VSO 09

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AUTRICHE - FRANÇOIS D'AUTRICHE (1792-1806-1835)

30 kreutzer - 1807
N° v09_1687 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.	Nom de l'atelier : Vienne Lettre d'atelier : A Diamètre en mm : 37,5 mm Axe des coins : 12 h. Métal : Bronze Poids observé : 16,97 g. Tranche : chaînée

AVERS	Légende : * FRANZ KAIS* V. OEST. KOEN. * Z. HUNG. BOEH.* GAIZ. U. LOD. Description : Tête nue de François Ier à droite dans un losange, accosté de quatre 30 ; A sous la tête.
REVERS	Légende : * DREYSSIG* KREUTZER* ERBLAEND* ISCH. 1807./ MÜNZ Z. 30. K./ WIENER ST./ BANCO ZETT./ THEILUNGS. Description : Aigle bicéphale couronné, les ailes déployées, tenant dans ses serres une épée et un sceptre ; en cœur, un écu entouré du collier de la Toison d'or avec 30 au centre.

N° dans les ouvrages de référence : Sz.371 /1 - H.III.1024 - KM/WC.192149

Description état de conservation : Minuscules petites rayures dans le champ au droit. La pièce conserve la plus grande partie de son velours de frappe. Minuscules petits éclatements de métal.

Rareté : R	État de conservation :	SPL	Prix de départ	450 FRF	Prix d'estimation	750 FRF
	Échelon de qualité :	63

Pedigree : Cet exemplaire vient d'une vente italienne, (Negrini).

Commentaires à propos de ce type monétaire : Ce type fut seulement frappé en 1807 pour les ateliers de Vienne, Kremnitz, Karlsbourg, Nagybanya et Schmollnitz. En fait, elles furent frappées jusqu'en 1811. Cette pièce fut fabriquée en pleine crise politique et économique. La pièce de 30 kreutzer était normalement en argent et correspondait au quart de thaler.

Historique : François II (12/02/1768-2/03/1835) est le fils de Léopold II, petit-fils de François Ier et de Marie-Thérèse, neveu de Joseph II. Il succède à son père en 1792 en pleine révolution française, est le dernier empereur du Saint-Empire (1792-1806) et le premier empereur d'Autriche. Il perd la Lombardie et les Pays-Bas par le traité de Campo-Formio en 1797 et le traité de Lunéville lui enlève ses possessions sur la rive gauche du Rhin. Ennemi de Napoléon, il est battu à Austerlitz et est obligé de reconnaître la Confédération du Rhin en 1806. Il est encore battu à Wagram en 1809, Vienne est occupé. Il est obligé de signer le traité de Schönbrunn. Il sacrifie sa fille Marie-Louise qu'il donne en mariage à Napoléon en 1810. Dès 1813, il se rallie à la coalition qui se ligue contre son gendre. Le Congrès de Vienne de 1814-1815, dirigé de main de maître par le prince de Metternich, consacre le retour de l'Autriche sur le plan international. Il est président de la Confédération germanique et le champion du conservatisme en Europe.

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