MONNAIES VIII
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PHILIPPE VI DE VALOIS - (1/04/1328-22/08/1350)
Denier tournois, 2e type

1201. Denier tournois, 2e type, sd. (1337-1343), 1re ém., (Billon, 18,5 mm, 4 h, 1,02 g).
A/+ PhILIP-PVS° REX, (ponctuation par simple annelet, H onciale). (Philippe roi). Croix latine recroisetée, cantonnée au 2 d'une fleur.
R/°PARVVS: TVROnVS°, (ponctuation par simple ou par double annelet, T annelé, N onciale). (Petit tournois). Châtel tournois sommé d'un lis coupant la légende en haut.
Monnaie avec un relief assez haut au droit et au revers. Jolie patine foncée de collection. La croix du droit apparaît légèrement en négatif au revers.
C. 336 var. - L. cf. 282 var. - Dy. 282 var.
TTB      

Prix de départ/Opening bid
1800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
3000 F.F.

Monnaie publiée dans le BSFN de décembre 1999, p. 204-205.
Les principaux ouvrages de numismatique recensent un denier tournois similaire mais avec un annelet sous le châtel. En 1951, Jean Lafaurie avait supposé qu'il existait un denier tournois sans annelet. Cette hypothèse reposait notamment sur un piéfort, sans annelet sous le châtel, conservé au Cabinet des médailles de Paris. Notre monnaie qui est inédite correspond à ce piéfort. Un livre de changeur étudié par Marc Bompaire (RN 1987) permet de dater l'émission avec l'annelet de 1343, et celle sans annelet certainement vers 1337. Article de S. Sombart et A. Clairand à paraître dans le BSFN de décembre 1999.
Philippe VI (1293-1350) est le fils aîné de Charles de Valois, frère de Philippe IV le Bel et de Marguerite d'Anjou, la fille de Charles II d'Anjou, roi de Naples. Régent après la mort de Charles IV le 1er février, il devient roi le 1er avril 1328 après la naissance d'une fille. Édouard III prête l'hommage à Philippe VI pour la Guyenne en 1329 mais la guerre de Cent Ans commence en 1337 avec la saisie de cette province. La flotte française est coulée à l'Écluse en juin 1340. À partir de 1341 commence la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365) où les Bretons s'opposent par Français et Anglais interposés. Édouard III débarque en Normandie le 11 juillet 1346 et écrase la chevalerie française grâce à ses archers à Crécy le 26 août 1346. Il assiège ensuite Calais qui résiste onze mois et capitule le 4 août 1347, (affaire des Bourgeois de Calais). La grande peste ravage l'Europe et tue la moitié de la population entre 1348 et 1350, dont la reine Jeanne la Boiteuse. Philippe rachète le Dauphiné en 1349 à Humbert II. Il se remarie avec Blanche de Bourgogne et meurt l'année suivante.

ESPAGNE - CATALOGNE - COMTÉ DE BARCELONE - PIERRE III - (1336-1387)
Gros

1202. Gros, sd, Barcelone, (Billon, 23,5 mm, 10 h, 3,16 g).
A/+ PETRVS: DEI: GRACIA: REX. (Pierre, roi par la grâce de Dieu). Buste de face de Pierre III, habillé et couronné.
R/CIVI-TAS B-ARCh-nOnA. (Cité de Barcelone). Croix coupant la légende cantonnée aux 1 et 4 d'un groupe de trois besants, aux 2 et 3 d'un large annelet.
Flan large. Monnaie avec un très haut relief au droit et au revers. Flan légèrement gratté derrière les cheveux du roi. Jolie patine de collection.
H. 4 (78/4) - CC. 1744 var.
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
1500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2500 F.F.

Les gros à ce type furent introduits dans le monnayage barcelonais sous Pierre II (1285-1291). Leur type n'est pas nouveau puisqu'il reprend celui des deniers frappés sous Jean Ier (1276-1285). Ces gros furent frappés sous plusieurs comtes de Barcelone. Notre exemplaire, avec une croix sur le torse du roi d'Aragon (également comte de Barcelone) est attribué à Pierre III.
Pierre d'Aragon (1319-1387) est le fils d'Alphonse IV d'Aragon (1327-1336). Il succède à son père en 1336 sur le trône d'Aragon sous le nom de Pierre IV (III de Barcelone). Dès le début de son règne, il doit combattre Jacques III de Majorque (1324-1343) dans le comté de Roussillon dont Pierre s'empare en 1343. Il sera marié quatre fois. En premières noces, il épouse Marie de Navarre (+1347), la fille de Philippe d'Évreux, puis Éléonore du Portugal (+1348), puis Éléonore de Sicile (+1374), enfin Sibylle de Tortia. Son fils Jean Ier d'Aragon (1350-1395) lui succède en 1387.

