MONNAIES VIII
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SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870) |
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1858. Monnaie satirique, module de 10 centimes, 1870,
(Bronze, 32 mm, 6 h, 12,80 g).
Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes. |
SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870) |
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1859. Monnaie satirique, module de 5 centimes, 1870,
(Bronze, 25 mm, 12 h, 6,83 g).
Suite à la défaite de Napoléon III à Sedan un certain nombre de pièces satiriques ont été émises pour ridiculiser l'empereur français. Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes. |
SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870) |
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1860. Monnaie satirique, module de 5 centimes, 1870,
(Bronze, 27 mm, 12 h, 8,13 g).
Suite à la défaite de Napoléon III à Sedan un certain nombre de pièces satiriques ont été émises pour ridiculiser l'empereur français. Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes. |
TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940) |
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1861. 2 francs Cérès, avec légende, 1871,
Paris, A, 4.709.003 ex.,
(Argent, 27 mm, 6 h, 10,01 g), (poids théorique 10,00 g, titre : 900 , taille 100 au kilo).
Variété avec le petit A. En 1871, cette pièce fut frappée à trois périodes bien différentes : d'abord du 6 au 31 janvier lors du siège de Paris par les allemands ; ensuite du 7 au 20 mars juste avant la Commune ; enfin à la fin de l'année du 21 au 30 décembre. La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août. |
TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940) |
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1862. 5 Centimes Cérès, 1878,
Paris, A, 300.000 ex.,
(bronze, 25 mm, 6 h, 5,02 g), (poids théorique 5,00 g, taille 200 kilo).
Les 300.000 exemplaires furent frappés en 4 délivrances du 9 au 29 décembre. La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août. |
TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940) |
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1863. 5 Centimes Cérès, 1879,
Paris, A, 1.954.530 ex.,
(bronze, 25 mm, 6 h, 5,00 g), (poids théorique 5,00 g, titre : 90 , taille 200 kilo).
Les pièces furent frappées entre le 26 septembre et le 14 novembre en 20 délivrances. Cette pièce comporte encore la marque d'Albert-Désiré Barre alors que cette année là, c'est Auguste-Jean Barre qui le remplaça. La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août. |
ANDORRE - (XIXe siècle) |
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1864. 10 centimos, 1873,
250 ex.,
(Bronze, 30,5 mm, 6 h, 7,33 g).
Les privilèges d'Andorre peuvent remonter au règne de Charlemagne en 806. Les règles de paréage sont fixées en 1278 et fonctionnent toujours aujourd'hui. Le président de la République et l'évêque d'Urgel sont les coprinces d'Andorre. En 1835, c'est l'évêque d'Albi qui fut nommé coprince pour contrebalancer l'influence de l'évêque d'Urgel qui était carliste. L'émission de 1873 pourrait alors trouver son origine dans les guerres carlistes qui secouèrent l'Espagne au XIXe siècle. Charles, comte de Molina (1788-1855), refusa de reconnaître sa nièce Isabelle comme reine d'Espagne en 1833 après la mort de Ferdinand VII. Charles VII, (Carlos), duc de Madrid (1848-1909) continua la lutte entreprise par son père le comte de Molina, entre 1868 et 1875, pour essayer de monter sur le trône d'Espagne. Les pièces à son effigie furent gravées par Charles Wurden. |
MONNAIES VIII
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