MONNAIES VII
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TUNISIE - ABDUL MEIJID - (AH 1255-1279/ 1839-1861)
Mohammed Bey - (AH 1272-1276/ 1855-1859)
5 piastres  en argent 1929. 5 piastres en argent, AH 1274 = 1856, Tunis, (Ar, 33 mm., 12 h., 15,58 g.) (pd. th. 16,00 g. )
A/ Légende. dans une couronne formée de deux palmes.
R/ Légende et millésime. dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
tranche : cannelée, KM.121, p.1020. Bel exemplaire avec une patine légèrement granuleuse à reflets orangés. Petite faiblesse de frappe au revers sur la couronne.
RR. SUP 55

3800FF.

5500FF.


Les pièces de 5 piastres furent seulement fabriquées trois années consécutives de AH 1272 à 1274 .

Depuis 1574, la Tunisie était vassale des Ottomans. Hussein ibn Ali devint bey de Tunisie en 1705. La dynastie devait régner sur le pays jusqu'en 1957. Le prédécesseur de Mohammed Bey, Ahmed Bey (1837-1855) voulut s'émanciper de la tutelle turque et s'appuya sur la France. Il modernisa le pays et abolit l'esclavage. Le règne de Mohammed Bey marqua une réaction contre cette politique d'ouverture. Il se déclara vassal de la Sublime porte et envoya des troupes pendant la Guerre de Crimée pour lutter contre les Russes. À l'intérieur, il promulgua en 1857 le Pacte fondamental qui garantissait la sécurité des biens et des personnes, instituait l'égalité devant l'impôt et proclamait la liberté du commerce ce qui semblait révolutionnaire pour un pays musulman. Son successeur, Mohammed es Sadok Bey devait continuer cette politique, mais devait échouer sur le plan économique. Il serait le dernier bey indépendant avant la mise en place du protectorat français en 1882 .

TUNISIE - ABDUL MEIJID - (AH 1255-1279/ 1839-1861)
Mohammed Bey - (AH 1272-1276/ 1855-1859)
4 piastres  en argent 1930. 4 piastres en argent, AH 1272 = 1855, Tunis, (Ar, 31 mm., 12 h., 12,34 g.) (pd. th. 12,80 g. )
A/ Légende. dans une couronne formée de deux palmes.
R/ Légende et date. dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
tranche : cannelée, KM.120, p.1020. Infimes petits plats sur le listel au droit. Jolie patine. Infimes petites traces de manipulation au droit et au revers. Type très difficile à trouver en bon état de conservation.
RR. TTB 50

2000FF.

3000FF.


Les pièces de 4 piastres furent seulement fabriquées en 1272 .

Depuis 1574, la Tunisie était vassale des Ottomans. Hussein ibn Ali devint bey de Tunisie en 1705. La dynastie devait régner sur le pays jusqu'en 1957. Le prédécesseur de Mohammed Bey, Ahmed Bey (1837-1855) voulut s'émanciper de la tutelle turque et s'appuya sur la France. Il modernisa le pays et abolit l'esclavage. Le règne de Mohammed Bey marqua une réaction contre cette politique d'ouverture. Il se déclara vassal de la Sublime porte et envoya des troupes pendant la Guerre de Crimée pour lutter contre les Russes. À l'intérieur, il promulgua en 1857 le Pacte fondamental qui garantissait la sécurité des biens et des personnes, instituait l'égalité devant l'impôt et proclamait la liberté du commerce ce qui semblait révolutionnaire pour un pays musulman. Son successeur, Mohammed es Sadok Bey devait continuer cette politique, mais devait échouer sur le plan économique. Il serait le dernier bey indépendant avant la mise en place du protectorat français en 1882 .

