MONNAIES V | ||||||
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CALABRE - TARENTE Pyrrhus stratège, roi d'Épire - (295-272 avant J.-C.) |
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2. Nomos ou Didrachme,
(281-272 avant J.-C.),
c. 280 BC,
Tarente,
étalon italo-tarentin réduit.
(Ar,
21,5 mm.,
12 h.,
6,18 g.).
(pd. th. 6,60 g.).
A/ Cavalier nu et casqué galopant à droite, tenant une javeline de la main droite, un bouclier et deux autres lances de la gauche. R/ Taras nu, chevauchant un dauphin à gauche, tenant une Niké qui le couronne de la main droite et un trident de la main gauche ; dessous, une proue de navire. V.720 - ANS.1089 - Côte cf.381 - MIAMG.1504. Bel exemplaire sur un flan un peu court avec un revers de haut relief.
Peut-être de même coin de droit que l'exemplaire Vlasto 723. Le symbole du revers, la proue de navire fait peut-être référence à la victoire de la flotte tarentine sur les romains. Seul l'exemplaire de la collection Claudius Côte donne le nom complet du magistrat monétaire : Phintylos . |
CALABRE - TARENTE Autonomie - Première alliance avec les Romains - (272-235 avant J.-C.) |
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3. Nomos ou Didrachme,
(272-235 avant J.-C.),
c. 250-240 BC,
Tarente,
étalon italo-tarentin réduit.
(Ar,
20 mm.,
9 h.,
6,42 g.).
(pd. th. 6,60 g.).
A/ Cavalier nu passant à droite, couronnant son cheval. R/ Taras nu, chevauchant un dauphin à gauche, tenant de la main droite un rhyton terminé par la patte d'un cheval et de la gauche, un trident ; dans le champ à droite, un épi de blé. V.866 - ANS.1195 - Côte 523 - MIAMG.1566. Flan un peu court, mais néanmoins complet. Jolie patine de collection.
L'ouvrage italien récent (MIAMG) restitue l'orthographe correcte du magistrat monétaire Thénae, mal interprétée par Ravel dans l'inventaire de la collection Vlasto. Le revers rappelle par ses symboles le rôle de Tarente après sa soumission de 272 avant J.-C. En échange de son autonomie, la ville fournissait à Rome des bateaux que rappellent le trident (puissance maritime), du blé (l'épi placé derrière Taras) et un excellent vin que les Romains appréciaient (le Rhyton). Le rhyton était une coupe à boire en forme de corne, accompagné parfois d'une anse servant de reposoir . Ce type de statère se rencontre dans le trésor de Tarente . |
CALABRE - TARENTE Autonomie - Première alliance avec les Romains - (272-235 avant J.-C.) |
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4. Nomos ou Didrachme,
(272-235 avant J.-C.),
c. 250-240 BC,
Tarente,
étalon italo-tarentin réduit.
(Ar,
21 mm.,
10 h.,
6,33 g.).
(pd. th. 6,60 g.).
A/ Cavalier nu passant à droite, couronnant son cheval. R/ Taras nu, chevauchant un dauphin à gauche, tenant de la main droite une Niké le couronnant (hors champ) et de la gauche, un trident. V.867 - ANS.1196 - Côte 523 - MIAMG.1567. Infime petite trace de corrosion au droit. Légèrement décentré au revers.
Il faut restituer les noms des magistrats monétaires par Philocratès et Aristoclès qui nous sont connus par d'autres statères de la Cité. Le monogramme NK sous le cheval au droit et la Niké couronnant Taras au revers font peut-être référence à une victoire des Tarentins aux Jeux Olympiques qui se tenaient tous les quatre ans depuis 776 avant J.-C. ou bien aux Jeux périodiques qui réunissaient Romains et alliés grecs d'Italie du Sud . |
CALABRE - TARENTE |
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5. Diobole,
(281-228 avant J.-C.),
c. 270-250 BC,
Tarente,
étalon italo-tarentin réduit.
(Ar,
11 mm.,
9 h.,
1,08 g.).
(pd. th. 1,10 g.).
A/ Tête d'Athéna à gauche, coiffée du casque attique à cimier. R/ Héraklès debout à droite, étranglant le lion de Némée ; dans le champ à gauche, la massue ; entre les jambes, monogramme XP. V.1370 - ANS.1443 - Côte 407 - MIAMG.1567. Très bel exemplaire, parfaitement centré. Joli style.
