1793. Thaler de Contribution, 1796, Date en chronogramme (MDLLLXVVVVIIIIIIIIIII), Nüremberg, (Argent, 40 mm, 12 h, 28,06 g), (poids théorique 28,06 g, titre : 833 ‰, 120 kreutzer).
A/IOSEPHVS. D. G. EPISC. EVSTTETTENSIS S. R. I. P.. (Joseph par la grâce de Dieu évêque d'Eichstaedt prince du Saint-Empire). Buste de Joseph comte de Stubenberg vêtu d'une chasuble et d'un pourpoint d'hermine ; signé C.D. sous le buste.
R/VASCVLIS AVLAE ARGENTEIS PATRIAE INDIGENTI MINISTRAVIT AVXILLA./ X EINE FEINE MARCK. (Il fournit des secours à la Patrie dans le besoin par le don des vases d'argent de sa cour / Dix dans un marc de fin). Écu posé sur un manteau d'hermine sommé du chapeau d'électeur brochant une crosse et une épée. L'écu est posé sur une croix épiscopale, encadrée de deux branches de chêne, écartelé aux 1 et 4 de la tête d'une crosse et aux 2 et 3 d'une ancre retournée.
Tranche : fleuronnée. M/Cajetan Destouches (1784-1807).
État de conservation exceptionnel pour ce type monétaire. A conservé la plus grande partie de son brillant de frappe. Magnifique patine de médaillier au revers.
VG. 506 - Dav. 2213

RR. SPL 63

Prix de départ/Opening bid 2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 4500 F.F.

Victor Guilloteau signalait que la fonte de l'argenterie de ce prélat rapporta 18.000 florins soit 9.000 thalers. Cette pièce est particulièrement intéressante car la date est inscrite en chronogramme au revers et que chaque lettre de la légende est en fait un chiffre caché. L'ensemble de la légende est ainsi un rébus et l'ensemble des chiffres ainsi codés permet de découvrir un millésime (1796).
L'évêché d'Eichstædt était situé en plein cour de la Bavière au sud de Nuremberg. L'évêché fut fondé en 745 autour de la personnalité de saint Boniface par deux princes anglo-saxons d'essence royale. Un atelier impérial fut établi en 908. Les monnaies épiscopales commencèrent à être frappées au XIe siècle. En 1790, les domaines de l'évêque avaient une surface de 437 km2 et une population de 56.000 âmes. Joseph, comte de Stubenberg, fut le dernier évêque qui monnaya. En 1802, l'évêché d'Eichstædt fut sécularisé et rattaché à l'archevêché de Salzbourg en 1803. Eichstædt fut rattaché au royaume de Bavière en 1806 lors de la constitution de la Confédération du Rhin.

1794. 5 francs, an 10 (1801-1802), Turin, 33.000 ex., (Argent, 37 mm, 6 h, 24,80 g), (poids théorique 25,00 g, titre : 900 ‰, taille 1/40 kilo).
A/GAULE - SUBALPINE. La Gaule Subalpine et la France debout de face, tenant une palme et une couronne, une pique surmontée d'un bonnet phrygien et un niveau ; signé LAVY.
R/LIBERTÉ EGALITÉ // *ERIDANIA*. 5./FRANCS/-/L'AN 10. dans une couronne formée d'une palme et d'une branche d'olivier.
Tranche : laurée. M/Cour sous le millésime = Vittorio Modesto Paroletti (1801-1802). G/AL = Amadeo Lavy.
Jolie patine de collection. Usure régulière.
VG. 846 - Dav. 197 - DP. 895 - V. 80/4 - P. 6

R. TTB 45

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Le directeur de l'atelier, Paroletti, sera le responsable de l'atelier français de Turin du 25 Nivôse An 12 (16 janvier 1804) au 10 novembre 1813. Ces monnaies furent décriées le 13 mars 1801, mais furent acceptées en France pour 5 francs.
La seconde campagne d'Italie fut l'une des plus brillantes du général Bonaparte. Il franchit les Alpes entre le 16 et le 20 mai 1800, le 2 juin, il s'empare de Milan, bat les Autrichiens à Montebello le 9 juin et à Marengo le 14 juin où Desaix trouve la mort. Le 16 juin, l'armistice d'Alexandrie du Piémont met fin à la campagne et les Autrichiens se retirent au delà du Pô. La république Subalpine est proclamée le 16 juin 1800 et durera jusqu'à l'annexion du Piémont à la France, le 11 septembre 1802. La Gaule Subalpine naît suite à l'armistice d'Alexandrie du Piémont entre Bonaparte et les Autrichiens. La nouvelle république 'sour' est créée ce jour là avec Turin pour capitale.

