MONNAIES IV
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CORINTHE
Statère 65. Statère, (350-306 avant J.-C.), c. 340 BC., Corinthe, Vème période, 5ème série, étalon corinthien. (Ar, 22 mm., 6 h., 8,59 g.). (pd. th. 8,60 g.).
A/ r (kappa archaïque). Pégase volant à gauche, les ailes déployées.
R/ Tête d'Athéna à gauche, coiffée du casque corinthien ; I sous le menton ; derrière, Niké couronnant Athéna.
BMC.350 - R.1030c - S.2630. Très bel exemplaire bien centré des deux côtés.
TTB+

1200FF.

2200FF.


Corinthe fut l'une des cités de Grèce les plus importantes en contrôlant militairement et économiquement l'Isthme du même nom. La présence de Pégase au droit fait référence au mythe de Bellérophon. Le statère ou didrachme corinthien dont le poids était de 8,60 g. était divisé en 3 et non pas 2 drachmes comme dans le système attique. La drachme corinthienne pesait environ 2,87 g. La mine corinthienne pesait 287 g. et valait 100 drachmes corinthiennes. Corinthe augmenta certainement sa production "de poulains" à partir de 344 avant J.-C., lorsque Timoléon s'installa à Syracuse .

SYKIONIA - SICYONE
Statère 66. Statère, (IVème siècle avant J.-C.), c. 360-330 BC, étalon éginétique. (Ar, 24 mm., 9 h., 12,27 g.). (pd. th. 12,20 g.).
A/ Chimère passant à gauche ; au-dessus une couronne.
R/ Colombe volant à droite ; le tout dans une couronne d'olivier.
BMC.106 - B. Traité III, p.534, n°799, pl.221/22 - Delepierre 1943 - S.2771 (450£). Très bel exemplaire parfaitement centré avec un revers magnifique.
R. TTB+/SUP

4500FF.

6500FF.


La Chimère était un animal mythique, fruit des amours du Lion de Némée et de l'Hydre de Lerne. Elle est composée d'un corps de lion, d'une queue de serpent et d'un protomé de chèvre fiché sur le corps du lion. Ce monstre fut tué par Bellérophon .

ÉLIDE - ÉLIS (OLYMPIE)
Statère ou Didrachme 67. Statère ou Didrachme, (Vème siècle avant J.-C.), c. 471-452 BC, Olympie, étalon éginétique. (Ar, 24 mm., 6 h., 12,07 g.). (pd. th. 12,20 g.).
A/ Anépigraphe. Aigle volant à droite, les ailes verticales, dépeçant un lièvre qu'il tient renversé dans ses serres.
R/ F - A. Foudre ailé dans un carré creux.
B. Traité III, p.715, n°1063, pl.230/4 - Seltman 59 - P.1822 = SB.4095 - Delepierre 2062 - GV.17. Flan irrégulier. Petites marques sur la tranche. Deux contremarques de changeur dans le champ du droit.
RR. TTB

18000FF.

25000FF.


Cet exemplaire provient peut-être de la trouvaille d'Elis (1933).
Le monnayage des Éléens n'était pas frappé à Elis même, mais plutôt en conjonction avec les Olympiades qui se déroulaient tous les quatre ans depuis 776 avant J.-C. Le monnayage ne commencerait pas avant 500 avant J.-C. Notre type aurait été frappé entre les 77ème et 82ème Olympiades. L'aigle présent au droit symbolise Zeus .

ÉLIDE - ÉLIS (OLYMPIE)
Statère ou Didrachme 68. Statère ou Didrachme, (IVème siècle avant J.-C.), c. 363-323 BC, Olympie, étalon éginétique. (Ar, 22x24 mm., 9 h., 11,90 g.). (pd. th. 12,20 g.).
A/ F - A. Tête d'Héra à droite, coiffée du stéphanos avec boucles d'oreille.
R/ Anépigraphe. Aigle debout à gauche sur un rocher, les ailes déployées, détournant la tête à droite dans une couronne d'olivier.
Delepierre 2181 - Seltman 262 (FK). Flan légèrement irrégulier. Bel exemplaire de ce monnayage souvent fruste.
RR. TTB

12000FF.

22000FF.


