About this coin : Même coin de droit que l'exemplaire de l'American Numismatic Society (Z. 120).
|
About this type :
Le monnayage alexandrin de Rhodes d'après les conclusions de F. S. Kleiner, The Alexander tetradrachms of Pergamum and Rhodes, ANSMN 17 (1971), p.95-125, pl. 21-24- fut extrêmement court, compris dans une période d'une décade. La plupart des exemplaires sont liés par les coins de droit. Plusieurs exemplaires appartiennent aux trésors de Mektepini (IGCH 1410) et de Lattaquié (IGCH 1536), dont les enfouissements sont compris entre 200 et 190 avant J.-C. Certains monétaires figurant dans le champ du revers des tétradrachmes alexandrins frappèrent aussi à leur nom des monnaies d'inspiration purement rhodienne. Avec ce nom de monétaire, F. Kleiner a répertorié 8 coins de droit, 24 coins de revers pour 33 exemplaires. Notre coin de droit est lié à six coins de revers pour sept tétradrachmes.
|
History :
Hélios ou Apollon était la principale divinité de la Carie et de Rhodes. La cité, capitale fédérale, fut fondée en 408 avant J.-C., date du début du monnayage. Rhodes fut assiégée par Démétrius Poliorcète en 305 avant J.-C. Ce fut un échec. Les Rhodiens remercièrent le dieu protecteur en lui élevant une statue à l'entrée du port. Charès de Lindos construisit le Colosse de Rhodes entre 292 et 284 avant J.-C. C'était l'une des sept merveilles du monde. Haut de 33 mètres, il fut détruit par un tremblement de terre en 226 avant J.-C. Un oracle interdit aux Rhodiens de le reconstruire. Au revers, la rose, en grec rodion, est un symbole linguistique de la cité et permet d'attribuer ce tétradrachme. Il est possible que ce monnayage ait été fabriqué pour régler un tribut à Antiochus III qui n'utilisait pas l'étalon rhodien, ce qui pourrait expliquer la durée de fabrication relativement faible, Rhodes alliée de Rome s'émancipant définitivement de la tutelle séleucide, après 188 avant J.-C..
|