VSO 09

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SECOND EMPIRE (2/12/1852-4/09/1870)

10 centimes satirique à la tête de cochon - 1870
N° v09_1859 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.	Diamètre en mm : 32 mm Axe des coins : 12 h. Métal : Laiton Poids observé : 12,23 g. Tranche : lisse

AVERS	Légende : * DU PLUS GRAND DES EMPEREURS VOILA TOUT CE QU'IL RESTE !. Description : Tête laurée de Napoléon III à gauche sous les traits d'un cochon.
REVERS	Légende : *VAMPIRE DE LA FRANCE* PARIS 2 DÉC. 1851 - SEDAN 2 SEPT. 1870. Description : Chouette debout de face sur un foudre, la tête de face.

Description état de conservation : Deux petites concrétions vertes. Portrait satirique tout à fait exceptionnel. La pièce possède encore une partie de son brillant d'origine. Néanmoins, elle a été nettoyée et légèrement frottée. Petits plats de listel.

Rareté : R

État de conservation :

SUP

Prix de départ

650 FRF

Prix d'estimation

950 FRF

Commentaires à propos de cet exemplaire : Frappe médaille.

Commentaires à propos de ce type monétaire : Après la défaite honteuse de Sedan le 2 septembre 1870, de nombreux Français virent en Napoléon III un traître. D'habiles graveurs l'affublèrent alors des attributs et des légendes les plus divers. De nombreuses pièces de 5 et de 10 centimes furent regravées pour transformer l'effigie de Napoléon III, la modifier et lui donner un aspect dégradant ou avilissant. On procéda aussi à la création de nombreuses pièces où l'empereur était présenté comme un traître. En revanche, la comparaison avec un cochon est peu courante. Au revers, on opposait la chouette animal nocturne à l'aigle, animal diurne. Il renforce aussi l'antagonisme franco-prussien (allemand) qui va subsister jusqu'à la seconde guerre mondiale.

Historique : Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes.

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