MONNAIES V
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ATTIQUE - ATHÈNES
Tétradrachme 73. Tétradrachme, (449-413 avant J.-C.), c.420 BC, Athènes, étalon attique. (Ar, 24 mm., 9 h., 16,86 g.). (pd. th. 17,28 g.).
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique à cimier, orné de trois feuilles d'olivier et d'une palmette avec collier et boucles d'oreille.
R/ Chouette debout à droite, la tête de face ; derrière, une branche d'olivier et un croissant ; le tout dans les restes d'un carré creux.
Sv. pl.15 - Delepierre 1449 - S.2526. Flan large, mais nez légèrement hors flan. A été nettoyé. Légère trace de corrosion au revers. Joli style. Poids léger.
TTB

1500FF.

2500FF.


Ces tétradrachmes étaient précédemment donnés par Svoronos à la période qui s'étend de la fin de la guerre du Péloponnèse à la reprise de l'hégémonie athénienne (403-365 avant J.-C.). Un important changement stylistique apparaît sur les chouettes du IVème siècle : l'oeil n'est plus vu de face, mais de profil. Le style du visage est ici traité différemment, mais l'oeil est encore de face. L'orientation des coins est encore à 3 heures ce qui est normal pour Athènes. Les trois feuilles d'olivier sont apparues après la bataille de Marathon (490 BC.) et de Salamine (480 BC.) avec le décadrachme d'Athènes (S.2516). Le sourire d'Athéna est moins figé, mais la chouette semble plus archaïque avec les restes du carré creux. Pendant la domination d'Athènes sur la Ligue de Délos, plusieurs millions de tétradrachmes furent frappés .

La fortune d'Athènes au Vème siècle avant J.-C. repose en grande partie sur la récupération du trésor de la Ligue de Délos qui ne contenait pas moins de 5.000 talents d'argent (30 millions de drachmes, soit près de 130 tonnes d'argent et qui servit à enrichir et embellir Athènes en oppressant les Alliés. La guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.) mit fin à l'hégémonie athénienne. Périclès (449-429 avant J.-C.) ne vécut pas assez longtemps pour assister à la chute de la Cité Thucydide a immortalisé ce conflit dans son ouvrage consacré à la guerre du Péloponnèse dont il fut un des acteurs avant d'être lui-même ostracisé, c'est-à-dire, exilé .

ATTIQUE - ATHÈNES
Tétradrachme 74. Tétradrachme, (449-413 avant J.-C.), c.410 BC, Athènes, étalon attique. (Ar, 27 mm., 9 h., 17,11 g.). (pd. th. 17,28 g.).
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique à cimier, orné de trois feuilles d'olivier et d'une palmette avec collier et boucles d'oreille.
R/ Chouette debout à droite, la tête de face ; derrière, une branche d'olivier et un croissant ; le tout dans les restes d'un carré creux.
Sv. pl.17 - Delepierre 1453 - S.2526. Flan très large. Très bel exemplaire avec une jolie patine de collection. Style différent des trois exemplaires précédents. Exemplaire bien centré.
TTB+

2800FF.

4500FF.


Ces tétradrachmes étaient précédemment donnés par Svoronos à la période qui s'étend de la fin de la guerre du Péloponnèse à la reprise de l'hégémonie athénienne (403-365 avant J.-C.). Un important changement stylistique apparaît sur les chouettes du IVème siècle : l'oeil n'est plus vu de face, mais de profil. Le style du visage est ici traité différemment, mais l'oeil est encore de face. L'orientation des coins est encore à 3 heures ce qui est normal pour Athènes. Les trois feuilles d'olivier sont apparues après la bataille de Marathon (490 BC.) et de Salamine (480 BC.) avec le décadrachme d'Athènes (S.2516). Le sourire d'Athéna est moins figé, mais la chouette semble plus archaïque avec les restes du carré creux. Pendant la domination d'Athènes sur la Ligue de Délos, plusieurs millions de tétradrachmes furent frappés .

