Pedigree : Cet exemplaire vient de MONNAIES V (12/12/1998), n° 5.
Commentaires à propos de cet exemplaire : Même coin de droit que l'exemplaire de la collection Vlasto (1370) et de l'American Numismatic Society (1443).
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Commentaires à propos de ce type monétaire :
Ce monnayage est frappé sur l'étalon italo-tarentin réduit avec une drachme dont le poids théorique est de 3,25 g. Il est donc postérieur à la réforme de 280 avant J.-C. et à l'arrivée de Pyrrhus en Italie du Sud. Pour R. Ratto, rédacteur du catalogue de la vente Claudius Côte de Lyon, suivi par E. Montenegro, auteur du MIAMG, il aurait été frappé sous l'hégémonie de Pyrrhus entre 281 et 272 avant J.-C. Nous préférons garder une datation plus large pour ce type de monnaie. Au revers, Hercule étranglant le lion de Némée, est le premier des travaux exécutés par le héros. Il se rencontre sur de nombreux monnayages d'Italie du Sud, Héraclée en particulier.
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Historique :
Tarente, fondée vers 706 avant J.-C. par les Parthéniens était la seule colonie de Sparte. D'après la mythologie, Taras était le fils de Poséidon et de la nymphe Satyra. Il fut sauvé lors d'un naufrage par un dauphin qui le déposa près de la future cité et la légende TAPAS désigne la ville. Après le départ de Pyrrhus, Tarente se soumit à Rome. Sous l'impulsion du Consul Spurius Carvilius Maximus, Tarente devint une cité alliée de Rome. Après la défaite de 272 avant J.-C., elle connut une grande période de prospérité qui perdura jusqu'à la seconde guerre Punique (221-202 av. J.-C).
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