Ce monnayage est frappé sur l'étalon italo-tarentin réduit avec une drachme dont le poids théorique est de 3,30 g. Il est donc postérieur à la réforme de 280 avant J.-C. et à l'arrivée de Pyrrhus en Italie du Sud. Pour R. Ratto, rédacteur du catalogue de la vente Claudius Côte de Lyon, suivi par E. Montenegro, auteur du MIAMG., il aurait été frappé sous l'hégémonie de Pyrrhus entre 281 et 272 avant J.-C. Nous préférons garder une datation plus large pour ce type de monnaie qui ne porte ici qu'un monogramme . |
LUCANIE - MÉTAPONTE |
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6. Nomos ou Didrachme,
(340-281 avant J.-C.),
c. 330 BC,
Métaponte, classe B,
étalon campanien.
(Ar,
20,5 mm.,
10 h.,
7,88 g.).
(pd. th. 8,00 g.).
A/ Tête barbue et casquée de Leucippe à droite, coiffée du casque corinthien ; derrière, masque de lion. R/ Épi de blé sur sa tige à droite ; au-dessus, une massue. Johnston B.2/14 - ANS.440 - MIAMG.2375. Bel exemplaire frappé avec un coin légèrement bouché au droit. Au revers le long de l'épi petites bavures de métal.
Même coins de droit que les exemplaires de l'ANS et d'Oxford. Ce type apparaît au début du monnayage de la période qui commence vers 340 avant J.-C. Il présente le portrait de Leukippos, fondateur mythique de la cité. Sur notre exemplaire se trouve une cassure de coin qui se rencontre aussi sur l'exemplaire de l'American Numismatic Society (moins accentuée que sur notre exemplaire) et sur celui du musée d'Oxford qui présente le même défaut sous le buste. D'autre part le revers de l'exemplaire de l'ANS présente les mêmes petits défauts le long de l'épis que notre exemplaire . |
LUCANIE - MÉTAPONTE |
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7. Nomos ou Didrachme,
(340-281 avant J.-C.),
c. 330 BC,
Métaponte, classe A,
étalon campanien.
(Ar,
19 mm.,
3 h.,
7,90 g.).
(pd. th. 8,00 g.).
A/ Tête diadémée et couronnée d'épis de Déméter à droite avec collier de perles et pendants d'oreille, l'arrière de la tête couverte d'un voile transparent. R/ Épi de blé sur sa tige à droite ; au-dessus, une souris tournée à gauche. Johnston A8/24 - ANS.425 - MIAMG.2371. Flan court, mais néanmoins complet. Très beau portrait.
Même coin de droit que les exemplaires de l'ANS (n° 423 à 425) et mêmes coins que l'exemplaire des doubles du British Museum (Naville V, 18/06/1923, n°485). Pour Ann Johnston, The Coinage of Metapontum, part 3, NNM.164, New-York 1990, ce monnayage serait antérieur à celui avec la tête de Leucippe (MONNAIES V/6). E. Montenegro le place immédiatement après. Nous avons affaire à une monnaie rare, car la plupart des exemplaires sont liés par le coin de droit, mais relativement important. Le choix de Déméter s'explique par les plaines fertiles de Métaponte où s'étendaient de vastes champs de blé, symbole qui se retrouve tout au long du monnayage de la cité . |
LUCANIE - POSEIDONIA |
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8. Nomos, Statère ou Didrachme,
(480-400 avant J.-C.),
c. 450 BC,
Poseidonia,
étalon campanien.
(Ar,
18 mm.,
6 h.,
7,83 g.).
(pd. th. 8,00 g.).
A/ Poséidon marchant à droite, le bras gauche tendu, brandissant un trident de la main droite, vêtu de la chlamyde tombant sur les épaules. R/ (Légende rétrograde). Taureau passant à gauche ; ligne d'exergue ; le tout dans les restes d'un carré creux. ANS.653 - MIAMG.2530. Très joli style archaïque, en particulier pour Poséidon.
Le style du Poséidon, dieu éponyme de la cité n'est pas sans rappeler, l'Apollon de Caulonia. Poseidonia, comme sa métropole, avait appartenu à la symmachie monétaire de la fin du VIème siècle avant J.-C. avec un magnifique monnayage archaïque, de frappe incuse, unissant les cités de Calabre, de Lucanie et du Bruttium. Jean Babelon, Monnaies Grecques, Paris, 1966 décrivait admirablement Poséidon avec : "tous les traits du style archaïque, le profil qu'on dirait égyptien, la musculature exagérée, le mouvement raide et anguleux des membres, la taille étroite, la rude articulation de la chlamyde avec ses plis parallèles soigneusement assemblés" . |
MONNAIES V - Page n°1 | ||||||
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