La fortune d'Athènes au Vème siècle avant J.-C. repose en grande partie sur la récupération du trésor de la Ligue de Délos qui ne contenait pas moins de 5.000 talents d'argent (30 millions de drachmes, soit près de 130 tonnes d'argent et qui servit à enrichir et embellir Athènes en oppressant les Alliés. La guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.) mit fin à l'hégémonie athénienne. Périclès (449-429 avant J.-C.) ne vécut pas assez longtemps pour assister à la chute de la Cité Thucydide a immortalisé ce conflit dans son ouvrage consacré à la guerre du Péloponnèse dont il fut un des acteurs avant d'être lui-même ostracisé, c'est-à-dire, exilé .

SYKIONIA - SICYONE
Statère 75. Statère, (IVème siècle avant J.-C.), c. 360-330 BC, étalon éginétique. (Ar, 22,5 mm., 12 h., 12,29 g.). (pd. th. 12,48 g.).
A/ Chimère passant à gauche ; au-dessus une couronne.
R/ Colombe volant à gauche ; le tout dans une couronne d'olivier.
BMC.56 - P.1794 = SB.4060 - B. Traité III, p.527, n°775, pl.220/12. Très bel exemplaire parfaitement centré avec un revers magnifique.
R. TTB+/SUP

3800FF.

5500FF.


La Chimère était un animal mythique, fruit, d'après Hésiode, des amours du Lion de Némée et de l'Hydre de Lerne. Elle est composée d'un corps de lion, d'une queue de serpent et d'un protomé de chèvre fiché sur le corps du lion. Ce monstre fut tué par Bellérophon. Ce type de la chimère sur les monnaies de Sicyone se rapporte au culte des Achéens (Péloponnésiens) pour Bellérophon. Corinthe était la patrie du héros qui tua la chimère. Il semble que l'atelier de Sicyone ait frappé en grande quantité des statères d'étalon éginétique, après la fermeture de l'atelier d'Égine en 341 avant J.-C. Cette fabrication semble s'interrompre à la conquête d'Alexandre .

Sicyone était située dans le Péloponnèse au débouché de l'isthme de Corinthe. C'était la plus petite entité politique dans cette région avec Phlius qu'elle touchait. Sicyone était encastrée entre l'Achaïe et l'Argolide. Elle est décrite par Homère dans l'Iliade comme ayant fait partie du royaume d'Agamemnon. Nous avons peu d'informations sur l'histoire de la cité avant la fin des guerres Médiques. La région fut, d'après E. Babelon, souvent dévastée par les Athéniens, en particulier sous Périclès en 454 avant J.-C. Le monnayage ne commencera à devenir important qu'après la fin de la guerre du Péloponnèse en 404 avant J.-C. .

SYKIONIA - SICYONE
Hémidrachme 76. Hémidrachme, (IVème siècle avant J.-C.), c. 360-330 BC, étalon éginétique. (Ar, 15,5 mm., 7 h., 2,80 g.). (pd. th. 3,12 g.).
A/ Chimère passant à gauche ; au-dessus une couronne.
R/ Anépigraphe. Colombe volant à gauche.
B. Traité III, p.534, n°803, pl.221/29. Petit manque de métal sur la tranche. Exemplaire bien centré avec une jolie patine de collection.
SUP

950FF.

1500FF.


La Chimère était un animal mythique, fruit, d'après Hésiode, des amours du Lion de Némée et de l'Hydre de Lerne. Elle est composée d'un corps de lion, d'une queue de serpent et d'un protomé de chèvre fiché sur le corps du lion. Ce monstre fut tué par Bellérophon. Ce type de la chimère sur les monnaies de Sicyone se rapporte au culte des Achéens (Péloponnésiens) pour Bellérophon. Corinthe était la patrie du héros qui tua la chimère. Il semble que l'atelier de Sicyone ait frappé en grande quantité des statères d'étalon éginétique, après la fermeture de l'atelier d'Égine en 341 avant J.-C. Cette fabrication semble s'interrompre à la conquête d'Alexandre .