ORANGE - PRINCIPAUTÉ D'ORANGE - RAYMOND IV - (1340-1393)
Gros gillat ou carlin

1203. Gros gillat ou carlin, c. 1340-1360, Orange, (Argent, 22 mm, 6 h, 1,60 g).
A/* - R PRInCE-PS° AVRA*. (Raymond, prince d'Orange). Raymond IV trônant de face sur une chaise curule ornée de deux têtes de lion, tenant un lis de la main droite et un sceptre fleurdelisé de la main gauche.
R/mOn-ET CI-VITS. - AVRA, (V et R liés). (Monnaie de la cité d'Orange). Croix coupant la légende et cantonnée de quatre cornets.
Exemplaire sur un flan oblong légèrement voilé. La croix du revers a tendance à apparaître au droit. Patine de collection.
Bd. 986 - PA. 4514 var. (98/4 var.) - SCMF. 6877 var.
TTB      

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Ce type est directement copié des carlins d'argent ou gillats de Robert d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples (1309-1343). Le poids et le titre de notre exemplaire n'ont plus rien à voir avec le prototype provençal. La frappe des gillats s'arrête en Provence vers 1360 et doit permettre de dater cette monnaie.
Orange a souvent imité les monnayages de ses voisins ou même de régions beaucoup plus éloignées. Le roi en fit souvent reproche aux princes, interdisant la circulation des espèces de la principauté dans le royaume. À la mort de Raymond IV, sans héritier direct, la principauté passa dans la maison de Chalon avec Jean Ier (1399-1412).

PROVENCE - COMTÉ DE PROVENCE - JEANNE DE NAPLES - (1343-1362-1382)
Gros

1204. Gros, 1369-1372, (Argent, 23,5 mm, 10 h, 2,60 g), (poids théorique 2,85 g, titre : 916 ‰, taille 1/78 marc de la cour, 16 gros provençaux, titre ancien : 11 d.).
A/+ IOH-An° IHR° ET° SICL' - REG, (A et N liés, ponctuation par deux annelets superposés). (Jeanne, reine de Jérusalem et de Sicile). Couronne surmontant un lambel à trois pendants et deux lis.
R/+ CONITSx PVICEx Ex FORCAL, (A et L liés, N rétrograde, ponctuation par deux sautoirs superposés, par simple sautoir après E). (Comtesse de Provence et de Forcalquier). Champ mi-parti de Jérusalem et d'Anjou.
Frappe molle au revers. Exemplaire sur un flan large et légende complète.
Bd. 859 (4 f.) - PA. 4022 (90/17) - FSV. (6/9) - NP. 93 - R. 97b var.
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

D'après H. Rolland, ces gros furent émis suite aux baux de 1369 et 1372. Ces pièces étaient taillées au marc de la cour ou d'Avignon qui pesait 223,71944 g et était utilisé par les papes d'Avignon et les comtes de Provence.
Jeanne de Naples (1326-1382) succéda à son grand-père en 1343. Elle est reine de Naples, comtesse de Provence et de Forcalquier, reine titulaire de Jérusalem et de Sicile. Elle fut d'abord mariée avec André, duc de Calabre, assassiné en 1345, puis avec Louis de Tarente qui mourut en 1362, ensuite avec Jacques III, roi de Majorque qui décéda en 1375, enfin avec Othon de Brunswick qui mourut en 1399. Elle mourut assassinée en 1382, laissant le comté de Provence à Louis Ier d'Anjou, fils de Jean II le Bon. À Naples, c'est Charles III, arrière-petit-fils de Charles II, qui lui succéda avant d'être assassiné en 1386.

PROVENCE - COMTÉ DE PROVENCE - JEANNE DE NAPLES - (1343-1362-1382)
Provençal, sol coronat ou parpaïolle

1205. Provençal, sol coronat ou parpaïolle, (Billon, 20,5 mm, 3 h, 1,85 g).
A/+ °I° IH-R° ET° SICIL° - REG°, (ponctuation par deux annelets superposés, annelet simple en fin de légende). (Jeanne, reine de Jérusalem et de Sicile). Couronne fleurdelisée.
R/C[OM]-TIS-A PV-ICE. (Comtesse de Provence). Croix fleurdelisée coupant la légende, cantonnée de quatre lis.
Flan court. Haut relief au droit et au revers. La croix du revers apparaît en négatif au droit. Jolie patine de collection.
Bd. 844 (4 f.) - PA. 4024 - FSV. (6/8) - NP. 66 - R. 65 et 95
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
550 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
850 F.F.