1795. 5 franchi, bustes moyens, 1805, Florence, 81.610 ex., (Argent, 37 mm, 6 h, 24,86 g), (poids théorique 25,00 g, titre : 900 ‰, taille 40 kilo).
A/FELICE ED ELISA PP. DI LUCCA E PIOMBINO.. (Félix et Élisa souverains de Lucques et Piombino). Bustes accolés d'Élisa diadémée et drapée et de Félix tête nue à droite.
R/PRINCIPATO DI LUCCA E PIOMBINO// 1805. (Principauté de Lucques et Piombino. 5/ FRANCHI au centre dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
Tranche : feuilletée. Très beaux portraits. Jolie patine de collection. Infimes petits plats de listel. Un petit coup sur la tranche à 7 heures au revers.
VG. 1472 - Dav. 203 - DP. 943 - P. 252 - G. 74/1

SUP 58

Prix de départ/Opening bid 1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Pour 1805, il existe deux variétés de buste et trois variantes de ponctuation avec 83.309 pièces frappées au total pour les 5 variétés.
Félix Bacciochi (18/05/1762-28/04/1841) est un compatriote corse de Napoléon. Il épousa Élisa Bonaparte le 1er mai 1797 (3/01/1777-7/08/1820). Élisa, la sour préférée de Napoléon fut la première dotée d'une principauté le 26 juin 1805. D'abord princesse de Piombino, elle reçoit ensuite la principauté de Lucques. En 1809, est ajoutée la gestion du grand-duché de Toscane. Résidant à Florence, Élisa remplit sa mission et géra avec circonspection les territoires que son frère lui avait confiés. En 1814, elle dut s'enfuir, se réfugia à Bologne, puis à Brünn pendant les Cent-Jours. Elle se retira à Trieste et y mourut en 1820.

1796. 5 franchi, bustes moyens, 1806, Florence, 83.309 ex., (Argent, 38 mm, 6 h, 24,72 g), (poids théorique 25,00 g, titre : 900 ‰, taille 40 kilo).
A/FELICE ED ELISA PP. DI LUCCA E PIOMBINO.. (Félix et Élisa souverains de Lucques et Piombino). Bustes accolés d'Élisa diadémée et drapée et de Félix tête nue à droite.
R/PRINCIPATO DI LUCCA E PIOMBINO// 1806.. (Principauté de Lucques et Piombino. 5/ FRANCHI au centre dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
Tranche : feuilletée. Beaux portraits. Usure régulière. La pièce a été légèrement nettoyée. Flan large. Petits plats sur le listel au revers.
VG. 1472 - Dav. 203 - DP. 943 - P. 251 - G. 74/2

RR. TTB 45

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Pour 1806, il n'existe qu'une seule variété. Ce millésime semble aussi le plus rare. Notre exemplaire a un point après le millésime.
Félix Bacciochi (18/05/1762-28/04/1841) est un compatriote corse de Napoléon. Il épousa Élisa Bonaparte le 1er mai 1797 (3/01/1777-7/08/1820). Élisa, la sour préférée de Napoléon fut la première dotée d'une principauté le 26 juin 1805. D'abord princesse de Piombino, elle reçoit ensuite la principauté de Lucques. En 1809, est ajoutée la gestion du grand-duché de Toscane. Résidant à Florence, Élisa remplit sa mission et géra avec circonspection les territoires que son frère lui avait confiés. En 1814, elle dut s'enfuir, se réfugia à Bologne, puis à Brünn pendant les Cent-Jours. Elle se retira à Trieste et y mourut en 1820.

1797. 40 lires en or 1er type, 1808, Milan, M, 212.583 ex., (Or, 26 mm, 6 h, 12,83 g), (poids théorique 12,903 g, titre : 900 ‰, taille 77 1/2 au kilo).
A/(grenade) NAPOLEONE IMPERATORE E RE (coupe) // 1808/M. (Napoléon empereur et roi). Tête nue de Napoléon Ier à droite.
R/REGNO - D'ITALIA // 40. LIRE. (Royaume d'Italie). Écu écartelé à cinq quartiers : au 1 des États du Pape (Émilie-Romagne), au 2 de Milan, au 3 de Venise, au 4 de Ligurie, au 5 de Savoie-Sardaigne, posé sur le tout un écu d'Italie aux armes de la Couronne de Fer, entouré du collier de la Légion d'Honneur, soutenu par une aigle posée sur un foudre surmonté d'une étoile ; le tout posé sur un manteau couronné, brochant deux hallebardes.
Tranche : inscrite en relief * DIO PROTEGGE L'ITALIA (Dieu protège l'Italie). (tranche A)
M/Coupe renversée = ? (1807-1814). MG/Grenade = Louis Manfredini (1806-1814).
Bel exemplaire avec un listel irrégulier. Joli revers.
VG. 1311 - DP. 1021 - P. 11 - G. 51/11 - V. 100/3

R. TTB 45

Prix de départ/Opening bid 1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2200 F.F.

