MONNAIES VII | ||||||||||||
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AUTRICHE - FRANÇOIS-JOSEPH Ier - (1848-1916) |
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2050. 10 corona en or, 3e type,
1912,
Vienne,
(Or,
19 mm.,
12 h.,
3,38 g.)
(pd. th. 3,387 g.
titre 900°/°°
)
A/ FRANC. IOS. I. D. G. IMP. AVSTR. REX. BOH GAL. ILL. ETC. ET AP. REX HVNG. (François Joseph Ier par la grâce de Dieu, empereur d'Autriche, roi de Bohême, Galicie, Illyrie et cetera et roi élu de Hongrie). Tête nue de François-Joseph Ier à droite. R/ X. CORONÆ - MDCCCCXII/ 10 - COR./ 1912. Aigle bicéphale couronnée, timbrée d'un écu entouré du collier de la Toison d'or, tenant un glaive et un globe crucigère. tranche : étoilée, KM.2816, p.123 - Sv.491C - F.428. Pièce avec son brillant d'origine et une tranche coupante. Petits plats sur le listel.
Ce type fut créé en 1909 et fabriqué jusqu'à 1912. Toutes les pièces de 1912 sont des refrappes officielles qui ont été refaites à partir de coins originaux par la Monnaie de Vienne . |
AUTRICHE - RÉPUBLIQUE - (depuis 1945) |
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2051. 500 schilling, 200e anniversaire de la naissance de Franz Schubert,
1997,
Vienne, 50.000 ex,
(Or,
22 mm.,
12 h.,
8,10 g.)
(pd. th. 8,00 g.
titre 995°/°°
)
A/ REPUBLIK/ ÖSTERREICH/ 500 SCHILLING/ 1997. Schubert jouant du piano devant un auditoire. R/ FRANZ SCHUBERT/ 1797/1828. Buste de face du compositeur avec une portée musicale. tranche : cannelée, KM.3040, p.147. Flan Bruni avec les sujets mats et le champ brillant. Dans son étui plastique.
Franz Schubert a été honoré plusieurs fois par la Monnaie autrichienne, la première fois en 1928 sur une pièce de deux schilling commémorant le centenaire de sa mort ; une pièce de 50 schilling en 1978 commémorant le cent-cinquantième anniversaire de son décès ; enfin cette pièce de 500 schilling en 1997 . |
BELGIQUE - ROYAUME DE BELGIQUE - LÉOPOLD Ier - (4/06/1831-10/12/1865) |
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2052. 40 francs tête laurée,
1841,
Bruxelles, très très peu,
(Or,
26,5 mm.,
6 h.,
12,88 g.)
(pd. th. 12,902 g.
titre 900°/°°
taille 1/77 1/2 kilo. ,
)
A/ LEOPOLD PREMIER - ROI DES BELGES. Tête de Léopold Ier à droite, coiffée de la couronne de chêne ; signé BRAEMT. F sur la tranche du cou. R/ 40/ FRANCS/ 1841/ *. dans une couronne de chêne. tranche : inscrite en creux inclinée à droite * DIEU PROTEGE LA BELGIQUE (B), G/ Joseph Pierre Bræmt (1796-1864), DP.1708 - Morin, cf., p.141 - KM.B23/1, p.127 - F.2. Magnifique exemplaire de ce rarissime monnayage qui est parfois considéré comme un essai. Infimes petites marques sur la tranche. Une petite rayure au-dessus du mot FRANCS au revers.
Cette pièce est illustrée sur la couverture. Ce type est fabriqué suite à la loi du 5 juin 1832, juste après l'instauration de l'indépendance de la Belgique : c'est, dans le domaine monétaire, l'affirmation de l'identité belge au moment où l'idée de nation commence à remodeler l'espace politique européen. La valeur faciale, le portrait de Léopold Ier avec la couronne de chêne est calqué sur la pièce de 40 francs de son beau-père, Louis-Philippe, tout concourt à faire de cette pièce un symbole. Pièce de prestige, pièce de cadea d'exemplaires, cette monnaie n'a pas eu la chance d'être thésaurisée et sa démonétisation très précoce a encore réduit le nombre d'exemplaires subsistants. Cette pièce est la plus importante et la plus prestigieuse de la série belge. C'est, pour le collectionneur de monnaies d'or du monde, l'équivalent de la pièce de vingt dollars à date en chiffres romains "mate proof" pour la numismatique américaine ou "la Una and the lion" pour la numismatique anglaise. Quelques pièces furent fab 1841et furent démonétisées par l'arrêté du 31 mars 1848. Nous ne connaissons pas les chiffres de fabrication pour ce type dont la fabrication ne semble pas avoir été intégrée dans les fabrications courantes . |
BELGIQUE - ROYAUME DE BELGIQUE - LÉOPOLD Ier - (4/06/1831-10/12/1865) |
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2053. 20 francs tête laurée,
1835,
Bruxelles, très peu,
(Or,
21 mm.,
6 h.,
6,45 g.)
