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LA CONSTITUTION (20/06/1789-14/09/1791)

Essai de Brézin à la Liberté - 1792
N° v09_1503
N° v09_1503 Essai de Brézin à la Liberté - 1792
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Diamètre en mm : 39 mm
Axe des coins : 12 h.
Métal : cuivre
Poids observé : 21,09 g.
Tranche : lisse
AVERS
Légende : LIBRE J'OFFRE LA PAIX.
Description : La Liberté assise à gauche, tenant de sa main droite une branche d'olivier, de sa main gauche, une pique sommée d'un bonnet phrygien ; derrière une corne d'abondance. À l'exergue : L'AN 4 DE LA / LIBERTÉ.
REVERS
Légende : *INVENTEE PAR BREZIN A PARIS* / 1792.
Description : PIECE / FRAPPEÉ PAR / LE MOYEN DE LA / VIROLE, PROPRE / A PERFECTIONNER / LES MONNOIES. / - / L'AN 1r DE LA / REPUBLIQUE.
N° dans les ouvrages de référence : Maz.365 var. - Br.85
Description état de conservation : Cet essai présente un très haut relief au droit et au revers. Le droit présente un champ très légèrement granuleux laissant penser que cet essai fut frappé avec un carré légèrement rouillé et probablement après la Révolution.
Rareté : R État de conservation : SPL Prix de départ 1 800 FRF Prix d'estimation 2 800 FRF
Commentaires à propos de cet exemplaire :
Cet essai a été frappé avec le même carré de revers que le n° 1502 de cette vente.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Mazard signale un exemplaire avec la tranche inscrite en creux portant REPUBLIQUE FRANÇAISE. Notre exemplaire, avec une tranche lisse, est probablement une refrappe exécutée peut-être vers 1848.
Historique :
Le club fondé sous le nom de Société des amis des droits de l'homme et du citoyen prend le nom de club des Cordeliers quand il s'installe dans l'ancien couvent de cet ordre en avril 1790. Il est animé par Danton et Marat et plus "à gauche" que le club des Jacobins. Il comprend entre 300 et 400 membres. La souscription au club est de 2 sous par mois. On y trouve Desmoulins, Legendre, Santerre ou Fréron. Le club est le relais des sections parisiennes lors des journées du 17 juillet 1791 ou du 10 août 1792. Après l'assassinat de Marat, le club est dominé par les Enragés. En mars 1794, Robespierre fait arrêter et guillotiner ses dirigeants. Le club des Cordeliers est subordonné à celui des Jacobins et interdit en avril 1795.

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