905. Potin à la tête casquée, c. avant 52 AC, (Potin, 19 mm, 3 h, 3,56 g).
A/Anépigraphe. Tête casquée stylisée à gauche entre deux besants.
R/Anépigraphe. Cheval ou bouquetin à queue bifide passant à gauche ; derrière la tête, deux globules ; entre les pattes, un fleuron.
Très bel exemplaire pour ce monnayage. Patine marron.
LT. 30/7405 var. - PK. 15/87 var Gallia 52 (1995) p.6.

RR. SUP

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Semble inédit et non répertorié avec ces variantes de revers, en particulier le fleuron sous le cheval.
Nous commençons à mieux appréhender les potins des Sénons qui présentent de nombreuses variétés au droit ou au revers.
Les Sénons étaient le peuple le plus puissant de la Gaule après les Arvernes. Leur vaste territoire s'étendait entre le sud de la Champagne et le nord de la Bourgogne. Les Parisii, avant d'être indépendants, étaient sous leur protection. La capitale des Sénons était Sens (Agedincum). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires (II, 2), (V, 54 et 56), (VI, 2, 3 et 44), (VII, 4, 11, 34, 56, 58 et 75).

906. Potin à la tête diabolique, c. 80-50 AC, classe 2 b, (Potin, 15,5 mm, 9 h, 2,75 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée à gauche, avec l'oil en creux.
R/Anépigraphe. Taureau cornupète chargeant à gauche.
Bel exemplaire pour un monnayage souvent fruste. Patine marron. Revers de très haut relief.
LT. - - - BN. 5687 - Sch/L. 714 Gallia 52 (1995), p.28 fig.10/3.

SUP

Prix de départ/Opening bid 450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 750 F.F.

Les potins 'à la tête diabolique' viennent de faire l'objet d'une étude remarquable de Florence Barthélémy dans le numéro de Gallia 52 (1995), p.27-36. Elle complète l'article magistral du Dr. Colbert de Beaulieu paru dans la RBN de 1970. Aux deux classes existantes isolées par le Maître incontesté de la charactéroscopie, Florence Barthélémy a pu isoler un total de 8 classes en particulier grâce au matériel recueilli sur le sanctuaire d'Allones. Dans la classe 2, Gallia, loc. cit., p.28, la tête est très schématisée. Pour la classe 2, Florence Barthélémy a pu isoler 3 sous-types en fonction du diamètre des pièces : a, inférieur à 15mm ; b, compris entre 15 et 17 mm ; c, supérieur à 17 mm.
Les Turons sont cités plusieurs fois dans les Commentaires de César (II, 35), (VII, 4 et 75), (VIII, 46). Ils semblent avoir pris de l'importance après la disparition de l'empire Arverne en 121 avant J.-C. Les Turons fournirent comme les Pictons huit mille hommes pour l'armée de secours qui devait dégager Alésia.

907. Bronze VIPT, c. 60-40 AC, (Bronze, 16,5 mm, 3 h, 2,55 g).
A/Anépigraphe. Tête masculine à droite les cheveux tirés en arrière.
R/VIPT.... Cheval sanglé galopant à droite ; au-dessus, les restes d'un fronton triangulaire de temple.
Très bel exemplaire avec une magnifique patine vert noir lissée. Beau revers complet.
LT. - - - BN. 4499 - Sch/L. 690 - RIG. 471/306 MONNAIES IV/591.

R. SUP

Prix de départ/Opening bid 1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2200 F.F.

Ce bronze est une imitation du bronze VIREDIOS/VIRETIOS (RIG 472/307) qui lui même est inspiré du denier de Duratius (LT.448) dont il est très proche ainsi que des deniers ARIVOS/SANTONOS (LT 13/4520). La légende de revers est peut-être une dégénérescence de la légende du denier VIIPOTAL (LT 13/4485 et 4495). L'attribution aux Pictons semble attestée, mais la carte de répartition des trouvailles est assez étalée sur le Centre-ouest.
Les Pictons apparaissent plusieurs fois dans la guerre des Gaules (III, 11 ; VII, 4 et 75 ; VIII, 26 et 27). Leur capitale était Lemonum (Poitiers). Ils rallièrent Vercingétorix et le reconnurent comme chef. Les Pictons envoyèrent 8.000 hommes pour secourir Alésia.

