MONNAIES IV | ||||||||||||
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THRACE - ISTROS |
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26. Drachme,
(IVème siècle avant J.-C.),
c. 400-350 BC,
étalon éginétique ?.
(Ar,
16 mm.,
12 h.,
6,08 g.).
(pd. th. 6,04 g.).
A/ Anépigraphe. Deux têtes masculines et imberbes opposées. R/ ". Aigle volant à gauche attaquant un dauphin. B. Traité IV, p.1038, n°1663 et 1664 (B) - Pick, Die Antiken Münzen von Dacien und Moesien, Berlin, 1898, n°436 - Delepierre 855 (photo 854) - cf. S.1669 (225£). Flan court et légèrement irrégulier, légèrement éclaté sur la tranche.
Semble de même coin de droit que l'exemplaire du SNG. Delepierre. Istros, colonie milésienne, située à égale distance de Callatis et des Bouches du Danube se trouve en Moésie Inférieure. Le nom grec a donné son nom latin au Danube. Les deux têtes juvéniles, assimilables aux Dioscures représentent les bouches du Danube . |
THRACE - MARONÉE |
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27. Tétrobole,
(IVème siècle avant J.-C.),
c.385-360 BC,
étalon attique.
(Ar,
14 mm.,
6 h.,
2,83 g.).
(pd. th. 2,87 g.).
A/ Protomé de cheval à gauche. R/ Cep de vigne avec grappe de vigne ; dans le champ à gauche, un rhyton ; le tout dans un carré creux. BMC.36 - B. Traité IV, p.942/3, n°1479, cf. pl.343/8 - Jameson 1062 - Delepierre 798 - A. B. West, Fifth and Fourth century gold coins from the Thracian coast, New-York, 1929 (NNM.40), n°174a, pl.16. Très joli style. Petite faiblesse de frappe au revers.
Semble de même coin de revers que l'exemplaire du SNG. Delepierre. Le nom de Maronée vient de Maron, prêtre d'Apollon qui donna à Ulysse le moyen de neutraliser Polyphème en le rendant ivre. Maron est aussi décrit comme un fils de Dionysos. Le vin était donc important pour la cité d'où la figuration au revers du cep et du rhyton, sorte de coupe à boire en forme de corne qui se termine par un protomé de cheval. Au droit figure le nom d'un monétaire qui se rencontre sur le statère d'étalon persique Patrokleos (Patrokléos) . |
ROYAUME DE THRACE - LYSIMAQUE Monnayage au nom et au type de Lysimaque - (297-281 avant J.-C.) |
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28. Tétradrachme,
(323-301-281 avant J.-C.),
287/6-281/0 BC,
Mysie, Lampsaque,
étalon attique.
(Ar,
29 mm.,
12 h.,
16,82 g.).
(pd. th. 17,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête divinisée d'Alexandre le Grand sous les traits de Zeus-Ammon, cornu et diadémé à droite. R/ Athéna nicéphore assise à gauche sur un trône, tenant un petite Niké de la main droite qui couronne le nom de Lysimaque et le coude droit reposant sur un bouclier orné d'un masque de lion ; à gauche étoile à huit raies. M.339 - P.1174 = SB.2634 - Th.46 - M. Thompson, Armenak Hoard, MN.31, n°688. Exemplaire bien centré à l'usure régulière.
Semble de même coin de droit que l'exemplaire du Trésor d'Armenak (689). La frappe de ces monnaies ne commencerait pas avant 288 et la chute de Démétrius Poliorcète qui avait chassé Lysimaque d'Asie Mineure. Lysimaque trouva la mort à la bataille de Couroupédion en 281 avant J.-C. et laissa ainsi Séleucos seul héritier direct d'Alexandre, maître de l'Asie. L'atelier de Lampsaque était l'un des plus importants de Lysimaque. Après la mort du Diadoque, la frappe cessa, mais reprit après 225 avant J.-C. d'après les travaux d'Henri Seyrig . |
ROYAUME DE THRACE - LYSIMAQUE Monnayage au nom et au type de Lysimaque - (297-281 avant J.-C.) |
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29. Bronze AE 20,
(323-301-281 avant J.-C.),
301-281 BC,
Macédoine, Amphipolis,
étalon attique.
(Ae,
20 mm.,
12 h.,
4,61 g.).
