VSO 09 |
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English Version |
AVERS |
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REVERS |
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N° dans les ouvrages de référence : BN.1498 - Br/M.4 /1(série 2) - Br/L.- - |
Extrait Bibliographique : C. Brenot et J.-N. Barrandon, Bronzes lourds de Marseille, RN. 1988, p. 91-113, plus particulièrement , p. 96 - série 2, C. - Brenot et D. Nony, Trésor de monnaies de Marseille (bronze lourd au taureau) découvert à Olbia (Hyères, Var), Mélanges Colbert-de-Beaulieu, Paris 1987, p. 122, b3 et n° 40. |
Description état de conservation : Beau portrait d'Apollon avec un petit plat sur la chevelure. Patine vert olive. Bien centré au revers avec un coup sur le foudre. |
Rareté : RR | État de conservation : | TB+ | Prix de départ | 1 400 FRF | Prix d'estimation | 2 500 FRF |
Commentaires à propos de cet exemplaire : Poids léger. |
Commentaires à propos de ce type monétaire : Le monnayage de bronze ne commença pas avant la seconde Guerre Punique (221-202 AC.). Le type du revers pourrait avoir été emprunté à la cité de Thurium, fondée en 443 avant J.-C. sur le site de l'antique Sybaris détruite en 510 avant J.-C. Cette cité était l'alliée privilégiée de Marseille. Ce type de bronze aurait été taillé à 1/30e de livre (poids moyen 10,89 g). |
Historique : La reprise de la frappe des drachmes se place au moment de la seconde guerre Punique (221-202 AC.). Marseille, alliée fidèle de Rome, fournit souvent des bateaux et combattit la flotte carthaginoise. Pendant cette période, la frappe de l'obole s'arrêta mais la production des drachmes fut très importante. Pour remplacer les petites monnaies d'argent disparues, on commença à frapper du bronze. Claude Brenot indiquait en 1980 que Marseille adopta l'étalon corinthien pour cette drachme (le poids particulier du statère corinthien est de 8,64 g environ, divisé en 3 et non pas 2 drachmes), ce qui donne un poids moyen de 2,88 g pour la drachme légère de Marseille. Cette drachme corinthienne correspond aussi à la drachme d'étalon campanien ou italo tarentin réduit. |
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