MONNAIES VII | ||||||||||||
228 | 229 | 230 | 231 | 232 | 233 | 234 | 235 | 236 | 237 | 238 |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Tête laurée |
||||
1858. 2 francs,
1847,
Paris, A, 798.285 ex.,
(Ar,
27 mm.,
6 h.,
9,98 g.)
(pd. th. 10,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/100 kilo. ,
)
A/ LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS.. Tête de Louis Philippe à droite, coiffée d'une couronne de chêne ; signé DOMARD F. au-dessous. R/ 2 / FRANCS / Main indicatrice / 1847 / levrette / A. dans une couronne formée à gauche d'une branche de laurier et à droite d'une branche d'olivier. tranche : striée, M/Main indicatrice = Charles Louis Dierickx (1845-1860), GG/ Tête de levrette à droite sous la couronne = Jean Jacques Barre (1843-1855), G/ DOMARD = Joseph François Domard (1792-1858), F.260/122. Superbe exemplaire avec un très bel aspect et une jolie patine avec des reflets bleus et roses. Pièce légèrement brillante d'un ancien nettoyage encore visible sous la patine. Deux très petits coups sur la tranche, une infime rayure derrière la tête.
Cette monnaie a été frappée entre le 14 janvier et le 28 décembre en 69 délivrances. Cet exemplaire présente une minuscule cassure de coin allant de l'arrière du cou au P de Philippe en suivant la base de la légende . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Tête laurée |
||||
1859. 2 francs,
1847,
Paris, A, 798.285 ex.,
(Ar,
27 mm.,
6 h.,
10.02 g.)
(pd. th. 10,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/100 kilo. ,
)
A/ LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS.. Tête de Louis Philippe à droite, coiffée d'une couronne de chêne ; signé DOMARD F. au-dessous. R/ 2 / FRANCS / Main indicatrice / 1847 / levrette / A. dans une couronne formée à gauche d'une branche de laurier et à droite d'une branche d'olivier. tranche : striée, M/Main indicatrice = Charles Louis Dierickx (1845-1860), GG/ Tête de levrette à droite sous la couronne = Jean Jacques Barre (1843-1855), G/ DOMARD = Joseph François Domard (1792-1858), F.260/122. Superbe exemplaire sans patine, très légères traces de manipulation et de circulation, légère trace de nettoyage.
Cette monnaie a été frappée entre le 14 janvier et le 28 décembre en 69 délivrances. Cet exemplaire présente deux minuscules cassures de coin l'une sur la base du cou et l'autre entre DES et FRANÇAIS . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Compagnie des houillères et fonderies de l'Aveyron |
||||
1860. Jeton octogonal AR.35, mines de Decazeville,
1826,
(Ar,
35,5 mm.,
12 h.,
17,98 g.)
(
)
A/ COMPAGNIE DES HOUILLÈRES ET FONDERIES DE L'AVEYRON à l'exergue. Hotte en briques, martinet, bascule, machine à vapeur. R/ ORDONNANCE DU ROI DU 28 JUIN 1826. Haut fourneau et pompe primitive dans un paysage de montagne parcouru de sentiers, signé Tiolier contre le listel. tranche : lisse, Ancre et C entrelacés (tréflé), G/ N TIOLIER = Nicolas Pierre Tiolier (1784-1853), Florange "Jetons et médailles des mines françaises" n°101. Superbe exemplaire avec une très jolie patine grise légère, d'infimes traces de manipulation.
Jeton typique du début de la révolution industrielle en France, commencée tardivement suite à la catastrophe révolutionnaire. La représentation des outils et des sites est utilisée plus que les allégories qui n'apparaîtront que plus tard lorsque les pionniers auront cédé la place aux financiers. Ce jeton provient, d'après Florange, de la ville de Decazeville, véritable ville champignon poussée sur un humble hameau appelé Lasalle. Elle fut rebaptisée du nom du duc Decazes (1784-1860) qui consacra la fin de sa vie et une part importante de son action politique à promouvoir le développement industriel du pays. Notre exemplaire, avec le poinçon ancre et C entrelacés, différent de Jean-Pierre Collot, a été frappé entre 1826 et 1842 . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Société anonyme des mines de houille de Montrelais |
||||
1861. Jeton octogonal AR 33, houillères de Montrelais,
1828,
(Ar,
33,5 mm.,
12 h.,
16,78 g.)
(
)
A/ SOCIÉTÉ ANONYME DES MINES DE HOUILLE DE MONTRELAIS. en six lignes. R/ ORDONNANCE ROYALE / DU 17 FÉVRIER 1828 / CAQUÉ en exergue. Tête de puits de mine avec les cordes de traction des bennes s'enroulant sur un énorme cylindre mu par une machine à vapeur installée dans un bâtiment. tranche : lisse, lampe antique (1832-1841), G/ Auguste Caqué (1793-1881), Florange "Jetons et Médailles des mines françaises" n° 67. Pas d'usure significative mais de nombreuses traces de manipulations, patine noire au droit et grise au revers, de petits chocs sur les listels.
Florange n'illustre pas ce très rare jeton qu'il ne connaît, d'après son livre, que par les répertoires de frappes de la Monnaie de Paris qui signalent un tel jeton frappé en 1837. Le bourg de Montrelais, dans l'arrondissement d'Acenis en Loire-Inférieur ne comptait que 2.000 habitants vers 1880. Notre exemplaire, qui porte un poinçon lampe antique, donc entre 1832 et 1841, fait partie de la première - et probablement unique - émission . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Société des mines houillères de la Béraudière |
||||
1862. Jeton AR 32, houillères de la Béreaudière,
1840,
(Ar,
32 mm.,
12 h.,
15,03 g.)
