865. Potin au sanglier, c. 50 AC, (Potin, 17 mm, 6 h, 2,82 g).
A/Anépigraphe. T annelé et trois bourrelets renflés.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à droite.
Très bel exemplaire pour ce monnayage complètement inconnu. Patine marron.
BN. - - - LT. - -

RRR. TTB

Prix de départ/Opening bid 1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1800 F.F.

Semble complètement inédit et non répertorié. Manque à tous les ouvrages consultés.
Notre exemplaire n'est pas très éloigné des potins à la queue relevée que nous avions attribués aux Salyens en 1992, (cf. Burgan VSO 33, n° 81-83). Deux potins de la collection du Cabinet des médailles de la BnF pourraient correspondre à la description de notre pièce (cf. 4021-4022 et peut-être 4023-4024). Ce potin présente au droit une certaine similitude avec la série des potins au T des Tolosates (cf. BN 3416-3426). Cette pièce reste encore une énigme à éclaircir. Ce potin est peut-être une imitation ou une adaptation du monnayage Leuque. Le droit de notre potin n'est pas sans rappeler les revers des oboles des Salyens (cf. MONNAIES II (1997), n° 88-92).
Les Saluvii ou Salyens occupaient l'arrière pays massaliète correspondant à l'actuel département des Bouches-du-Rhône.

866. Bronze (quadrans), Æ 13, 23 AC, Cavaillon ?, (Bronze, 13 mm, 8 h, 1,21 g).
A/COL/CABE. Tête tourelée de Tyché à droite avec collier de perles ; dessous trois besants en triangle.
R/IMP CA[ESAR AVG]VST COS. XI. Corne d'abondance.
Très beau portrait. Flan irrégulier. Légèrement décentré au revers.
LT. 6/2556 - Sch/D. 32 - RPC. 530

R. TTB

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Ce quadrans est particulièrement bien daté du XIe consulat d'Auguste en 23 avant J.-C. D'après une inscription du CIL XII p.136, les auteurs du RPC pensent que Cabellio (Cavaillon) aurait peut-être reçu le 'Jus Latinium' à ce moment. Les auteurs du RPC ont recensé 24 exemplaires avec un poids moyen de 1,19 g.
Cabellio fut fondée par Marcus Æmilius Lepidus (Lépide) entre 44 et 42 avant J.-C. alors qu'il était gouverneur de Gaule Narbonnaise. Lépide joignit ses forces en Gaule à celles de Marc-Antoine le 29 mai 43 avant J.-C. Il forma avec Octave et Marc-Antoine le second Triumvirat. Le monnayage débuta entre 40 et 30 avant J.-C. La cité reçut peut-être le 'jus latinum' d'Auguste en 23 avant J.-C.

867. Denier au cheval et au rameau, c. 90-75 AC, Avenio, Avignon, classe 2, (Argent, 12 mm, 2 h, 2,33 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée laurée à gauche.
R/Anépigraphe. Cheval au galop à gauche ; au-dessus, un rameau.
Flan irrégulier, un peu court, décentré au droit. Beau portrait. Cheval bien centré dont il ne manque que la tête.
LT. 7/2895 - D. 6/135 - Sch/L. 155

R. TTB

Prix de départ/Opening bid 1100 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1900 F.F.

D'après les travaux du regretté Antonin Deroc, le monnayage au cheval des Cavares a été frappé entre 90 et 75 avant J.-C. L'attribution à Avenio donnée par Deroc, bien qu'acceptée, n'est pas reconnue par tous. Certains placent le début de la fabrication de ces monnaies d'argent relativement lourdes entre 120/110 et 90 avant J.-C. Le style du portrait de notre exemplaire le rapproche plus de la série à la rouelle sous le cheval et du type au bouquetin.
Le monnayage des Cavares était précédemment attribué aux Allobroges (La Tour). Le monnayage ne commencerait pas avant la chute de l'empire arverne en 121 avant J.-C. À partir de 118 avant J.-C., les Cavares se trouvèrent intégrés dans la nouvelle province de Narbonnaise. Ils furent de fidèles alliés des Romains lors de l'invasion de Cimbres et des Teutons qui furent finalement arrêtés par Marius à Verceil et à Aix en 102 et 101 avant J.-C. Le monnayage cesse à la fin de la guerre des Gaules. D'abord de poids lourd, peut-être rattaché à la drachme légère de Marseille avec laquelle les Cavares faisaient beaucoup de commerce, le monnayage des classes 2 et 3 est plutôt calqué sur le système monétaire du denier de la vallée du Rhône.