Pour le millésime 1808, il existe deux types de tranche : en relief ou en creux. La fabrication des espèces débuta par la tranche en relief dont la particularité était d'être frappée sur un fond ligné constitué de cinq filets horizontaux. Très vite, la tranche inscrite en creux remplaça la tranche inscrite en relief.
Napoléon Ier avait accepté la couronne de roi d'Italie le 17 mars 1805. Après une entrée triomphale à Milan le 8 mai 1805, Joséphine et lui furent couronnés le 26 mai par le cardinal Caprara. Napoléon, comme à Paris, se couronna lui-même en s'écriant : 'Dieu me l'a donnée, gare à qui la touche' qui deviendra la devise de l'Ordre de la Couronne de Fer (cf. JETONS IV, p.III-V). L'empereur nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie et quitte Milan le 10 juin 1805. L'empereur rentre à Paris le 1er août pour rejoindre le camp de Boulogne. Le sort de l'Italie est lié à celui de la France pendant neuf ans. Début janvier 1814, la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens, puis les Anglais afin de conserver son royaume de Naples, fait perdre l'Italie. Le prince Eugène, malgré une défense héroïque ne peut empêcher l'effondrement du royaume après que Mantoue soit tombée. Le 11 avril 1814, Napoléon abdique.

1798. 40 lires en or 1er type, 1813/08, Milan, M, 40.812 ex., (Or, 26 mm, 6 h, 12,91 g), (poids théorique 12,903 g, titre : 900 ‰, taille 77 1/2 au kilo).
A/(grenade) NAPOLEONE IMPERATORE E RE (coupe) // 1813/M. (Napoléon empereur et roi). Tête nue de Napoléon Ier à droite.
R/REGNO - D'ITALIA // 40. LIRE. (Royaume d'Italie). Écu écartelé à cinq quartiers : au 1 des États du Pape (Émilie-Romagne), au 2 de Milan, au 3 de Venise, au 4 de Ligurie, au 5 de Savoie-Sardaigne, posé sur le tout un écu d'Italie aux armes de la Couronne de Fer, entouré du collier de la Légion d'Honneur, soutenu par une aigle posée sur un foudre surmonté d'une étoile ; le tout posé sur un manteau couronné, brochant deux hallebardes.
Tranche : inscrite en relief * DIO PROTEGGE L'ITALIA (Dieu protège l'Italie). (tranche B)
M/Coupe renversée = ? (1807-1814). MG/Grenade = Louis Manfredini (1806-1814).
Infimes petites marques de manipulation dans le champ du droit. Petits plats de listel. Joli revers.
VG. 1383 - DP. 1023 - P. 16a - G. 52/78a - V. 100/10

R. TTB 54

Prix de départ/Opening bid 1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2200 F.F.

Le 13 de 1813 du millésime est regravé sur un 08 de 1808.
Les auteurs italiens ont isolé deux types de coins de revers suivant que les pointes des hallebardes sont effilées ou pointues. Pour le droit, c'est un coin de 1808 qui a été réutilisé et le millésime a été regravé.
Napoléon Ier avait accepté la couronne de roi d'Italie le 17 mars 1805. Après une entrée triomphale à Milan le 8 mai 1805, Joséphine et lui furent couronnés le 26 mai par le cardinal Caprara. Napoléon, comme à Paris, se couronna lui-même en s'écriant : 'Dieu me l'a donnée, gare à qui la touche' qui deviendra la devise de l'Ordre de la Couronne de Fer (cf. JETONS IV, p.III-V). L'empereur nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie et quitte Milan le 10 juin 1805. L'empereur rentre à Paris le 1er août pour rejoindre le camp de Boulogne. Le sort de l'Italie est lié à celui de la France pendant neuf ans. Début janvier 1814, la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens, puis les Anglais afin de conserver son royaume de Naples, fait perdre l'Italie. Le prince Eugène, malgré une défense héroïque ne peut empêcher l'effondrement du royaume après que Mantoue soit tombée. Le 11 avril 1814, Napoléon abdique.

