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LA CONSTITUTION (20/06/1789-14/09/1791)

Écu dit "au génie" - 1792
N° v09_1476
N° v09_1476 Écu dit
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Nom de l'atelier : Limoges, 1er semestre, l'an 4 de la Liberté
Lettre d'atelier : I
Emplacement atelier : I en fin de légende du revers
Diamètre en mm : 38,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Argent
Poids observé : 29,11 g.
Poids théorique : 29,488 g.
Taille : 1/8 3/10 marc
Titre en millième : 917°/oo
Titre ancien : 11 d.°
Valeur : 6 lt.
Tranche : (rose) LA NATION (rose) (fleuron).. (losange).. (fleuron) (rose) LA LOI (rose) (fleuron) (lis) (fleuron) (rose) ET LE ROI (rose) (fleuron) (lis) (fleuron)
Position de Tranche : tranche A
AVERS
Légende : LOUIS XVI ROI - DES FRANÇOIS. / 1792.
Description : Tête de Louis XVI à gauche, les cheveux noués dans le cou ; au-dessous (Mm).
REVERS
Légende : REGNE - DE LA LOI. / L'AN 4 DE LA - LIBERTÉ en deux lignes.
Description : Génie gravant la Constitution posée sur un autel à droite, entre un faisceau de licteur sommé d'un bonnet phrygien et un coq ; à gauche (Mg) et à droite la lettre d'atelier.
Maître d'Atelier : Faisceau de trois flèches sous la tête = Martial Parant (1791-1793) Maître graveur : Croix en début de légende du revers = Jean-Baptiste-David Lavallée (1780-1793) Graveur : Augustin Dupré (1748-1833) Graveur général : Augustin Dupré (1791-1803)
N° dans les ouvrages de référence : C.2238 - Maz.3-6 - SCF.25A (253 ex.) - Sobin463 - Dy.1718
Description état de conservation : Cet écu présente une usure régulière et une tache au-dessus de la tête du génie. Le portrait du roi est assez bien venu à la frappe.
Rareté : R État de conservation : TTB Prix de départ 1 200 FRF Prix d'estimation 2 200 FRF
Échelon de qualité : 45
Commentaires à propos de ce type monétaire :
L'atelier de Limoges ne frappa cette dénomination qu'en 1792 et au premier semestre de 1793. Il existe pour le deuxième semestre 1792 des écus avec la légende fautive FARNÇOIS.
Historique :
Le club fondé sous le nom de Société des amis des droits de l'homme et du citoyen prend le nom de club des Cordeliers quand il s'installe dans l'ancien couvent de cet ordre en avril 1790. Il est animé par Danton et Marat et plus "à gauche" que le club des Jacobins. Il comprend entre 300 et 400 membres. La souscription au club est de 2 sous par mois. On y trouve Desmoulins, Legendre, Santerre ou Fréron. Le club est le relais des sections parisiennes lors des journées du 17 juillet 1791 ou du 10 août 1792. Après l'assassinat de Marat, le club est dominé par les Enragés. En mars 1794, Robespierre fait arrêter et guillotiner ses dirigeants. Le club des Cordeliers est subordonné à celui des Jacobins et interdit en avril 1795.

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