5 francs Napoléon Empereur, Type intermédiaire - An 12

	MONNAIES X

5 francs Napoléon Empereur, Type intermédiaire - An 12
N° v10_0073

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Nom de l'atelier : Paris
Lettre d'atelier : A
Quantité frappée : 766.731 exemplaires
Diamètre en mm : 37 mm
Axe des coins : 6h.
Métal : Argent
Titre en millième : 900°/oo
Poids observé : 25,01 g.
Poids théorique : 25,00 g.
Tranche : inscrite en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE
Position de Tranche : tranche B
AVERS Légende : NAPOLEON EMPEREUR.
Description : Tête nue de Napoléon à droite , signé TIOLIER sur la tranche du buste
REVERS Légende : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. 5/ FRANCS. / .AN 12. A
Description : dans une couronne formée de deux branches d'olivier
Maître d'Atelier : Charles-Pierre de l'Espine (1797-1821) Graveur : Pierre-Joseph Tiolier (1763-1819) Graveur Général : Pierre-Joseph Tiolier (1803-1816)
N° dans les ouvrages de référence : F.302 / 01 - KM/WC.19.660 1 - SCF..54
Description état de conservation : Avant tout, la qualité artistique de la gravure du type est exceptionnelle, imprégnée de l'idée romaine du portrait monétaire, empreinte autant de dépouillement que de force : ce n'est pas un hasard si c'est le type monétaire, en écu français, où la surface du champ, relativement à celle des reliefs, est la plus grande - par contraste, le portrait semble encore plus idéalisé. La qualité de la frappe, exceptionnelle, renforce cet aspect. La force avec laquelle le métal s'est imprégné dans le coin a levé les oves du listel, parfaitement régulières, en une sorte de couronne qui délimite la monnaie dans l'espace, rajoutant encore à l'aspect 'frappe d'épreuve' de cet exemplaire d'exception. La tranche, merveilleusement régulière et énergique, porte, comme sur l'exemplaire de l'an XI, ce 'deuxième listel', lignes circulaires pointillées qui encadrent le texte et sont simplement les plats des oves du listel telles que vues depuis la tranche. La préparation du coin et du flan a créé un contraste entre les champs brillants et le très léger velours du portrait et de la légende NAPOLEON EMPEREUR qui augmente l'impression de relief : le portrait semble plus une sculpture qu'une effigie monétaire. La patine, très discrète au droit et légèrement plus soutenue au revers, renforce aussi le contraste car elle est presque inexistante sur le léger velours du portrait. Au revers, la patine s'est surtout concentrée avec des reflets rouges autour des lettres et de la couronne de lauriers, quelques reflets bleus apparaissant à la périphérie. On voit même au-dessus des lettres, à droite et à gauche du revers, les petits rectangles clairs dans la patine qui marquent les rebords supérieurs dans un 'effet de trainée' très net. Une analyse plus technique de la pièce explique pourquoi elle n'est échelonnée qu'à 64. Les seuls défauts visibles à l'œil sont une infime égratignure sur le maxillaire, de subtiles traces de cheveux dans le brillant du champ et une faiblesse sur deux oves du listel, à 12 heures, causée par un infime manque de métal dans le flan. À la loupe, les traces de cheveux sont nettement visibles et quelques égratignures se révèlent tant au droit qu'au revers, par exemple devant le 5 ou sur le sourcil. La rareté du type en état exceptionnel est extrême : notre confrère et néanmoins ami Victor Gadoury a traîné pendant longtemps comme illustration dans son catalogue la photo d'un moulage, puis un exemplaire élimé et ce n'est qu'avec l'arrivée de la nouvelle équipe que l'illustration a été faite à partir d'un superbe exemplaire. C'est dire la rareté de cette monnaie en état superbe ou mieux que superbe ! En conclusion, même simplement en SPL 64, le tout forme un ensemble extraordinaire, a un impact visuel sans équivalent et, à mon avis, cette pièce est le plus bel écu français, esthétiquement parlant, tous exemplaires et types confondus de l'An 4 à 1889.
Rareté : R État de conservation : SPL Prix de départ 25 000 F.F. Prix d'estimation 50 000 F.F.
Échelon de qualité : 64
Commentaires à propos de cet exemplaire :
Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs et est la pièce de couverture du FRANC III.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Si l'on recherche une comparaison dans l'histoire de la Monnaie, c'est le denier d'Auguste qui vient immédiatement à l'esprit. Il est plus que probable que Tiolier connaissait cette référence et s'en est inspiré : nous sommes en pleine période de renouveau de l'Antiquité, par besoin de référence pour un régime politique nouveau-né et pour, au delà des mille ans de rois, trouver des ancêtres mythiques. Auguste n'était-il pas le fondateur de l'Empire romain ? N'était-il donc pas le référent idéal pour Napoléon, fondateur de l'Empire français ?.