SAVOIE
Société Centrale d'Agriculture de Chambéry
Médaille AR 41 1931. Médaille AR 41, 1857, (Ar, 41 mm., 12 h., 33,89 g.) ( )
A/ SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE FONDÉE À CHAMBÉRY LE 19 AVRIL 1857 ; à l'exergue en deux lignes : SOUS LE RÈGNE DE S. M./ VICTOR EMMANUEL II.. Gerbe, fruits, ruche, branches d'arbres artistiquement posés ; signé G. FERRARIS F. à l'exergue.
R/ UNION ET PROGRÉS (sic !) ; en petit : EX MUNIFICENTIA COMITIS PILLET-WILL. Au centre couronne de laurier.
G/ G. Ferraris, F. - -. Magnifique exemplaire avec seulement deux infimes petites rayures au revers. Flan bruni avec les sujets mats et le champ brillant.
R. FDC 65

1100FF.

1900FF.


Nous sommes en présence d'une médaille de société agricole, l'un des thèmes de collection les plus courants du XIXe siècle. Pourtant, cette médaille est très rare. Elle a été frappée pour le royaume de Sardaigne avant le rattachement de la Savoie à la France en 1860. Elle est dédiée au roi Victor-Emmanuel II et a été fabriquée par la ville de Chambéry, grâce à la générosité du comité Pillet-Will, richissimes investisseurs de l'époque qui avaient déjà compris les vertus d Les auteurs du Franc et Laurent Schmitt ont déjà rencontré ce nom dans les registres de la Monnaie de Paris au début des années 1840. Plusieurs fois, à la demande de la Maison Pillet-Will, mais aussi de la Maison Rotschild, des pièces d'un quart, demi e 1 franc ont été envoyées entre autres à l'Ile Maurice, colonie anglaise à l'époque, pour servir de numéraire local .

Chambéry fut pendant une longue période la capitale du comté, puis du duché de Savoie avant de se voir détrônée par Turin. La Savoie fut rattachée à la France en 1792, mais rendue au roi de Piémont en 1815. Lors de la guerre, austro-franco-piémontaise, Napoléon III, qui venait d'enlever le Milanais aux Autrichiens, décida de l'échanger contre la Savoie et le comté de Nice à condition qu'un plébiscite y soit organisé et se montre favorable au rattachement à la France. Le traité franco-sarde de Turin du 24 mars 1860 concrétisa cette cession, bientôt confirmée par les électeurs .

PRINCIPAUTÉ DE MONACO - CHARLES III - (1856-1889)
100 francs or 1932. 100 francs or, 1886, Paris, A, 15.000 ex, (Or, 35 mm., 6 h., 32,26 g.) (pd. th. 32,25 g. titre 900°/°° )
A/ CHARLES III PRINCE DE MONACO. Tête nue à droite ; dessous PONSCARME et A.
R/ CENT - FRANCS 1886. Écu aux armes de Monaco posé sur un manteau couronné.
M/Corne d'abondance = Régie de la Monnaie (depuis 1880), GG/ Faisceau = Jean Lagrange (1880-1896), G/ François Ponscarme (1827-1903), G.106 - KM.99 p.837 - F.11. Patine donnant l'impression d'être légèrement sablée ou frappée sur un flan mat. Un infime petit coup sur la tranche, visible au revers. Exemplaire très convenable pour cette émission difficile à trouver Superbe.
R. TTB 45

2000FF.

2800FF.


Au total, 35.000 pièces de 100 francs furent frappées en 1882, 1884 et 1886. Ces pièces servaient à la table de jeu du casino .

Charles III (1818-1889) est le fils de Florestan Ier. Il succède à son père en 1856 et crée l'ordre de Charles III en 1858. Après la victoire franco-sarde de 1859 et la cession du comté de Nice en 1860, il se retrouve coincé entre la France et l'Italie. Le 2 février 1861, par une convention avec la France, il vend Menton et Roquebrune pour 400 millions de francs et signe une convention douanière avec la France. La construction du Casino en 1863, l'arrivée du chemin de fer et la construction de Monte-Carlo en 1866 vont permettre de sauver Monaco et d'en faire une principauté moderne. L'opéra, ouvre de Garnier comme celui de Paris, est inauguré en 1879. Charles III meurt en 1886 et son fils Albert Ier lui succède .