908. Bronze au pégase, c. 60-50 AC, (Bronze, 16,5 mm, 6 h, 3,13 g).
A/A.... Tête stylisée à droite, les mèches tirées en arrière et bouletées.
R/Anépigraphe. Cheval ailé à droite, la crinière perlée ; au-dessous, une croix cantonnée de quatre points.
Exemplaire de haut relief sur un flan irrégulier. Petit manque de métal devant le visage. Cheval de haut relief.
LT. - - - BN. 4216 B. Fischer, Monnaies et trésors en pays dunois, 19,1985/6, p. 101, n° 44, pl. 16.

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1900 F.F.

Nous sommes en présence d'un monnayage rare du centre de la Gaule. B. Fischer, loc. cit., p. 101 signalait que 'ces monnaies sont peu nombreuses. Les quelques trouvailles recensées se situent chez les Carnutes et chez les Bituriges. Elles ne sont pas suffisantes pour fonder une attribution avec sûreté'. L'exemplaire de Châteaudun a été découvert à Le Mée dans le département d'Eure-et-Loir. Les exemplaires 4216 et 4217 de la Bibliothèque nationale de France ont été découverts dans les environs de Bourges et du Puy-de-Corent.
Les Carnutes étaient l'un des peuples les plus importants et les plus puissants de la Gaule indépendante. Leur capitale était Orléans (Genabum). Leur territoire s'étendait sur l'Orléanais, le Blésois, le Chartrain. Les Carnutes sont très souvent cités dans les Commentaires de César sur la guerre des Gaules (II,35), (V, 25,29, et 56), (VI, 2, 3, 4, 13, et 44), (VII, 2, 3, 11, et 75), (VIII, 4, 5, 31, 38 et 46).

909. Quart de statère d'électrum au cheval, c. 100-60 AC, (Electrum, 12 mm, 11 h, 1,30 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée à droite, les cheveux bouclés.
R/Anépigraphe. Cheval galopant à droite, conduit par un aurige qui est placé au-dessus ; restes d'une roue derrière le cheval.
Usure importante, mais bien centré et les sujets restent identifiables. Trace de couleur rougeâtre au revers.
LT. - - - BN. 6061

RR. TB

Prix de départ/Opening bid 1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2200 F.F.

L'attribution aux Carnutes semble attestée. Cette série de quarts de statères semble rare. Deux exemplaires seulement sont conservés au Cabinet des médailles de la BnF (BN 6061 et 6062).
Les Carnutes étaient l'un des peuples les plus importants et les plus puissants de la Gaule indépendante. Leur capitale était Orléans (Genabum). Leur territoire s'étendait sur l'Orléanais, le Blésois, le Chartrain. Les Carnutes sont très souvent cités dans les Commentaires de César sur la Guerre des Gaules (II,35), (V, 25,29, et 56), (VI, 2, 3, 4, 13, et 44), (VII, 2, 3, 11, et 75), (VIII, 4, 5, 31, 38 et 46).

910. Bronze à l'aigle et au fleuron, c. avant 52 AC, (Bronze, 15,5 mm, 12 h, 3,41 g).
A/Anépigraphe. Buste drapé à droite dans une tresse qui est tirée sur le côté de la tête et nouée en chignon.
R/Anépigraphe. Aigle, les ailes déployées attaquant un serpent à droite ; annelets dans le champ ; sous les serres de l'oiseau, une rouelle.
Très bel exemplaire pour ce type. Jolie patine vert noir lissée. Début de cassure de coin visible sur le visage au droit. Revers bien centré et complet. Infime petite trace de corrosion sur la queue de l'animal.
LT. 19/6077 - Sch/SM. 316 - Sch/L. 800 B. Fischer, Monnaies et trésors en pays dunois, 19, 1985/6, p. 100, n° 25, pl. 16.