1799. 20 lires en or 2e type, 1809, Milan, M, 52.640 ex., (Or, 21 mm, 6 h, 6,41 g), (poids théorique 6,451 g, titre : 900 ‰, taille 155 au kilo).
A/(grenade) NAPOLEONE IMPERATORE E RE (coupe) // 1809/M. (Napoléon empereur et roi). Tête nue de Napoléon Ier à droite.
R/REGNO - D'ITALIA // 20. LIRE. (Royaume d'Italie). Écu écartelé à cinq quartiers : au 1 des États du Pape (Émilie-Romagne), au 2 de Milan, au 3 de Venise, au 4 de Ligurie, au 5 de Savoie-Sardaigne, posé sur le tout un écu d'Italie aux armes de la Couronne de Fer, entouré du collier de la Légion d'Honneur, soutenu par une aigle posée sur un foudre surmonté d'une étoile ; le tout posé sur un manteau couronné, brochant deux hallebardes.
Tranche : inscrite en creux * DIO PROTEGGE L'ITALIA (Dieu protège l'Italie). (tranche A)
M/Coupe renversée = ? (1807-1814). MG/Grenade = Louis Manfredini (1806-1814).
L'usure a seulement touché la chevelure et aux parties les plus en relief. Joli revers.
VG. 1333 - DP. 1023 - P. 19 - G. 53/85 - V. 100/3

R. TTB 40

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Ce type fut frappé entre 1808 et 1814. Pour 1809, il existe une variété signalée par De Mey et Poindessault en 1971 qui concerne l'étoile au-dessus de l'aigle au revers qui comporte parfois six rais au lieu de cinq.
Napoléon Ier avait accepté la couronne de roi d'Italie le 17 mars 1805. Après une entrée triomphale à Milan le 8 mai 1805, Joséphine et lui furent couronnés le 26 mai par le cardinal Caprara. Napoléon, comme à Paris, se couronna lui-même en s'écriant : 'Dieu me l'a donnée, gare à qui la touche' qui deviendra la devise de l'Ordre de la Couronne de Fer (cf. JETONS IV, p.III-V). L'empereur nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie et quitte Milan le 10 juin 1805. L'empereur rentre à Paris le 1er août pour rejoindre le camp de Boulogne. Le sort de l'Italie est lié à celui de la France pendant neuf ans. Début janvier 1814, la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens, puis les Anglais afin de conserver son royaume de Naples, fait perdre l'Italie. Le prince Eugène, malgré une défense héroïque ne peut empêcher l'effondrement du royaume après que Mantoue soit tombée. Le 11 avril 1814, Napoléon abdique.

1800. 5 lires 1er type, 1809, Bologne, B, 219.427 ex., (Argent, 36 mm, 6 h, 24,90 g), (poids théorique 25,00 g, titre : 900 ‰, taille 40 au kilo).
A/(branche de chêne) NAPOLEONE IMPERATORE E RE (coupe) // 1809/B. (Napoléon empereur et roi). Tête nue de Napoléon Ier à droite.
R/REGNO - D'ITALIA // 5. LIRE. (Royaume d'Italie). Écu écartelé à cinq quartiers : au 1 des États du Pape (Émilie-Romagne), au 2 de Milan, au 3 de Venise, au 4 de Ligurie, au 5 de Savoie-Sardaigne, posé sur le tout un écu d'Italie aux armes de la Couronne de Fer, entouré du collier de la Légion d'Honneur, soutenu par une aigle posée sur un foudre surmonté d'une étoile ; le tout posé sur un manteau couronné, brochant deux hallebardes.
Tranche : inscrite en relief * DIO PROTEGGE L'ITALIA (Dieu protège l'Italie). (tranche B)
M/Coupe renversée = ? (1807-1814).
Importantes marques de manipulation au droit. Petits coups sur le listel. Joli patine de collection au revers.
VG. 1413 - DP. 1024 - P. 48 - G. 54/99 - V. 100/32

R. TTB 40 / TTB 50

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Le premier type se distingue du second par une tranche inscrite en relief sur un fond ligné. Pour l'atelier de Bologne, le premier type a été frappé entre 1808 et 1811 et le second type de 1810 à 1813.
Napoléon Ier avait accepté la couronne de roi d'Italie le 17 mars 1805. Après une entrée triomphale à Milan le 8 mai 1805, Joséphine et lui furent couronnés le 26 mai par le cardinal Caprara. Napoléon, comme à Paris, se couronna lui-même en s'écriant : 'Dieu me l'a donnée, gare à qui la touche' qui deviendra la devise de l'Ordre de la Couronne de Fer (cf. JETONS IV, p.III-V). L'empereur nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie et quitte Milan le 10 juin 1805. L'empereur rentre à Paris le 1er août pour rejoindre le camp de Boulogne. Le sort de l'Italie est lié à celui de la France pendant neuf ans. Début janvier 1814, la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens, puis les Anglais afin de conserver son royaume de Naples, fait perdre l'Italie. Le prince Eugène, malgré une défense héroïque ne peut empêcher l'effondrement du royaume après que Mantoue soit tombée. Le 11 avril 1814, Napoléon abdique.