(
)
A/ SOCIÉTÉ DES MINES HOUILLÈRES DE LA BÉRAUDIÈRE / 30 JANVIER 1840. autour et dans un cercle. R/ Anépigraphe. Tête de puits de mine avec un seau et une corde dans un paysage montagneux, signé LEVEQUE Ft. tranche : lisse, lampe antique (1832-1841), G/ Pierre Lévêque (1780-1845), Florange "Jetons et Médailles des mines françaises" n° 63. Splendide exemplaire sans presque aucune trace de manipulation. Superbe patine grise avec des zones rouges autour du listel et des reflets roses, bleus et verts.
Florange n'illustre pas ce très rare jeton dont il ne donne dans son livre qu'une vague référence de frappe vers "1840 ou 1841". Le lieu-dit, dans l'arrondissement de Saint-Étienne, est suffisamment obscur pour n'être cité dans aucun des "Larousse" du siècle dernier. Notre exemplaire, qui porte un poinçon lampe antique, donc entre 1832 et 1841, fait partie de la première - et probablement unique - émission . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Chambre des Députés |
||||
1863. Médaille parlementaire AR 52,
1844,
(Ar,
52 mm.,
12 h.,
72,27 g.)
(
)
A/ LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS.. Tête de Louis Philippe à droite coiffée de la couronne de chêne ; signé PETIT F. au-dessous. R/ CHAMBRE// DES DÉPUTÉS ; à l'exergue, SESSION//1844. La France debout de face, radiée et drapée tenant la Loi sur un autel, entourée de Mercure et de la Félicité à gauche et à droite la Concorde et Apollon ; signé PETIT INV. - ET FECIT. en creux poupe (1842-1845), M/lisse, G/ Louis Michel Petit (1791-1844), Forrer IV/466. Médaille sans patine ayant conservé son brillant de frappe lui donnant un aspect de flan bruni avec les champs brillants et les reliefs mats. Infimes petites marques de manipulation dans le champ du droit et début de frottement sur les parties les plus e.
Cette médaille a été gravée pour la session du 12 juin 1842 au 16 juillet 1846. La Chambre comptait 549 députés depuis la loi du 19 avril 1831, élus pour 5 ans. En 1845, il y avait 172.000 électeurs. Cette médaille a été frappée après le 21 mars 1843 puisqu'elle porte le poinçon poupe d'Albin-Étienne de Cambry à partir du 21 mars 1843 . Il semble probable que l'un des 549 députés négligea de faire graver son nom sur sa médaille pour la session de 1844 . |
LOUIS PHILIPPE Ier ROI DES FRANÇAIS - (9/08/1830-24/02/1848) Mémorial de Napoléon Ier |
||||
1864. Médaille du retour des cendres de Napoléon Ier AR 63,
1840,
(Ar,
63 mm.,
12 h.,
130,05 g.)
(
)
A/ SAINT-HÉLÈNE V MAI - MDCCCXXI / à l'exergue en quatre lignes : JE DESIRE QUE MES CENDRES REPOSENT/ SUR LES BORDS DE LA SEINE,/ AU MILIEU DE CE PEUPLE FRANÇAIS/ QUE J'AI TANT AIMÉ. Buste mortuaire de Napoléon Ier reposant sur un oreiller du catafalque regardant vers le ciel. R/ S.A.R. LE PRINCE DE JOINVILLE COMMANDANT DE L'EXPÉDITION/ à l'exergue en quatre lignes : PASSAGE A ROUEN/ DES RESTES MORTELS/ DE L'EMPEREUR NAPOLÉON/ LE X DECEMBRE MDCCCLX. Vue d'un bateau passant devant un pont richement décoré avec au fond la tour de la cathédrale de Rouen. tranche : lisse, GG/ en creux poupe (1842-1845), G/ DEPAULIS = Alexis Joseph Depaulis (1790-1867), F.I, p.557. Magnifique exemplaire avec au droit une patine métallique gris tirant sur le violet. Infimes traces d'usure sur les parties les plus en relief de la couronne de l'empereur et du linceul avec un aspect lissé. Au revers patine très légère avec des reflets.
Napoléon Ier était mort le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène. Certains pensent qu'il aurait pu être assassiné. Il fut inhumé le 9 mai 1821 dans la vallée des Géraniums. La légende napoléonienne pouvait commencer. Louis-Philippe va essayer de récupérer l'héritage napoléonien alors que le 6 août Louis-Napoléon débarque à Boulogne et rate son coup d'État. Le 15 février 1840, la Chambre des Députés, à la demande du roi, avait accepté de voter un million de francs-or de budget pour ramener en France les cendres de l'empereur. L'expédition militaire est confiée au Prince de Joinville (1818-1900), fils de Louis Philippe, qui s'embarque sur la Belle-Poule et exhume les restes de Napoléon le 15 octobre. Le corps sera déposé sous le dôme des Invalides le 15 décembre 1840 après avoir traversé tout Paris et être passé sous l'Arc de Triomphe. Depuis, l'Aigle repose dans la crypte des Invalides sous un monceau de drapeaux et de victoires. En 1940, sur ordre d'Hitler, l'Aiglon est venu rejoindre son père pour l'éternité. Notre médaille commémore l'arrivée à Rouen du convoi mortuaire . |
MONNAIES VII | ||||||||||||
228 | 229 | 230 | 231 | 232 | 233 | 234 | 235 | 236 | 237 | 238 |