().
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique. R/ Lion bondissant à droite ; sous le poitrail, un fer de lance à droite. M.61 - Cop.1149. Flan large. Magnifique exemplaire à patine vert jade profond.
Le monnayage de bronze de Lysimaque est beaucoup plus rare que celui d'argent. Il semble commencer après Issos en 301 avant J.-C. et non pas en 306 comme l'indique le SNG. Copenhague. Ce monnayage est encore trop peu connu et les dénominations ne peuvent être déterminées . |
ROYAUME DE PÉONIE - PATRAOS |
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30. Tétradrachme,
(340-315 avant J.-C.),
c. 320 BC,
étalon péonien.
(Ar,
21 mm.,
2 h.,
12,44 g.).
(pd. th. 12,50 g.).
A/ Anépigraphe. Tête stylisée, laurée d'Apollon à droite. R/ Cavalier péonien galopant à droite, terrassant un hoplite macédonien au sol. SB.2092 - Cop.1387 - cf. Sotheby's, Peonian Hoard 439 - S.1520. Portrait stylisé de haut relief. Frappé avec un coin bouché au revers.
Le Royaume de Péonie obtint son Indépendance après la mort de Perdiccas III, roi de Macédoine en 359. Devant le bellicisme de Philippe II de Macédoine, Lykkeios (359-340 BC.) et son successeur, Patraos (340-315 BC.) furent de turbulents voisins. Le revers de notre pièce ne rappelle-t-il pas une défaite des macédoniens face aux farouches cavaliers péoniens ? Après la mort d'Audoléon (315-286 BC.), la Péonie fut réunie à la Macédoine . |
MACÉDOINE - ACANTHE |
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31. Tétradrachme,
(530-480 avant J.-C.),
c. 520 BC,
étalon attique.
(Ar,
26 mm.,
12 h.,
16,88 g.).
(pd. th. 17,20 g.).
A/ Anépigraphe. Lion attaquant à gauche un taureau tourné à gauche ; ligne de sol ; à l'exergue motif floral. R/ Carré creux en forme de svastika. Desnoeux - - cf. 2 ss. - P.717 = SB.1475 - Delepierre 864 - Rosen 83. Très bel exemplaire parfaitement centré. A été nettoyé anciennement.
Acanthe était une colonie d'Andros, île de la mer Égée. L'atelier eut une production très importante grâce aux mines que détenait cette région. Ce type bien particulier n'était pas représenté dans la trouvaille d'Asyut, découverte en Égypte. Le symbolisme de ce type rappelle les premières émissions d'Asie Mineure au VIIème siècle où le lion symbolisant le soleil ou le principe masculin, et le taureau la lune, le principe féminin. Le type de notre tétradrachme serait l'un des plus anciens du monnayage grec . |
ROYAUME DE MACÉDOINE - ARCHÉLAUS |
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32. Statère,
(413-399 avant J.-C.),
c.405 BC,
Pella, série 2,
étalon thraco-macédonien léger.
(Ar,
22 mm.,
12 h.,
10,46 g.).
(pd. th. 10,80 g.).
A/ Anépigraphe. Tête laurée d'Apollon à droite avec la taenia. R/ Cheval au pas à droite avec la bride sur le cou ; le tout dans un carré creux. Price, 51, pl.X - ANS.65 - U. Westermark, The Staters of Archelaus, A die Study, Mélanges Carson/Jenkins, p.27 (A57-R74) - S.1495 (300£). Flan légèrement taché comme de nombreux exemplaires venant du trésor de Ptolémais.
Même coin que l'exemplaire du trésor de Ptolémais (IGCH.365), cf. Rauch 9, 1972, n°3. Provient peut-être de ce trésor. Archelaus est le fils de Perdiccas II (454-413 BC.) auquel il succéda. Il transféra sa capitale d'Aegae à Pella. Pendant la fin de la guerre du Péloponnèse (431-404 BC.), il maintînt une stricte neutralité. Ce fut un grand constructeur et il modernisa la Macédoine en développant l'Hellénisme. Il fut assassiné, laissant le royaume dans une crise de succession qui devait durer jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Philippe II en 359 avant J.-C. Nous avons bien affaire à un statère et non à un tétradrachme comme le décrit D. Sear . |
MONNAIES IV - Page n°4 | ||||||||||||
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