MONNAIES X

5 francs Napoléon Empereur, Type intermédiaire - An 12
N° v10_0073 Cliquez sur l'image pour l'agrandir	Nom de l'atelier : Paris Lettre d'atelier : A Quantité frappée : 766.731 exemplaires Diamètre en mm : 37 mm Axe des coins : 6h. Métal : Argent Titre en millième : 900°/oo Poids observé : 25,01 g. Poids théorique : 25,00 g. Tranche : inscrite en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE Position de Tranche : tranche B

AVERS	Légende : NAPOLEON EMPEREUR.
	Description : Tête nue de Napoléon à droite , signé TIOLIER sur la tranche du buste
REVERS	Légende : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. 5/ FRANCS. / .AN 12. A
	Description : dans une couronne formée de deux branches d'olivier

Maître d'Atelier : Charles-Pierre de l'Espine (1797-1821) Graveur : Pierre-Joseph Tiolier (1763-1819) Graveur Général : Pierre-Joseph Tiolier (1803-1816)
N° dans les ouvrages de référence : F.302 / 01 - KM/WC.19.660 1 - SCF..54
Description état de conservation : Avant tout, la qualité artistique de la gravure du type est exceptionnelle, imprégnée de l'idée romaine du portrait monétaire, empreinte autant de dépouillement que de force : ce n'est pas un hasard si c'est le type monétaire, en écu français, où la surface du champ, relativement à celle des reliefs, est la plus grande - par contraste, le portrait semble encore plus idéalisé. La qualité de la frappe, exceptionnelle, renforce cet aspect. La force avec laquelle le métal s'est imprégné dans le coin a levé les oves du listel, parfaitement régulières, en une sorte de couronne qui délimite la monnaie dans l'espace, rajoutant encore à l'aspect 'frappe d'épreuve' de cet exemplaire d'exception. La tranche, merveilleusement régulière et énergique, porte, comme sur l'exemplaire de l'an XI, ce 'deuxième listel', lignes circulaires pointillées qui encadrent le texte et sont simplement les plats des oves du listel telles que vues depuis la tranche. La préparation du coin et du flan a créé un contraste entre les champs brillants et le très léger velours du portrait et de la légende NAPOLEON EMPEREUR qui augmente l'impression de relief : le portrait semble plus une sculpture qu'une effigie monétaire. La patine, très discrète au droit et légèrement plus soutenue au revers, renforce aussi le contraste car elle est presque inexistante sur le léger velours du portrait. Au revers, la patine s'est surtout concentrée avec des reflets rouges autour des lettres et de la couronne de lauriers, quelques reflets bleus apparaissant à la périphérie. On voit même au-dessus des lettres, à droite et à gauche du revers, les petits rectangles clairs dans la patine qui marquent les rebords supérieurs dans un 'effet de trainée' très net. Une analyse plus technique de la pièce explique pourquoi elle n'est échelonnée qu'à 64. Les seuls défauts visibles à l'œil sont une infime égratignure sur le maxillaire, de subtiles traces de cheveux dans le brillant du champ et une faiblesse sur deux oves du listel, à 12 heures, causée par un infime manque de métal dans le flan. À la loupe, les traces de cheveux sont nettement visibles et quelques égratignures se révèlent tant au droit qu'au revers, par exemple devant le 5 ou sur le sourcil. La rareté du type en état exceptionnel est extrême : notre confrère et néanmoins ami Victor Gadoury a traîné pendant longtemps comme illustration dans son catalogue la photo d'un moulage, puis un exemplaire élimé et ce n'est qu'avec l'arrivée de la nouvelle équipe que l'illustration a été faite à partir d'un superbe exemplaire. C'est dire la rareté de cette monnaie en état superbe ou mieux que superbe ! En conclusion, même simplement en SPL 64, le tout forme un ensemble extraordinaire, a un impact visuel sans équivalent et, à mon avis, cette pièce est le plus bel écu français, esthétiquement parlant, tous exemplaires et types confondus de l'An 4 à 1889.
Rareté : R	État de conservation :	SPL	Prix de départ	25 000 F.F.	Prix d'estimation	50 000 F.F.
	Échelon de qualité :	64
Commentaires à propos de cet exemplaire : Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs et est la pièce de couverture du FRANC III.
Commentaires à propos de ce type monétaire : Si l'on recherche une comparaison dans l'histoire de la Monnaie, c'est le denier d'Auguste qui vient immédiatement à l'esprit. Il est plus que probable que Tiolier connaissait cette référence et s'en est inspiré : nous sommes en pleine période de renouveau de l'Antiquité, par besoin de référence pour un régime politique nouveau-né et pour, au delà des mille ans de rois, trouver des ancêtres mythiques. Auguste n'était-il pas le fondateur de l'Empire romain ? N'était-il donc pas le référent idéal pour Napoléon, fondateur de l'Empire français ?.