - Mar.2639 (100 f.) - Dy.981 (1er type). Frappe un peu décentrée au droit. Flan large, mais irrégulier.
Le chiffre de production donné par Stéphan Sombart comprend des demi-testons au même type ainsi que testons et demi-testons à la tête nue du 1er type (Sb.4558 et Sb.4560) et des testons et demi-testons à la tête nue du 5e type (Sb.4572 et Sb.4574) ; il en est de même pour le chiffre de mise en boîte donné par Jean Lafaurie. Le teston à la tête couronnée, frappé à partir de 1549, est le premier type de teston frappé sous Henri II. À partir de 1551 des testons avec une tête nue seront frappés concurremment au type à la tête couronnée . |
HENRI II - (31/03/1547-10/07/1559) |
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1151. Demi-teston à la tête nue, 1er type,
1557/6,
Rouen, B à la pointe de l'écu, point 15e au droit et au revers, 26.392 ex., (57,5),
(Ar,
26 mm.,
11 h.,
4,70 g.)
(pd. th. 4,795 g.
titre 898°/°°
taille 1/51 marc, 68 dt. ,
11 d. 6 gr. A.R.,
)
A/ HENRICVS. II. D. G. FRAN. REX. Buste cuirassé de Henri II à droite. R/ + XPS. VINCIT (Mm) XPS. REGNT. XPS. IMP. 1557. Écu de France couronné accosté de deux H couronnées ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. M/Calice après VINCIT = Nicolas de Lisle (1551-1565), C.1290 - L.822 (2e type) - Dy.984 (2e type) - Sb.4560 (2 ex.). Jolie patine de médaillier. Léger trèflage au début de la légende du droit.
Cet exemplaire vient de la VSO.64 Albuquerque, n° 73. Les chiffres de fabrication et de mise en boîte sont exprimés en testons et comprennent des testons à la tête nue du 1er type (Sb.4558), des demi-testons au même type comme notre exemplaire (Sb.4560), ainsi que des testons à la tête nue du 3e type (Sb.4566) qui ont une cuirasse damasquinée comme l'exemplaire n°2664 de la collection Marchéville. Sur notre exemplaire le 7 du millésime a été regravé sur un 6. Cette pratique permettait la réutilisation de coins d'années antérieures qui n'étaient pas encore complètement usés . |
HENRI II - (31/03/1547-10/07/1559) |
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1152. Teston à la tête nue, 5e type,
1556,
Toulouse, M à la pointe de l'écu et point 5e au droit et au revers, 285.727 ex., (622,5),
(Ar,
29,5 mm.,
7 h.,
9,16 g.)
(pd. th. 9,598 g.
titre 898°/°°
taille 1/25 1/2 marc, 136 dt.. ,
11 d. 6 gr. A.R.,
)
A/ HENRICVS. II. D. G. FRANCO. REX. Buste cuirassé de Henri II à droite ; un point sous le buste. R/ .(Mm). XPS. VINCIT. XPS. REG. XPS. IMPERAT. 1556. Écu de France couronné accosté de deux H couronnées ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu. M/R en début de légende de revers et point sous le buste = Jean Robert (1555-1561), C.1266 - L.821 - Dy.983 - Sb.4572 (24 ex.). Beau portrait. Flan large et complet. Frappe légèrement décentrée vers le haut au revers.
Les chiffres de fabrication et de mise en boîte sont exprimés en testons. Ils comprennent des demi-testons au même type (Sb.4574) . |
MONNAIES VII | ||||||||||||
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