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RUSSIE - ÉLISABETH (5/12/1741-5/01/1762)

Médaille de couronnement d'Élisabeth - 1742
N° v09_1415
N° v09_1415 Médaille de couronnement d'Élisabeth - 1742
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Diamètre en mm : 41 mm
Axe des coins : 12 h.
Métal : Argent
Poids observé : 51,05 g.
Tranche : lisse
AVERS
Légende : Légende cyrillique.
Traduction : (Par la grâce de Dieu, Élisabeth impératrice et autocrate de toute la Russie).
Description : Buste couronné et drapé d'Élisabeth à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
REVERS
Légende : Légende cyrillique.
Description : L'impératrice debout couronnée par un ange tenant un bouclier et reposant sur une nuée ; à droite deux colonnes et un personnage assis tenant un bouclier avec une aigle bicéphale et au-dessous RK.
Description état de conservation : Cette médaille est frappée sur un flan régulier et assez large. On doit noter un petit défaut dans le champ placé devant le buste de l'impératrice. Seules les parties les plus en relief sont usées.
Rareté : RR État de conservation : TTB Prix de départ 2 500 FRF Prix d'estimation 3 500 FRF
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Cette médaille fut frappée à l'occasion du couronnement de l'impératrice Élisabeth de Russie.
Historique :
Élisabeth (28/12/1709-5/01/1762) est la fille de Pierre le Grand et de Catherine Ire. Elle monta sur le trône à la suite d'un complot militaire qui renversa le jeune Ivan III (1740-1741) lequel sera assassiné au début du règne de Catherine II. Elle reçut le titre de "Clémente" pour avoir épargné les partisans du tsar déchu. Le traité d'Abo, en 1743, mit fin à la guerre des Suédois et donna pour la première fois la Finlande à la Russie. Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Russie s'allia à l'Autriche contre la Prusse. Les Russes battirent les Prussiens à Künersdorf en 1759. La mort d'Élisabeth sauva Frédéric II de Prusse de la défaite. Élisabeth continua l'œuvre réformatrice de son père et fut une amie des Arts en fondant l'Université de Moscou et l'Académie des Beaux-arts. Dès 1742, elle avait choisi son neveu, Pierre, pour lui succéder.

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