PRINCIPAUTÉ DE MONACO - ALBERT Ier - (1886-1922)
100 francs or 1933. 100 francs or, 1895, Paris, A, 20.000 ex, (Or, 35 mm., 6 h., 32,23 g.) (pd. th. 32,25 g. titre 900°/°° )
A/ ALBERT I PRINCE - DE MONACO. Tête nue d'Albert Ier à gauche ; signé O. Roty.
R/ DEO JVVANTE// 18-95/ CENT FRANCS. Écu couronné dans une couronne formée d'une palme et une branche d'olivier.
tranche : cannelée, M/Corne d'abondance = Régie de la Monnaie (depuis 1880), GG/ Faisceau = Jean Lagrange, G/ Louis Oscar Roty (1846-1911), G.108 - KM.105 p.837 - F.13. Nombreuses marques de manipulation dans le champ du droit. Joli revers. Exemplaire convenable pour cette frappe toujours très plate.
TTB 40 / TTB 45

2200FF.

3200FF.


Au total, 85.000 pièces d'or furent frappées en 1891, 1895, 1896, 1901 et 1904. Frappées pour les besoins du casino et du tourisme elles ont souvent été gardées en souvenir .

Albert Ier (1848-1922) fut un grand explorateur. Il fit construire le Musée océanographique .

PRINCIPAUTÉ DE MONACO - ALBERT Ier - (1886-1922)
100 francs or 1934. 100 francs or, 1896, Paris, A, 20.000 ex, (Or, 35 mm., 6 h., 32,23 g.) (pd. th. 32,25 g. titre 900°/°° )
A/ ALBERT I PRINCE - DE MONACO. Tête nue d'Albert Ier à gauche ; signé O. Roty.
R/ DEO JVVANTE// 18-96/ CENT FRANCS. Écu couronné dans une couronne formée d'une palme et une branche d'olivier.
tranche : cannelée, M/Corne d'abondance = Régie de la Monnaie (depuis 1880), GG/ Faisceau = Jean Lagrange, G/ Louis Oscar Roty (1846-1911), G.108 - KM.105 p.837 - F.13. Une rayure sur le cou. Nombreuses marques de manipulation au droit surtout, mais aussi au revers. Exemplaire néanmoins plaisant.
TTB 40

2200FF.

2800FF.


Au total, 85.000 pièces d'or furent frappées en 1891, 1895, 1896, 1901 et 1904. Frappées pour les besoins du casino et du tourisme elles ont souvent été gardées en souvenir .

Albert Ier (1848-1922) fut un grand explorateur. Il fit construire le Musée océanographique .

TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940)
Type Génie - Dupré
100 francs or 1935. 100 francs or, 1879, Paris, A, 38.601 ex., (Or, 35 mm., 6 h., 32,25 g.) (pd. th. 32,258 g. titre 900°/°° taille 1/31 kilo. , )
A/ RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Génie debout à droite, gravant le mot CONSTI/TUTION sur une table posée sur un cippe, accosté d'un faisceau surmonté d'une main de Justice à gauche et d'un coq à droite ; signé A.B. et Dupré cursif dessous.
R/ LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ /A. 100/ FRANCS/ 1879 dans une couronne de chêne.
tranche : inscrite en relief ***** DIEU* PROTEGE* LA* FRANCE (B), M/Abeille à gauche du A = Alfred Renouard de Bussière (1860-1879), GG/ Ancre = Albert-Désiré Barre (1855-1878), G/ Dupré cursif sous le génie = d'après Augustin Dupré (1748-1833), F.552/2. Un petit coup sur la tranche visible au revers. Marques importantes de manipulation au droit et au revers dues plutôt aux méthodes de stockage qu'à la circulation de cette pièce.
R. TTB 45

2500FF.

3500FF.


Cette pièce a été fabriquée suite aux lois des 20 juin 1871 et 5 août 1874. Les 38.601 pièces de 100 francs ont été frappées du 3 au 6 février, du 4 au 12 juillet, les 24 et 31 octobre au cours de 22 délivrances. Notre exemplaire porte comme différent de Graveur Général le différent "ancre normale" d'Albert-Désiré Barre qui était en poste jusqu'au 31 décembre 1878 et non pas le différent "ancre barrée" d'Auguste Jean Barre qui était en poste en 1879. Elle a certainement été fabriquée entre le 3 et le 6 février. Cette monnaie complètement inédite et non répertoriée est incluse dans le FRANC III (F.542/2). Les pointages effectués pour le FRANC III montre que l'on trouve une ancre normale pour deux ancres barrées .