868. Denier au cheval et à la roue, c. 90-75 AC, Avenio, Avignon, classe 1, (Argent, 11 mm, 1 h, 1,32 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée laurée à gauche.
R/[IAZVS]. Cheval au galop à gauche ; au-dessus, roue à quatre rayons.
Beau portrait sur un flan court, légèrement oxydé. Décentré au revers.
LT. 7/2904 - D. 5/111 - Sch/L. 146 - BN. 3900

R. TTB

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

D'après les travaux du regretté Antonin Deroc, le monnayage au cheval des Cavares a été frappé entre 90 et 75 avant J.-C. L'attribution à Avennio donnée par Deroc, bien qu'acceptée, n'est pas reconnue par tous. Certains placent le début de la fabrication de ces monnaies d'argent relativement lourdes entre 120/110 et 90 avant J.-C. La série à la roue qui constitue la classe 1 du monnayage à la roue, malgré le poids léger de notre exemplaire, précède la série au rameau.
Le monnayage des Cavares était précédemment attribué aux Allobroges (La Tour). Le monnayage ne commencerait pas avant la chute de l'empire arverne en 121 avant J.-C. À partir de 118 avant J.-C., les Cavares se trouvèrent intégrés dans la nouvelle province de Narbonnaise. Ils furent de fidèles alliés des Romains lors de l'invasion de Cimbres et des Teutons qui furent finalement arrêtés par Marius à Verceil et à Aix en 102 et 101 avant J.-C. Le monnayage cesse à la fin de la guerre des Gaules. D'abord de poids lourd, peut-être rattaché à la drachme légère de Marseille avec laquelle les Cavares faisaient beaucoup de commerce, le monnayage des classes 2 et 3 est plutôt calqué sur le système monétaire du denier de la vallée du Rhône.

869. Bronze coulé au cheval, c. 75-50 AC, (Bronze, 17 mm, 4 h, 3,56 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée à droite.
R/Anépigraphe. Cheval libre galopant à gauche ; au-dessus, A renversé ; au-dessous, trois annelets posés en triangle.
Frappe molle au droit. Patine marron foncé. Joli revers.
BN. 4213 (Bituriges Cubes) - LT. - - - Z. 469 (Bituriges Cubes)

RR. TB+   / TTB

Prix de départ/Opening bid 800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Ces bronzes qui sont d'ailleurs fort rares sont normalement attribués aux Bituriges Cubi et circulaient entre Rhône et Loire Moyenne. L'exemplaire de la BnF provient du trésor de Terminiers (Eure-et-Loir). Le propriétaire de ce bronze nous a indiqué une provenance Cavare pour cette monnaie et rejoint les conclusions de S. Scheers (Lyon), p. 116 concernant les potins à la swastika de la Loire moyenne.
Le monnayage des Cavares était précédemment attribué aux Allobroges (La Tour). Le monnayage ne commencerait pas avant la chute de l'empire arverne en 121 avant J.-C. À partir de 118 avant J.-C., les Cavares se trouvèrent intégrés dans la nouvelle province de Narbonnaise. Ils furent de fidèles alliés des Romains lors de l'invasion de Cimbres et des Teutons qui furent finalement arrêtés par Marius à Verceil et à Aix en 102 et 101 avant J.-C. Le monnayage cesse à la fin de la guerre des Gaules. D'abord de poids lourd, peut-être rattaché à la drachme légère de Marseille avec laquelle les Cavares faisaient beaucoup de commerce, le monnayage des classes 2 et 3 est plutôt calqué sur le système monétaire du denier de la vallée du Rhône.