Mêmes coins que l'exemplaire du SNG. Delepierre.
Le monnayage avec la tête d'Héra commença dans les premières années du IVème siècle avant J.-C. Avec le revers de l'aigle dans une couronne, elles sont postérieures à 385 avant J.-C. Dans cette série plus tardive, le stéphanos porte normalement les lettres Faleiwn (Faleion), de l'ethnique des Éléens. Sur notre exemplaire comme sur celui de la collection Delepierre, cette légende a été remplacée par des restes de palmettes. Héra était l'épouse de Zeus et aurait eu un culte distinct de son mari dans le sanctuaire d'Olympie .

ÉLIDE - ÉLIS (OLYMPIE)
Hémidrachme 69. Hémidrachme, (IVème siècle avant J.-C.), c. 363-323 BC, Olympie, étalon éginétique. (Ar, 14 mm., 11 h., 2,35 g.). (pd. th. 3,05 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de Zeus laurée à droite.
R/ F - A/A. Aigle debout à droite sur la méta, les ailes repliées.
BMC.83 - Seltman, pl.8/30 - GV.100. Flan légèrement taché au droit. Bel exemplaire pour ce monnayage souvent fruste.
R. TTB

2000FF.

3000FF.


Olympie se trouvait au pied du mont Olympe, séjour éternel des Dieux. Zeus était vénéré dans le sanctuaire. Une Statue chryséléphantine du Dieu, sculptée par Phidias décorait le temple qui lui était consacré. Il est possible que le monnayage se soit inspiré de la gigantesque statue d'ivoire et d'or du dieu .

ÉLIDE - ÉLIS (OLYMPIE)
Bronze 70. Bronze, (271-191 avant J.-C.), c. 220 BC, Olympie, (Ae, 21x25 mm., 6 h., 6,82 g.). ().
A/ Anépigraphe. Tête d'Apollon à droite, coiffé de la taenia.
R/ [F] - A/ AK-S. Jupiter nu marchant à gauche, brandissant un foudre de la main droite et tenant un aigle sur son bras gauche tendu.
Cop.435 - CIN, Bruxelles 1991, pl.199/7 (mêmes coins).
R. TB+/TTB

1300FF.

2300FF.


Philippe II de Macédoine se posa en protecteur et champion du sanctuaire. Il remporta la palme à la course de chevaux en 356 avant J.-C., le jour de la naissance d'Alexandre. Sur son monnayage figure Zeus et un cavalier rappelant sa victoire. Après Alexandre, les Jeux conservèrent un grand prestige, mais la cité perdit son importance stratégique. Les jeux Olympiques furent supprimés par Théodose Ier en 393 (293ème olympiade) .

CYCLADES - ÎLE DE PAROS - PAROS
Drachme 71. Drachme, (530-480 avant J.-C.), c. 480 BC, étalon éginétique. (Ar, 19x16 mm., - h., 5,97 g.). (pd. th. 6,20 g.).
A/ Anépigraphe. Chèvre chargeant à droite, la tête relevée.
R/ Carré creux quadripartite.
P. Lederer, Neue Beiträge zur antiken Münzkunde, RSN.1943, p.43-7, pl. II-29-30 - cf. Rosen 240 - Delepierre 2450. Exemplaire bien centré au droit. Flan taché au revers dans le carré creux.
RR. TTB

4800FF.

7500FF.


Paros, située en Mer Égée entre les îles de Siphnos et de Naxos d'Est en Ouest. L'île était réputée pour la qualité de ses marbres qui furent largement utilisés par les sculpteurs et les architectes du monde grec antique .

CRÈTE - CYDONIA
Statère 72. Statère, (320-270 avant J.-C.), c. 290 BC, étalon éginétique léger. (Ar, 23 mm., 12 h., 10,44 g.). (pd. th. 11,50 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de nymphe dionysiaque à droite, couronnée de vigne avec boucles d'oreille et collier.
R/ L'archer Kydon nu debout à gauche, bandant un arc.
cf. BMC.1 var. - B. Traité III, pl.260/16 (même coin de droit) - Svoronos pl.IX/5 - S.3249 (1400£). Flan irrégulier et légèrement éclaté. Style fruste local. Beau portrait. Frappe faible au revers.
RR. TTB/TB

4500FF.

6500FF.


Exemplaire de mêmes coins que celui illustré dans l'ouvrage de Svoronos.
Cydonia était située sur le littoral septentrional de l'île, près d'Aptéra. Son fondateur, Kydon, au revers de notre statère était le fils d'Hermès et d'Akallis, fille de Minos. Au droit, la tête pourrait être identifiée avec la nymphe Diktynna dont le sanctuaire était proche de Cydonia .

MONNAIES IV - Page n°9
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