Sicyone était située dans le Péloponnèse au débouché de l'isthme de Corinthe. C'était la plus petite entité politique dans cette région avec Phlius qu'elle touchait. Sicyone était encastrée entre l'Achaïe et l'Argolide. Elle est décrite par Homère dans l'Iliade comme ayant fait partie du royaume d'Agamemnon. Nous avons peu d'informations sur l'histoire de la cité avant la fin des guerres Médiques. La région fut, d'après E. Babelon, souvent dévastée par les Athéniens, en particulier sous Périclès en 454 avant J.-C. Le monnayage ne commencera à devenir important qu'après la fin de la guerre du Péloponnèse en 404 avant J.-C. .

ACHAÏE - LIGUE ACHÉENNE - ARGOS
Hémidrachme 77. Hémidrachme, (196-146 avant J.-C), c. 196-168 BC, Argolide, Argos, étalon éginétique. (Ar, 15 mm., 12 h., 2,46 g.). (pd. th. 3,12 g.).
A/ Anépigraphe. Tête laurée de Zeus à droite.
R/ Grand monogramme dans une couronne de laurier ; sous le monogramme, une massue.
BMC.90 - M. G. Clerk, Catalogue of the Achaean League, Londres 1895, 143/7 - S.2894.
TTB+

650FF.

950FF.


Le monnayage de la Ligue Achéenne fut l'un des plus importants du Péloponnèse au IIème siècle avant J.-C. Ce monnayage, daté antérieurement du siècle précédent, ne commencerait pas avant 196 avant J.-C. et la proclamation de Flaminius aux Jeux Isthmiques de Corinthe. En argent, le monnayage est constitué d'hémidrachmes qui se caractérisent par la représentation au droit du portrait de Zeus et au revers du monogramme dans une couronne. Seuls les monogrammes et les symboles permettent de connaître les villes appartenant à la Ligue, au nombre de vingt-deux et comprenant des cités de l'Achaïe, de Mégaride, de Corinthe, de Sicyone, d'Argolide, de Sparte, de Méssénie, d'Élis et d'Arcadie .

Argos aurait été fondée par Inachus ou Phoronéus son fils ou Argos son petit-fils. La cité était située au fond du golfe d'Argolide. Elle apparaît dans l'Histoire vers 750 avant J.-C. avec Phidion. C'était la seconde ville du Péloponnèse après Sparte. Elle fut subjuguée par Sparte en 524 avant J.-C. grâce à la victoire de Cléomène. Argos devint l'ennemi héréditaire de Sparte et prit le parti perse dans les guerres Médiques, puis s'allia à Athènes pendant la Guerre du Péloponnèse. Elle entra dans la Ligue Achéenne en 243 avant J.-C. Après la conquête romaine, elle faisait partie de la province d'Achaïe .

ÉOLIDE - CYMÉ
Tétradrachme stéphanophore 78. Tétradrachme stéphanophore, (IIème siècle avant J.-C.), c. 160 BC, Cymé, monétaire Métrophanès, étalon attique léger. (Ar, 30,5 mm., 12 h., 16,66 g.). (pd. th. 17,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de la nymphe Kymé diadémée à droite, les cheveux relevés et coiffés en petit chignon.
R/ Cheval au pas à droite, levant l'antérieur droit au-dessus d'une coupe à une anse ; le tout dans une couronne de laurier.
Delepierre 2557. Portrait expressif. Pièce de haut relief, bien centrée. Jolie patine de collection.
TTB+

2200FF.

3200FF.


Le monnayage stéphanophorique a fait l'objet d'une étude par J. M. Oakley, Wreathed Tetradrachms of Kymé publié par l'ANS. dans MN.27, (1982) et qui répertorie plusieurs centaines d'exemplaires dont la majorité proviennent de la grande trouvaille de Cilicie de 1973 (CH. I) qui contenait plus de 5.000 tétradrachmes. Mhtrofanhs (Métrophanès) est l'un des monétaires les plus répandus pour le monnayage de Cymé .

Cymé, aujourd'hui Sandakli , fut l'une des cités les plus importantes de la côte Éolienne. Ellé était située au sud de Myrhina dans le golfe qui porte son nom. Elle était pourvue d'un port et fut fondée par des Locriens. Elle-même est à l'origine de la fondation de Sidé en Pamphylie et de Cumes en Campanie. Elle est la patrie d'Hésiode .

