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DEUXIÈME RÉPUBLIQUE (24/02/1848-2/12/1852)

50 centimes Louis-Napoléon - 1852
N° v09_1817
N° v09_1817 50 centimes Louis-Napoléon - 1852
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Nom de l'atelier : Paris
Lettre d'atelier : A
Quantité frappée : 1.009.907 exemplaires
Diamètre en mm : 18 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Argent
Poids observé : 2,50 g.
Poids théorique : 2,50 g.
Titre en millième : 900°/oo
Tranche : cannelée
AVERS
Légende : LOUIS-NAPOLEON - BONAPARTE.
Description : Tête nue de Louis-Napoléon à gauche, signé BARRE au-dessous.
REVERS
Légende : REPUBLIQUE FRANÇAISE// 50 CENT./ 1852// A.
Description : entre deux branches composites de laurier et de chêne.
Maître d'Atelier : Charles-Louis Dierickx (1845-1860) Graveur : Jean-Jacques Barre (1793-1855) Graveur général : Jean-Jacques Barre  (1843-1855)
N° dans les ouvrages de référence : F.185 01
Description état de conservation : Magnifique exemplaire avec une patine de médaillier qui commence à s'iriser au revers. Minuscule petit coup sur la joue. Aucune marque de manipulation visible à la loupe x10.
Rareté : R État de conservation : SPL Prix de départ 1 800 FRF Prix d'estimation 2 500 FRF
Échelon de qualité : 63
Pedigree :
Cet exemplaire possède un pedigree italien, Walter, octobre 1982 (780.000 LT.).
Commentaires à propos de ce type monétaire :
45 délivrances furent nécessaires pour frapper les 1.009.907 pièces entre le 4 août et le 27 octobre. La première délivrance de 7.860 pièces présenterait une frappe soignée.
Historique :
Les élections de mai 1849 amènent une majorité conservatrice. La France intervient militairement à Rome en juin 1849 avec Oudinot qui rétablit Pie IX, chassé par la révolution l'année précédente. Plusieurs lois limitent le droit d'association et les syndicats. Le 15 mars 1850, la loi Falloux est votée sur l'enseignement. La loi du 31 mai limite le suffrage universel. Bonaparte n'a pas le droit de se représenter une seconde fois à la Présidence ce que l'assemblée législative confirme le 19 juillet. Le 2 décembre 1851, c'est le coup d'état, la mort de Baudin sur les barricades. Victor Hugo s'exile à Bruxelles, puis à Guernesey. En 1852, il publie "Napoléon le Petit" ("par Victor Hugo le Grand"), mot de Napoléon III. L'empire est rétabli le 2 décembre 1852.

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