MONNAIES VIII
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ALGÉRIE - LOUIS PHILIPPE - (1830-1848) |
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1834. Médaille BR 50, passage des Portes de fer, 1839,
(bronze, 50,5 mm, 12 h, 59,46 g).
Deux négociants algérois israélites qui avaient le privilège de la vente des grains négocièrent avec la république française, sous le Directoire, la vente d'une cargaison pour un total de 24 millions de francs, soit trois fois le prix normal. La cargaison est livrée à la France, mais la somme ne sera jamais payée. Le dey d'Alger (1773-1838) réclame en 1818 à Louis XVIII, cette somme dont il est créditeur. La dette est réduite à 7 millions de francs en 1819. Il en reçoit 4, l'année suivante. Le dey écrit à Charles X en 1826 pour réclamer le paiement des trois autres millions. Le 29 avril, le dey, ne recevant pas de réponse royale, frappe avec son chasse-mouches, Pierre Deval, consul de France à Alger. Des excuses sont demandées, le dey refuse et les relations diplomatiques sont rompues. Le 25 mai, une flotte de 103 navires de guerre et de 572 bateaux de commerce quitte Marseille avec 37.500 hommes. Le Maréchal de Bourmont est commandant en chef. Le débarquement a lieu le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch. Alger est prise le 5 juillet, le dey quitte la ville pour l'exil. La conquête de l'Algérie commence. |
ALGÉRIE - LOUIS PHILIPPE - (1830-1848) |
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1835. Médaille BR 51, défense de Mazagran, 1840,
(bronze, 50,5 mm, 12 h, 59,42 g).
Deux négociants algérois israélites qui avaient le privilège de la vente des grains négocièrent avec la république française, sous le Directoire, la vente d'une cargaison pour un total de 24 millions de francs, soit trois fois le prix normal. La cargaison est livrée à la France, mais la somme ne sera jamais payée. Le dey d'Alger (1773-1838) réclame en 1818 à Louis XVIII, cette somme dont il est créditeur. La dette est réduite à 7 millions de francs en 1819. Il en reçoit 4, l'année suivante. Le dey écrit à Charles X en 1826 pour réclamer le paiement des trois autres millions. Le 29 avril, le dey, ne recevant pas de réponse royale, frappe avec son chasse-mouches, Pierre Deval, consul de France à Alger. Des excuses sont demandées, le dey refuse et les relations diplomatiques sont rompues. Le 25 mai, une flotte de 103 navires de guerre et de 572 bateaux de commerce quitte Marseille avec 37.500 hommes. Le Maréchal de Bourmont est commandant en chef. Le débarquement a lieu le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch. Alger est prise le 5 juillet, le dey quitte la ville pour l'exil. La conquête de l'Algérie commence. |
ALGÉRIE - LOUIS PHILIPPE - (1830-1848) |
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1836. Médaille BR 51, bombardement de Mogador, 1844,
(bronze, 50,5 mm, 12 h, 59,42 g).
Deux négociants algérois israélites qui avaient le privilège de la vente des grains négocièrent avec la république française, sous le Directoire, la vente d'une cargaison pour un total de 24 millions de francs, soit trois fois le prix normal. La cargaison est livrée à la France, mais la somme ne sera jamais payée. Le dey d'Alger (1773-1838) réclame en 1818 à Louis XVIII, cette somme dont il est créditeur. La dette est réduite à 7 millions de francs en 1819. Il en reçoit 4, l'année suivante. Le dey écrit à Charles X en 1826 pour réclamer le paiement des trois autres millions. Le 29 avril, le dey, ne recevant pas de réponse royale, frappe avec son chasse-mouches, Pierre Deval, consul de France à Alger. Des excuses sont demandées, le dey refuse et les relations diplomatiques sont rompues. Le 25 mai, une flotte de 103 navires de guerre et de 572 bateaux de commerce quitte Marseille avec 37.500 hommes. Le Maréchal de Bourmont est commandant en chef. Le débarquement a lieu le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch. Alger est prise le 5 juillet, le dey quitte la ville pour l'exil. La conquête de l'Algérie commence. |
CAMBODGE - ROYAUME DU CAMBODGE - ANG DUONG - (1841-1859) |
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1837. Tical grand module, CS.1208 = 1847,
Oudong,
(Argent, 35 mm, 12 h, 14,86 g), (poids théorique 14,209 g).
Au XIXe siècle, le Cambodge, en déclin, est menacé par ses puissants voisins : le Siam et l'Annam. Ang Duong monta sur le trône en 1847 sous le protectorat des Siamois. Son fils et successeur Norodom Ier (1835-1904) fut d'ailleurs élevé à Bangkok. À partir de 1854, le Cambodge, pour contrebalancer ses voisins envahissants, fait appel à une mission française. En 1863, Norodom signa un traité plaçant le Cambodge sous protectorat français. |
CAMBODGE - ROYAUME DU CAMBODGE - ANG DUONG - (1841-1859) |
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1838. Tical petit module, CS.1208 = 1847,
Oudong,
(Argent, 28,5 mm, 12 h, 14,91 g), (poids théorique 15,258 g).
Au XIXe siècle, le Cambodge, en déclin, est menacé par ses puissants voisins : le Siam et l'Annam. Ang Duong monta sur le trône en 1847 sous le protectorat des Siamois. Son fils et successeur Norodom Ier (1835-1904) fut d'ailleurs élevé à Bangkok. À partir de 1854, le Cambodge, pour contrebalancer ses voisins envahissants, fait appel à une mission française. En 1863, Norodom signa un traité plaçant le Cambodge sous protectorat français. |
DEUXIÈME RÉPUBLIQUE - (24/02/1848-2/12/1852) |
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1839. 5 francs Hercule, seconde République, 1848,
Bordeaux, K, 428.147 ex.,
(Argent, 37 mm, 6 h, 24,94 g), (poids théorique 25,00 g, titre : 900 , taille 40 au kilo).
La fabrication commença le 3 mai pour s'arrêter le 14 août avec un total de 29 délivrances. Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, mais la république est proclamée à l'Hôtel de Ville par Ledru Rollin et Lamartine. Un gouvernement provisoire est formé qui proclame la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Les élections législatives envoient à la Chambre une majorité de républicains modérés. Le comité exécutif constitue un gouvernement provisoire le 10 mai, formé de cinq membres : Arago, Garnier-Pagès, Lamartine, Ledru-Rollin, Marie. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. La constitution de la république est votée le12 novembre. Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la république le 10 décembre 1848. |
DEUXIÈME RÉPUBLIQUE - (24/02/1848-2/12/1852) |
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1840. 20 francs or Cérès, 1849,
Paris, A, 61.092 ex.,
(Or, 21 mm, 6 h, 6,43 g), (poids théorique 6,45161 g, titre : 900 ).
Les élections de mai 1849 amènent une majorité conservatrice. La France intervient militairement à Rome en juin 1849 avec Oudinot qui rétablit Pie IX, chassé par la révolution l'année précédente. Plusieurs lois limitent le droit d'association et les syndicats. Le 15 mars 1850, la loi Falloux est votée sur l'enseignement. La loi du 31 mai limite le suffrage universel. Bonaparte n'a pas le droit de se représenter une seconde fois à la Présidence ce que l'assemblée législative confirme le 19 juillet. Le 2 décembre 1851, c'est le coup d'état, la mort de Baudin sur les barricades. Victor Hugo s'exile à Bruxelles, puis à Guernesey. En 1852, il publie 'Napoléon le Petit' ('par Victor Hugo le Grand'), mot de Napoléon III. L'empire est rétabli le 2 décembre 1852. |
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