ÉOLIDE - CYMÉ
Tétradrachme stéphanophore 79. Tétradrachme stéphanophore, (IIème siècle avant J.-C.), c. 160 BC, Cymé, monétaire Métrophanès, étalon attique léger. (Ar, 31 mm., 12 h., 16,25 g.). (pd. th. 17,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête de la nymphe Kymé diadémée à droite, les cheveux relevés et coiffés en petit chignon.
R/ Cheval au pas à droite, levant l'antérieur droit au-dessus d'une coupe à une anse ; le tout dans une couronne de laurier.
Cop. 104 - J. M. Oakley, MN.27 (1982), 1. Légèrement décentré au revers. Début de cassure de coin visible au droit sur la joue.
TTB

2000FF.

3000FF.


Mêmes coins que l'exemplaire décrit dans le Museum Notes 27 ; Mêmes coins que MONNAIES III/54.
Le monnayage stéphanophorique a fait l'objet d'une étude par J. M. Oakley, Wreathed Tetradrachms of Kymé publié par l'ANS. dans MN.27, (1982) qui répertorie plusieurs centaines d'exemplaires dont la majorité proviennent de la grande trouvaille de Cilicie, découverte en 1973 (CH. I), et qui contenait plus de 5.000 tétradrachmes. Mhtrofanhs (Métrophanès) est l'un des monétaires les plus répandus pour le monnayage de Cymé .

Cymé, aujourd'hui Sandakli , fut l'une des cités les plus importantes de la côte Éolienne. Ellé était située au sud de Myrhina dans le golfe qui porte son nom. Elle était pourvue d'un port et fut fondée par des Locriens. Elle-même est à l'origine de la fondation de Sidé en Pamphylie et de Cumes en Campanie. Elle est la patrie d'Hésiode .

ÉOLIDE - MYRHINA
Tétradrachme stéphanophore 80. Tétradrachme stéphanophore, (IIème siècle avant J.-C.), c.150-140 BC, Myrhina, 26èmeém., étalon attique léger. (Ar, 33 mm., 12 h., 15,69 g.). (pd. th. 17,00 g.).
A/ Anépigraphe. Tête d'Apollon Grynion laurée et diadémée à droite, les cheveux longs tombant sur le cou.
R/ Apollon marchant à droite, tenant de la main droite un phiale, sacrifiant, et de la gauche une branche de laurier à laquelle sont suspendues deux bandelettes ; à ses pieds à droite, l'omphalos et une amphore ; dans le champ à gauche, monogramme ; le tout.
BMC.7 - K. Sacks, Aeolian Myrhina, MN.30, 26/41a, pl.12. Flan très large et sujets parfaitement centrés. Petits défauts de frappe derrière le visage. Poids léger.
TTB

2200FF.

3500FF.


Mêmes coins que l'exemplaire du trésor de Kirikhan.
Droit et au revers se reportent au culte très important que rendait la citéà Apollon. Myrhina était située entre Grynion, centre du culte, et sa puissante voisine Cymé. Le monnayage ne doit pas commencer avant la paix d'Apamée qui consacre entre autres le recouvrement de la Liberté des cités grecques d'Asie Mineure. Nous avons là un exemple d'union monétaire de plusieurs villes qui émirent un monnayage civique avec le même étalon monétaire ayant pour trait commun la couronne du revers (stéphanophore) qui indique une victoire. K. S. Sacks a isolé 49 émissions pour ce monnayage stéphanophorique dans son étude publiée dans le Museum Notes de l'American Numismatic Society en 1985 .

Après la Paix d'Apamée, Antiochus III dut accorder la Liberté aux cités d'Asie Mineure. Il paya une indemnité de 1.500 talents au profit de Rome. Le Royaume de Pergame et Rhodes furent les grands bénéficiaires de l'amoindrissement de la puissance séleucide. De nombreuses cités de Mysie, d'Éolide, de Troade et d'Ionie mirent en circulation un magnifique monnayage civique dont nous avons ici un exemple .

MONNAIES V - Page n°10
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