(pd. th. 6,451 g.
titre 900°/°°
taille 1/155 kilo. ,
)
A/ LEOPOLD PREMIER - ROI DES BELGES. Tête de Léopold Ier à droite, coiffée de la couronne de chêne ; signé BRAEMT. F sur la tranche du cou. R/ 20 / FRANCS / 1835 / *. dans une couronne de chêne. tranche : inscrite en creux inclinée à gauche * DIEU PROTEGE LA BELGIQUE (B), G/ Joseph Pierre Bræmt (1796-1864), DP.1526 - Morin, cf. p.141 - KM.A23/1, p.126 - F.3. Magnifique exemplaire de ce rarissime monnayage qui est parfois considéré comme un essai. Infimes petites marques de manipulation au droit et au revers. A conservé la plus grande partie de son velours de frappe et possède une magnifique patine de médaill.
Émis suite à la loi du 5 juin 1832, ce type fut fabriqué en 1834, 1835,1838 et 1841, chaque fois à un nombre infime d'exemplaires, et fut démonétisé par l'arrêté du 31 mars 1848. Nous ne connaissons pas les chiffres précis de fabrication, ce qui est souvent le cas pour les pièces de prestige : on ignore par exemple en numismatique française le nombre de Flans Brunis frappés durant cette période, alors que l'on connait le nombre de frappes courantes. C'est l'une des pièces de vingt francs de la série de l'Union Latine les plus rares et notre exemplaire est de plus dans un état de conservation somptueux. Frappée comme la 20 Francs avec le buste lauré, cette pièce rappellait que, contrairement aux autres pays d'Europe de cette époque, la Belgique était dans une situation instable où les vertus militaires de l'autorité politique étaient essentielles, tant pour dissuader l'adversaire potentiel que pour rassurer les populations . |
BELGIQUE - ROYAUME DE BELGIQUE - LÉOPOLD Ier - (4/06/1831-10/12/1865) |
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2054. 5 francs tête laurée,
1833,
Bruxelles, 1.125.666 ex,
(Ar,
37 mm.,
6 h.,
24,96 g.)
(pd. th. 25,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/40 kilo. ,
)
A/ LEOPOLD PREMIER - ROI DES BELGES. Tête de Léopold Ier à gauche, coiffée de la couronne de chêne ; signé BRAEMT. F sur la tranche du cou. R/ 5/ FRANCS/ 1833/ *. dans une couronne de chêne. tranche : inscrite en creux inclinée à droite * DIEU PROTEGE LA BELGIQUE (B), G/ Joseph Pierre Bræmt (1796-1864), DP.1174 - Morin 8a - KM.3/1, p.126. Superbe exemplaire pour ce type avec une partie du velours de frappe. Importantes marques de manipulation au revers.
Ce type a été frappé, suite à la loi du 5 juin 1832, entre 1832 et 1844 avec la tranche en creux et de 1847 à 1849 avec la tranche en relief. Les catalogues belges inversent les tranches par rapport aux règles que nous avons adoptées pour le FRANC, donc la tranche A française correspond à la tranche B pour les monnaies belges et la tranche B française correspond à la tranche A pour les monnaies belges.. Le type ne fut démonétisé que par l'arrêté du 30 juillet 1932. Au total 1.968.165 pièces furent frappées et seulement 5,52% des pièces ne sont pas rentrées et n'ont pas été refondues, soit environ 110.000 pièces tous millésimes confondus qui peuvent subsister. Avec 1.125.666 pièces en 1833, nous pourrions avoir un taux de survie de 62.136 pièces si la règle d'échantillonnage était respectée quelque soit l'état de conservation. Bien entendu, la rareté réelle de cette monnaie implique qu'un faible nombre de monnaies subsistent et que les chiffres officiels ne tiennent pas compte des refontes "privées", manifestement massives . |
BELGIQUE - ROYAUME DE BELGIQUE - LÉOPOLD Ier - (4/06/1831-10/12/1865) |
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2055. 2 francs tête laurée,
1834,
Bruxelles, 276.356 ex,
(Ar,
27 mm.,
6 h.,
10,00 g.)