Henri Rolland indique que ces monnaies ont été frappées durant la première période du règne de Jeanne (1343-1349), mais également durant la seconde période (1362-1382) après la mort de Louis de Tarente, conformément aux ordonnances de 1365, 1369 et 1372. Les émissions ne peuvent pas être différenciées.
Jeanne de Naples (1326-1382) succéda à son grand-père en 1343. Elle est reine de Naples, comtesse de Provence et de Forcalquier, reine titulaire de Jérusalem et de Sicile. Elle fut d'abord mariée avec André, duc de Calabre, assassiné en 1345, puis avec Louis de Tarente qui mourut en 1362, ensuite avec Jacques III, roi de Majorque qui décéda en 1375, enfin avec Othon de Brunswick qui mourut en 1399. Elle mourut assassinée en 1382, laissant le comté de Provence à Louis Ier d'Anjou, fils de Jean II le Bon. À Naples, c'est Charles III, arrière-petit-fils de Charles II, qui lui succéda avant d'être assassiné en 1386.

RHODES - GRANDS MAÎTRES DE L'ORDRE DE L'HÔPITAL ET DE SAINT-JEAN DE JÉRUSALEM - DIEUDONNÉ DE GOZON - (1346-7/12/1353)
Gros ou gigliato

1206. Gros ou gigliato, Rhodes, (Argent, 27,5 mm, 3 h, 3,74 g).
A/+: F: DEODAT: D: GOSOnO: DI: GRA: mR, (M et N onciales). (Frère Dieudonné de Gozon, par la grâce de Dieu, maître). Le grand maître Dieudonné de Gozon agenouillé à gauche, priant devant une croix patriarcale posée sur trois degrés.
R/+: OSPTAL': S: IOhIS: IRL nI. ET'. RODI, (A et L liés, N et H onciales, E en forme de Q pour cum). (De l'Hôpital, de Saint-Jean de Jérusalem et de Rhodes). Croix feuillue dont chaque bras porte un écu de l'Ordre (de gueules à la croix d'argent).
Haut relief au droit et au revers. Petites taches au revers. Flan large laissant apparaître une grande partie du grènetis extérieur.
Sch. p.245-246 - Metcalf 1191-1192
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
2200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
3200 F.F.

Le type du droit de ce gros fut inauguré par Foulques de Villaret, grand maître de l'ordre de l'Hôpital de 1305 à 1317. Le revers des monnaies de Foulques était toutefois proche de celui des gros tournois français. Le revers de notre gros est inspiré de celui de son prédécesseur, Hélion de Villeneuve, qui s'inspira des gigliati de Naples lesquels circulaient abondamment sur les côtes de la mer Égée. Le type de ce gros fut repris par Pierre de Corneillan (1353-1355) et Roger de Pins (1355-1365).
Rhodes fut enlevée aux Byzantins en 1308. Quand les chevaliers de l'Hôpital évacuèrent Chypre, ils se réfugièrent à Rhodes et devaient y rester jusqu'à la chute de l'île, en 1522, prise par le sultan Soliman le Magnifique. En 1530, les Hospitaliers obtinrent de Charles Quint l'Île de Malte comme nouveau lieu de résidence. En 1346, Dieudonné de Gozon succéda à Hélion de Villeneuve (1319-1346), second grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Dieudonné, à peine arrivé à Rhodes, eut à combattre les Turcs dont une flotte mouillait aux abords de l'île. Il réussit à incendier les bateaux turcs et à faire cinq mille prisonniers. Suite à de nombreux problèmes de perception d'impôts, Dieudonné, désira se démettre de ses fonctions. Il écrivit à plusieurs reprises au pape Innocent VI qui finit par lui accorder son autorisation mais celle-ci arriva trop tard ; Dieudonné mourut en effet le 7 décembre 1353. Ses armes étaient 'de gueules à la bande d'azur, bordée d'argent, à la bordure componée d'argent et de gueules'. En 1353, Pierre de Corneillan succéda à Dieudonné de Gozon.