R. TTB+

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Le droit est une copie assez servile du denier de Titus Claudius Titus f. Ap. n. frappé à Rome en 79 avant J.-C. (Cr 383/1). Trouvé dans les fossés d'Alésia, ce type est antérieur à la Guerre des Gaules et confirmé aux Carnutes.
Les Carnutes étaient l'un des peuples les plus importants et les plus puissants de la Gaule indépendante. Leur capitale était Orléans (Genabum). Leur territoire s'étendait sur l'Orléanais, le Blésois, le Chartrain. Les Carnutes sont très souvent cités dans les Commentaires de César sur la Guerre des Gaules (II,35), (V, 25,29, et 56), (VI, 2, 3, 4, 13, et 44), (VII, 2, 3, 11, et 75), (VIII, 4, 5, 31, 38 et 46).

911. Bronze 'aux oiseaux' et au serpent, c. avant 52 AC, (Bronze, 17 mm, 6 h, 2,73 g).
A/Anépigraphe. Tête à droite, la chevelure schématisée.
R/Anépigraphe. Aigle, les ailes déployées attaquant un serpent à droite ; sous l'aigle, un alérion. L'aigle est accosté d'un pentagramme et d'une croisette bouletée ornée de besants.
Exemplaire de très haut relief avec une patine vert noir. Légèrement décentré au droit. Joli revers avec une patine vert olive foncé sur un flan complet.
LT. 19/6088 - Sch/SM. 304 - Sch/L. 764 MONNAIES II/289 - B. Fischer, Monnaies et trésors en pays dunois, 19, 1985/6, p.101, n° 28, pl. 16.

SUP

Prix de départ/Opening bid 850 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1400 F.F.

Semble de même coin de droit que l'exemplaire du musée de Châteaudun.
Ce type est copié sur le bronze à l'aigle et au serpent (LT 19/6077). Le buste est inspiré par le denier de Titus Claudius, frappé en 79 avant J.-C. (Cr 383/1). Ce monnayage est bien attesté pour les Carnutes et il est antérieur à la guerre des Gaules.
Les Carnutes étaient l'un des peuples les plus importants et les plus puissants de la Gaule indépendante. Leur capitale était Orléans (Genabum). Leur territoire s'étendait sur l'Orléanais, le Blésois, le Chartrain. Les Carnutes sont très souvent cités dans les Commentaires de César sur la Guerre des Gaules (II,35), (V, 25,29, et 56), (VI, 2, 3, 4, 13, et 44), (VII, 2, 3, 11, et 75), (VIII, 4, 5, 31, 38 et 46).

912. Bronze 'aux oiseaux' et au serpent, c. avant 52 AC, (Bronze, 16 mm, 11 h, 3,42 g).
A/Anépigraphe. Tête à droite, la chevelure schématisée.
R/Anépigraphe. Aigle, les ailes déployées attaquant un serpent à droite ; sous l'aigle, un alérion. L'aigle est accosté d'un pentagramme et d'une croisette bouletée ornée de besants.
Légèrement décentré au droit. Belle patine vert noir lissée. Revers complet avec la trace de coulée de flan bien visible.
LT. 19/6088 - Sch/SM. 304 - Sch/L. 764 MONNAIES II/290 - B. Fischer, Monnaies et trésors en pays dunois, 19, 1985/6, p.101, n° 29, pl. 16.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Poids lourd.
Ce type est copié sur le bronze à l'aigle et au serpent (LT 19/6077). Le buste est inspiré par le denier de Titus Claudius, frappé en 79 avant J.-C. (Cr 383/1). Ce monnayage est bien attesté pour les Carnutes et il est antérieur à la guerre des Gaules.
Les Carnutes étaient l'un des peuples les plus importants et les plus puissants de la Gaule indépendante. Leur capitale était Orléans (Genabum). Leur territoire s'étendait sur l'Orléanais, le Blésois, le Chartrain. Les Carnutes sont très souvent cités dans les Commentaires de César sur la Guerre des Gaules (II,35), (V, 25,29, et 56), (VI, 2, 3, 4, 13, et 44), (VII, 2, 3, 11, et 75), (VIII, 4, 5, 31, 38 et 46).