1033. Quart de statère 'au segment' en électrum, c. 80-50 AC, classe 8, (Electrum, 9 mm, 9 h, 1,11 g).
A/Anépigraphe. Quatre segments rectilignes bouletés parallèles ; à gauche, S.
R/Anépigraphe. Cheval libre passant à gauche ; au-dessus, un torque ; entre les jambes, trois points posés en triangle.
Très bel exemplaire pour cette classe. Revers bien centré.
LT. 32/8030 var. J.-M Doyen, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p. 320/VIII-1.

TTB+   / SUP

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Jean-Marc Doyen s'est livré à une très importante étude sur les subdivisions 'aux segments de cercles' du type BN 8030 : état de la question dans les Mélanges offerts au Dr. Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, p.315-330. J.-M. Doyen a en particulier isolé 19 classes principales et 8 sous-variétés pour l'ensemble de ces quarts de statères dont les exemplaires de la Classe 1 portent la légende VIROS/VIROS et sont donc bien à attribuer aux Rèmes. Ces monnaies étaient au départ en bon électrum et vont finir en cuivre recouvert d'une pellicule d'or. Vu le nombre de coins et celui des classes, ce monnayage a dû être très important sur le plan de la fabrication et de la durée de circulation. Jean-Marc Doyen adopte une chronologie haute de 90-80 avant J.-C. Ce monnayage qui a commencé bien avant la guerre a continué à circuler pratiquement jusqu'à la fin de l'Indépendance.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1034. Quart de statère 'au segment' en électrum, c. 80-50 AC, (Electrum, 10 mm, 3 h, 1,55 g).
A/Anépigraphe. Trois segments rectilignes bouletés parallèles.
R/Anépigraphe. Reste d'animal.
Semble en bon électrum.
LT. - - - - J.-M Doyen, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p. - -.

TTB

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Poids lourd. Semble complètement inédit et non répertorié. Manque aux ouvrages consultés.
Ce type se rattache encore au quart de statère au segment pour le droit, mais ressemble au quart de statère au bateau des Morini. Jean-Marc Doyen pense que certaines de ces pièces pourraient être attribuées aux Séquanes ou aux Trévires.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1035. Quart de statère 'au segment' en électrum, c. 80-50 AC, classe 9, (Electrum, 10 mm, 6 h, 1,49 g).
A/Anépigraphe. Quatre segments bouletés ; celui de droite est allongé en forme de mèche.
R/Anépigraphe. Cheval passant à droite ; entre les jambes, deux globules.
Très bel exemplaire pour cette classe.
LT. 32/8030 var. J.-M Doyen, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p. 321/IX-1.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Cet exemplaire semble être en bon électrum.
Jean-Marc Doyen s'est livré à une très importante étude sur les subdivisions 'aux segments de cercles' du type BN 8030 : état de la question dans les Mélanges offerts au Dr. Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, p.315-330. J.-M. Doyen a en particulier isolé 19 classes principales et 8 sous-variétés pour l'ensemble de ces quarts de statères dont les exemplaires de la Classe 1 portent la légende VIROS/VIROS et sont donc bien à attribuer aux Rèmes. Ces monnaies étaient au départ en bon électrum et vont finir en cuivre recouvert d'une pellicule d'or. Vu le nombre de coins et celui des classes, ce monnayage a dû être très important sur le plan de la fabrication et la durée de circulation. Jean-Marc Doyen adopte une chronologie haute de 90-80 avant J.-C. Ce monnayage qui a commencé bien avant la guerre a continué à circuler pratiquement jusqu'à la fin de l'Indépendance.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1036. Quart de statère 'au segment' en électrum, c. 80-50 AC, classe 9, (Electrum, 10 mm, 3 h, 1,27 g).
A/Anépigraphe. Quatre segments bouletés ; celui de droite est allongé en forme de mèche.
R/Anépigraphe. Cheval passant à droite ; entre les jambes, deux globules.
Remarquable exemplaire pour cette classe.
LT. 32/8030 var. J.-M Doyen, Mélanges Colbert de Beaulieu, Paris 1987, p. 321/IX-1.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 600 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 900 F.F.

Sur cet exemplaire, il ne reste plus qu'une fine pellicule d'or.
Jean-Marc Doyen s'est livré à une très importante étude sur les subdivisions 'aux segments de cercles' du type BN 8030 : état de la question dans les Mélanges offerts au Dr. Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, p.315-330. J.-M. Doyen a en particulier isolé 19 classes principales et 8 sous-variétés pour l'ensemble de ces quarts de statères dont les exemplaires de la Classe 1 portent la légende VIROS/VIROS et sont donc bien à attribuer aux Rèmes. Ces monnaies étaient au départ en bon électrum et vont finir en cuivre recouvert d'une pellicule d'or. Vu le nombre de coins et celui des classes, ce monnayage a dû être très important sur le plan de la fabrication et la durée de circulation. Jean-Marc Doyen adopte une chronologie haute de 90-80 avant J.-C. Ce monnayage qui a commencé bien avant la guerre a continué à circuler pratiquement jusqu'à la fin de l'Indépendance.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1037. Bronze REMO, c. 60-50 AC, (Bronze, 14 mm, 9 h, 2,44 g).
A/RE[MO]. Trois têtes accolées à gauche.
R/REMO. Bige galopant à gauche conduit par la Victoire.
Petites faiblesses de frappe. Patine vert foncé. Flan un peu court. Petit manque de métal sur la tranche au revers à 4 heures.
LT. 32/8040 - Sch/D. 333 - Sch/GB. 625/146 pl.18/519 - Sch/L. 1010 - RIG. 364/232 MONNAIES II/578.