FLANDRE - COMTÉ DE FLANDRE - LOUIS DE MALE - (1346-1384)
Demi-écu d'or à l'aigle ou demi-réal à l'aigle

1207. Demi-écu d'or à l'aigle ou demi-réal à l'aigle, c. 1352/3, Bruges, (Or, 22,5 mm, 11 h, 2,49 g).
A/+ LVDOVICVSx DEI - xGRAx - COMESx Zx DnSx FLA, (ponctuation par deux sautoirs superposés). (Louis, par la grâce de Dieu, comte et seigneur de Flandre). Louis de Male assis de face, couronné, dans une stalle gothique, tenant l'épée levée de la main droite, la gauche posée sur un écu à l'aigle bicéphale, le tout dans un polylobe cantonné de petits trèfles, qui s'arrête à l'exergue.
R/+. XPC: VINCIT: XPC: REGNAT: XP'C: INPERAT, (ponctuation par deux annelets superposés). (Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande). Croix trifoliée, dans un quadrilobe orné aux angles d'une feuille et cantonnée de quatre trèfles.
Flan large laissant apparaître l'essentiel du grènetis extérieur. Léger tréflage au droit. Haut relief au niveau de la légende du revers.
Bd. 2229 - G. 208 - Del. 455 - Vernier 3(5) - NP. 38/180
RRR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
8500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
14000 F.F.

Nous ne possédons pas la date d'ordonnance de ce type. Il est directement inspiré de l'écu d'or à la chaise de Philippe VI (1328-1350) et de Jean II dit 'le Bon' (1350-1365) dont aucune divisionnaire n'a été frappée en France. D'après P. Bastien et J. Duplessy il aurait été frappé 286.900 ex. du 24 septembre 1352 au 6 septembre 1353. Ce chiffre ne tient pas compte de ceux frappés antérieurement au 24 septembre 1352, les comptes étant exprimés en écus et ne donnant pas le détail pour les divisionnaires en or.
Louis de Male (1330-1384) est le fils de Louis, comte de Flandre, tué à la bataille de Crécy (1346). Il va essayer de maintenir une politique de stricte neutralité entre le roi de France et celui d'Angleterre. En 1382, il devient duc de Bourgogne. Sans héritier mâle, il a marié sa fille Marguerite à Philippe le Hardi, fils de Jean le Bon, capturé avec son père à la bataille de Poitiers en 1356 'Père gardez vous à droite, père gardez-vous à gauche'. À la mort de Louis de Male, Philippe le Hardi, qui lui succède, sera à l'origine du grand domaine bourguignon.

FLANDRE - COMTÉ DE FLANDRE - LOUIS DE MALE - (1346-1384)
Quart de chaise d'or à l'aigle

1208. Quart de chaise d'or à l'aigle, c. 1352/3, Bruges, (Or, 16,5 mm, 12 h, 0,98 g), (poids théorique 1,13 g, titre : 969 ‰, titre ancien : 23 K. 1/4).
A/+ LVDOVIC'x DEI - [x]GRAx - COMESx FLA, (ponctuation par deux sautoirs superposés). (Louis, par la grâce de Dieu, comte et seigneur de Flandre). Louis de Male assis de face, couronné de roses, dans une stalle gothique, tenant l'épée levée de la main droite, la gauche posée sur un écu à l'aigle bicéphale.
R/+.XP'C° VICIT° XP'C° REGNAT° XPC° IPERAT, (ponctuation par simple annelet). (Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande). Croix feuillue avec quadrilobe en cour dans un quadrilobe anglé et orné de palmettes, cantonnée de quatre trèfles évidés.
Flan large. Monnaie décentrée au droit et flan taché au revers. Petite faiblesse de frappe sur le type du droit et sur un bras de la croix du revers.
Bd. 2229 (30 f.) - G. 209 - Del. 456 (R2) - Vernier 4 (6) - NP. 38/181
RR. TB      

Prix de départ/Opening bid
2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
4500 F.F.

Nous ne possédons pas la date d'ordonnance de ce type. Il est directement inspiré de l'écu d'or à la chaise de Philippe VI (1328-1350) et de Jean II dit 'le Bon' (1350-1365) dont aucune divisionnaire n'a été frappée en France. 489.540 exemplaires ont été frappés à Bruges du 24 septembre 1352 au 6 septembre 1353.
Louis de Male (1330-1384) est le fils de Louis, comte de Flandre, tué à la bataille de Crécy (1346). Il va essayer de maintenir une politique de stricte neutralité entre le roi de France et celui d'Angleterre. En 1382, il devient duc de Bourgogne. Sans héritier mâle, il a marié sa fille Marguerite à Philippe le Hardi, fils de Jean le Bon, capturé avec son père à la bataille de Poitiers en 1356 'Père gardez vous à droite, père gardez-vous à gauche'. À la mort de Louis de Male, Philippe le Hardi, qui lui succède, sera à l'origine du grand domaine bourguignon.


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