870. Obole, c. 40 AC, (Argent, 10 mm, 5 h, 0,32 g).
A/Anépigraphe. Tête casquée à droite.
R/NEM/COL,. en deux lignes dans une couronne de lauriers.
Très décentré au droit. Patine foncée. Inscription bien visible au revers.
LT. 7/2718 - Sch/L. 101 - RPC. 519 MONNAIES II/128.

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 850 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1400 F.F.

Les auteurs du RPC ont répertoriés 14 exemplaires avec un poids moyen de 0,39 g.
La colonie de Nîmes semble avoir été fondée par Tiberius Nero, le père de Tibère et de Drusus en 45 ou 44 avant J.-C. La ville reçut le 'jus latinum'. Le monnayage doit avoir été frappé au début des années 40. Les oboles semblent plus légères que celle de Cavaillon, mais correspondent bien à l'étalon des monnaies massaliètes postérieures à 49 avant J.-C. Comme pour Cavaillon, il pourrait s'agir du monnayage dédicatoire de la fondation de la colonie.

871. Bronze au sanglier, 120/110-70/60 AC, étalon campanien, 2e réduction, (Bronze, 13,5 mm, 6 h, 1,55 g).
A/Anépigraphe. Tête laurée d'Apollon à gauche.
R/NAMA/[SAT]. Sanglier passant à gauche.
Flan irrégulier.Très beau portrait. Patine vert olive foncé. Décentré au revers.
LT. 6/2698 - Sch/D. 23 - Sch/SM. 34 - Sch/L. 91

R. TTB+

Prix de départ/Opening bid 850 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1400 F.F.

Jean-Baptiste Giard, dans Le monnayage antique de Nîmes, École antique de Nîmes, bulletin annuel 1971/2, p.49, pensait que ce monnayage avait été fabriqué par Marseille pour le compte de Nîmes. Une autre solution envisageait que des graveurs marseillais aient été envoyés à Nîmes spécialement pour fabriquer cette émission. Le style du droit est typiquement massaliète, inspiré par les bronzes au taureau de la seconde réduction pondérale.
La colonie de Nîmes semble avoir été fondée par Tiberius Nero, le père de Tibère et de Drusus en 45 ou 44 avant J.-C. La ville reçut le 'jus latinum'. Le monnayage doit avoir été frappé au début des années 40. Les oboles semblent plus légères que celle de Cavaillon, mais correspondent bien à l'étalon des monnaies massaliètes postérieures à 49 avant J.-C. Comme pour Cavaillon, il pourrait s'agir du monnayage dédicatoire de la fondation de la colonie.

872. Bronze à la tête casquée Æ 16, c. 50-30 AC, (15,5 mm, 11 h, 3,38 g).
A/AOLTV. Buste casqué de Mars ou buste de Rome casquée et drapée à droite.
R/Anépigraphe. Archer marchant à gauche ; derrière, un capis (vase) ; le tout dans une couronne.
Flan un peu court. Beau portrait. Patine marron. Légèrement corrodé.
BN. - - - LT. - - - Sch/D. - - - Sch/L. - - - Sch/SM. - -

RRR. TB+

Prix de départ/Opening bid 1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1900 F.F.

Semble complètement inédit et non répertorié. Manque aux ouvrages consultés.
Il existe une certaine similitude ou homotypie de contiguïté entre ce bronze et le monnayage de Nîmes. Au droit, la tête casquée n'est pas très éloignée de celle du semis (LT. 7/2735). Si au revers, le personnage semble bien être un archer ou un Apollon qui n'apparaît pas dans le monnayage nîmois, le capis ou petit vase se retrouve sur le quadrans de la même colonie (LT. 7/2725). Sommes-nous en présence d'un monnayage de la région nîmoise ? Ce type de bronze doit-être tardif, postérieur à la guerre des Gaules.
Depuis une vingtaine d'années, des monnaies nouvelles sont apparues dans le Sud-est de la Gaule. Monnaies inédites péri-massaliètes, monnayage des Salyens. Nous pourrions être en présence d'une série monétaire de l'actuel département du Gard ou du Vaucluse. Ce bronze trouverait son inspiration dans le monnayage nîmois.