TTB

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

L'attribution de ce bronze aux Rèmes est certaine. Des exemplaires ont été retrouvés dans les fossés d'Alésia et indiquent une chronologie antérieure à la fin de la guerre des Gaules.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1038. Potin au bucrane, c. 40 AC, (Potin, 20 mm, 6 h, 3,91 g).
A/Anépigraphe. Bucrane, accosté de deux bandelettes en forme de S.
R/Anépigraphe. Animal, ours ou éléphant attaquant un serpent à droite ; grènetis perlé.
Bel exemplaire pour ce potin souvent fruste. Patine gris vert.
LT. 32/8151 - Sch/GB. 768/195 24/690 - Sch/L. 1034 - PK. 30/175 MONNAIES II/585.

TTB

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

La carte de répartition est vaste, mais l'attribution aux Rèmes est possible. En revanche, celles données aux Lingons ou aux Catalaunes doivent être abandonnées. Le prototype du droit pourrait être le rare sesterce de Caius Antius Restio frappé vers 45 avant J.-C. Le modèle du revers pourrait avoir été emprunté au denier de Jules-César à l'éléphant, fabriqué en 49-48 avant J.-C. (Cr 443/1). Ce potin daterait du début des années 40.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1039. Potin au personnage courant, c. 90-50 AC, (Potin, 19 mm, 12 h, 4,86 g).
A/Anépigraphe. Personnage courant à droite, tenant un torque et une lance.
R/Anépigraphe. Animal à droite posé sur une ligne de sol ; au-dessus, un torque ?.
Flan large. Patine grise.
LT. - - - BN. 8128 B - Sch/SM. 706 - Sch/L. 1030 - PK. 29/170

RRR. TTB+

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Sur cet exemplaire, l'animal fait penser à un ruminant (cerf ou élan).
Ce potin est l'un des plus courants de tout le monnayage gaulois. Simone Scheers avait dressé une liste contenant plus de 180 entrées en 1977 et 145 lieux de découvertes rayonnant sur la Belgique, l'Allemagne et l'Angleterre. Longtemps donné aux Catalaunes, cf. D. Décor, Catalogue des monnaies émises par les ateliers monétaires de Sainte-Ménéhould et de Chalons-sur-Marne, op. cit. p.1-2, ces potins ont été attribués par Simone Scheers aux Rèmes. Ces monnaies posent un difficile problème de datation. Certains, dont nous sommes, avaient reconnu dans le revers de ce potin une imitation du denier à l'éléphant de Jules César frappé en 49-48 avant J.-C. (Cr 443/1). La datation de ce potin aurait alors été comprise entre 45 et 40 avant J.-C. Simone Scheers dans le Catalogue des monnaies de Lyon, op. cit. p.136-137 remonte très fortement cette chronologie en fonction de données archéologiques et place le début du monnayage à la fin du IIe siècle ou au début du Ier siècle avant J.-C., théorie soutenue par L.-P. Delestrée.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).

1040. Potin au personnage courant, c. 90-50 AC, (Potin, 19,5 mm, 9 h, 4,37 g).
A/Anépigraphe. Personnage courant à droite, tenant un torque et une lance.
R/Anépigraphe. Animal attaquant un serpent ; au-dessus, un rinceau.
Très bel exemplaire. Patine marron foncé.
LT. 32/8124 - BN. 8133 - Sch/GB. 748/191 pl.24/685 - Sch/L. 1024 - PK. 29/169 MONNAIES II/581.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Ce potin est l'un des plus courants de tout le monnayage gaulois. Simone Scheers avait dressé une liste contenant plus de 180 entrées en 1977 et 145 lieux de découvertes rayonnant sur la Belgique, l'Allemagne et l'Angleterre. Longtemps donné aux Catalaunes, cf. D. Décor, Catalogue des monnaies émises par les ateliers monétaires de Sainte-Ménéhould et de Châlons-sur-Marne, op. cit. p.1-2, ces potins ont été attribués par Simone Scheers aux Rèmes. Ces monnaies posent un difficile problème de datation. Certains, dont nous sommes, avaient reconnu dans le revers de ce potin une imitation du denier à l'éléphant de Jules César frappé en 49-48 avant J.-C. (Cr 443/1). La datation de ce potin aurait alors été comprise entre 45 et 40 avant J.-C. Simone Scheers dans le Catalogue des monnaies de Lyon, op. cit. p.136-137 remonte très fortement cette chronologie en fonction de données archéologiques et place le début du monnayage à la fin du IIe siècle ou au début du Ier siècle avant J.-C., théorie soutenue par L.-P. Delestrée.
Les Rèmes étaient l'un des peuples les plus puissants de la Gaule et les fidèles alliés des Romains. Leur capitale était Durocatorum (Reims). Ils sont souvent cités par César dans les Commentaires : BG. (II, 3, 4, 5, 7 et 12) ; (III, 11) ; (V, 3, 24, 53, 54 et 56) ; (VI, 4, 12 et 44) ; (VII, 63 et 90) ; (VIII, 6 et 11).