Thiers est renversé par les monarchistes le 24 mai 1873 et remplacé par le maréchal Mac Mahon. Le mandat de président est porté à sept ans par l'Assemblée. La tentative de rétablissement de la Monarchie en la personne d'Henri V échoue, car ce dernier refuse de renoncer au drapeau blanc. Les lois constitutionnelles votées le 30 novembre 1875 ne seront plus modifiées jusqu'à 1940 ; elles apportent une relative stabilité politique et écartent le rétablissement monarchique. Le conflit législatif de 1877, qui oppose Jules Simon et le duc de Broglie, tourne à l'avantage des républicains. L'Exposition Universelle de 1878 a lieu au Trocadéro. Le téléphone fait son apparition à Paris en 1879. Mac Mahon, en conflit avec l'Assemblée, démissionne ("se soumettre ou se démettre"). Jules Grévy est élu à sa place. Gambetta devient Président de la Chambre des Députés. Le prince impérial, fils de Napoléon III, est massacré par les Zoulous sous l'uniforme anglais. Le 14 juillet devient fête nationale en 1880 .

TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940)
Type Génie - Dupré
100 francs or 1936. 100 francs or, 1879, Paris, A, 38.601 ex., (Or, 35 mm., 6 h., 32,27 g.) (pd. th. 32,258 g. titre 900°/°° taille 1/31 kilo. , )
A/ RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Génie debout à droite, gravant le mot CONSTI/TUTION sur une table posée sur un cippe, accosté d'un faisceau surmonté d'une main de Justice à gauche et d'un coq à droite ; signé A.B. et Dupré cursif dessous.
R/ LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ /A. 100/ FRANCS/ 1879 dans une couronne de chêne.
tranche : inscrite en relief ***** DIEU* PROTEGE* LA* FRANCE (B), M/Abeille à gauche du A = Alfred Renouard de Bussière (1860-1879), GG/ Ancre barrée = Auguste Barre (1879), G/ Dupré cursif sous le génie = d'après Augustin Dupré (1748-1833), F.552/3. Un petit manque de métal sur la jambe du génie. Infimes petites marques de manipulation au droit et au revers qui n'ont pas altéré le brillant d'origine qui subsiste entre les lettres et donne un aspect très agréable à la pièce.
TTB 50

2200FF.

2800FF.


Cette pièce a été fabriquée suite aux lois des 20 juin 1871 et 5 août 1874. Les 38.601 pièces de 100 francs ont été frappés du 3 au 6 février, du 4 au 12 juillet, le 24 et 31 octobre au cours de 22 délivrances. C'est la seule année de fabrication avec le différent d'Auguste Barre .

Thiers est renversé par les monarchistes le 24 mai 1873 et remplacé par le maréchal Mac Mahon. Le mandat de président est porté à sept ans par l'Assemblée. La tentative de rétablissement de la Monarchie en la personne d'Henri V échoue, car ce dernier refuse de renoncer au drapeau blanc. Les lois constitutionnelles votées le 30 novembre 1875 ne seront plus modifiées jusqu'à 1940, apportent une relative stabilité politique et écartent le rétablissement monarchique. Le conflit législatif de 1877, qui oppose Jules Simon et le duc de Broglie, tourne à l'avantage des républicains. L'Exposition Universelle de 1878 a lieu au Trocadéro. Le téléphone fait son apparition à Paris en 1879. Mac Mahon, en conflit avec l'Assemblée, démissionne ("se soumettre ou se démettre"). Jules Grévy est élu à sa place. Gambetta devient Président de la Chambre des Députés. Le prince impérial, fils de Napoléon III, est massacré par les Zoulous sous l'uniforme anglais. Le 14 juillet devient fête nationale en 1880 .

MONNAIES VII
237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247