(pd. th. 10,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/100 kilo. ,
)
A/ LEOPOLD PREMIER - ROI DES BELGES. Tête de Léopold Ier à gauche, coiffée de la couronne de chêne ; signé BRAEMT. F sur la tranche du cou. R/ 2/ FRANCS/ 1834/ *. dans une couronne de chêne. tranche : inscrite en creux inclinée à droite * DIEU PROTEGE LA BELGIQUE (A), G/ Joseph Pierre Bræmt (1796-1864), DP.1087 - Morin 16b - KM.9/2, p.125. Exemplaire exceptionnel pour ce type avec la plus grande partie de son velours de frappe. Très jolie patine de médaillier. Infimes petites marques sur le listel dues à la tranche inscrite en creux. L'état de cet exemplaire est d'autant plus exceptionnel.
Ce type a été frappé suite à la loi du 5 juin 1832 entre 1832 et 1844 avec la tranche en creux. Il ne fut démonétisé que par la loi du 7 mars 1867. Au total 2.255.557 pièces furent frappées et seulement 10,67% des pièces ne sont pas officiellement rentrées et n'ont pas été officiellement refondues, soit pour 276.356 pièces en 1834, nous pourrions avoir une refonte privée de 29.487 pièces moins les quelques exemplaires qui, comme le nôtre, ont échappé au creuset. La comparaison avec les réalités observées en France pour des émissions comparables en quantité prouve que les refontes privées y furent massives alors que la législation, strictement appliquée, l'interdisait formellement. Par exemple,aucune des quinze pièces de deux francs de divers ateliers frappées en France en 1834 n'existait dans les collections pointées pour réaliser le FRANC I, ce qui donne une idée de leur rareté. Pour ce millésime, il existe quatre variétés différentes, deux dans chaque position A ou B, avec la tranche tournée vers la droite ou vers la gauche . |
BELGIQUE - ROYAUME DE BELGIQUE - LÉOPOLD Ier - (4/06/1831-10/12/1865) |
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2056. 1 franc tête laurée,
1833,
Bruxelles, 60.836 ex,
(Ar,
23 mm.,
6 h.,
4,99 g.)
(pd. th. 5,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/200 kilo. ,
)
A/ LEOPOLD PREMIER - ROI DES BELGES. Tête de Léopold Ier à gauche, coiffée de la couronne de chêne ; signé BRAEMT. F sur la tranche du cou. R/ 1/ FRANC/ 1833/ *. dans une couronne de chêne. tranche : cannelée, G/ Joseph Pierre Bræmt (1796-1864), DP.800 - Morin 22 - KM.7/1, p.125. Superbe exemplaire pour ce type avec une très jolie patine de médaillier. Infimes petites marques sur le listel. Infimes petites marques de manipulation au droit et au revers.
Ce type a été frappé entre 1833 et 1844, suite à la loi du 5 juin 1832. Il ne fut démonétisé que par la loi du 7 mars 1867. La quantité officiellement refondue pour ce type laisse hors refontes officielles plus de 18% de l'émission. Les monnaies belges étant d'une très grande rareté - et tout particulièrement ce modèle - on peut en déduire plusieurs comportements. Tout d'abord que la refonte privée était combattue avec moins d'énergie en Belgique qu'en France, puisque, à frappe, date et type comparables, les monnaies belges sont beaucoup plus rares que les monnaies françaises. Par ailleurs, que les tensions de prix entre l'argent et l'or, celui-ci devenant relativement moins cher que l'argent, déclencha dans les années 1860, ont vu une recherche systématique des divisionnaires en 900 millièmes de pureté, payées en or, fondues, revendues contre de l'or au prix du métal argent, supérieur à la valeur faciale fondue. Il faut donc imaginer des milliers de caissiers prélevant systématiquement dans la circulation toutes ces monnaies de Léopold Ier pour comprendre leur rareté actuelle . |
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