MONNAIES V
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DUCHÉ DE BOURGOGNE - PHILIPPE LE HARDI

977. Blanc, (1364-1404), c. 1391/4, Auxonne, (Bill, 27 mm., 12 h., 2,63 g.). (). A/ +PhILIP': DVX: BVRGVNDIE, ponctuation par deux annelets pointés superposés. Écu de Bourgogne nouveau. R/ +SIT: NOME: DnI: BENEDICTV, ponctuation par deux annelets pointés superposés. Croix pattée cantonnée de deux écus de Bourgogne ancien en 1 et 4 et de deux lis en 2 et 3. B.1233 (4 f.) - PA.5737 (133/12) - D.13/2-2. Flan large, légèrement taché au droit. R. TB+ 550FF. 850FF. Philippe de Rouvres (1345-1365) ,qui avait épousé Marguerite de Flandre (1350-1404) en 1356, est mort en 1361 sans postérité. La Bourgogne fait donc retour à la France et Jean II le Bon l'apanage pour son fils, Philippe le Hardi en 1363. Philippe, veuf, épouse en 1369 Marguerite de Flandre, la veuve de Philippe de Rouvres. Ce type a été frappé avant 1395, date à laquelle Philippe modifie les meubles du revers, remplaçant les écus anciens de Bourgogne par des lions. Le grand blanc a été fabriqué entre le 7 août 1391 et mai 395 avec un titre moyen de 439 millièmes (5 deniers 12 grains), un poids théorique de 3,263 g. et avec une taille de 75 au marc et un cours de 10 deniers tournois pour un total de 1.960.000 pièces . Philippe le Hardi (1342-1404) est le quatrième fils de Jean le Bon et de Judith de Luxembourg. Il accompagne son père à la bataille de Poitiers où il est armé chevalier (père gardez vous à droite, père gardez vous à gauche). Il épouse en 1369 Marguerite de Flandre (1350-1405), la fille de Louis de Male. Son père apanage à son profit le duché de Bourgogne en 1363. A la mort de son beau-père en 1384, il devient comte de Flandre. Après la mort de son frère, Charles V, il jouit d'un grand prestige auprès de son neveu, Charles VI. A sa mort en 1404, son fils Jean sans Peur lui succéda .

PROVENCE - COMTÉ DE PROVENCE - LOUIS II D'ANJOU

978. Florin d'or de la Chambre de 12 gros, (1384-1417), c. 1390-1410, Tarascon, (Or, 21 mm., 2 h., 2,70 g.). (pd. th. 2,74 g.). 942°/°° 22 5/8 kar., A/ +: LVDOV. D. GRA. IhR. E. SICIL. REX. Champ parti de Jérusalem et d'Anjou. R/ .S. IOHA-NNES B. (lis sous un lambel). Saint Jean-Baptiste debout de face, nimbé, vêtu de la dépouille d'agneau, bénissant de la main droite et tenant un sceptre cruciforme de la main gauche. Bd.864 (25F.) - PA.4050 (91/14) - R.107 - DMP.107 - DM.1791 - F.216. Bel exemplaire avec une patine de collection. RR. TTB 2800FF. 4500FF. Ce florin a été attribué à Louis Ier de Provence (1382-1384), à Louis II (1384-1417) et à Louis III (1417-1434). H. Rolland attribue les florins à Louis II (R.107) ou à Louis III (R.112). Ce type est inspiré par celui de Jeanne de Naples (cf. MONNAIES V/917) . Louis II (1377-1417) est le fils de Louis Ier d'Anjou (1339-1384). Il est comte de Provence et de Forcalquier, Roi de Naples, de Jérusalem et de Sicile en titre et comte d'Anjou. Son père est mort en combattant pour reconquérir le Royaume de Naples. Tandis que Louis II va essayer de reconquérir le royaume de Naples, sa mère Marie de Blois (+1404) gouverne la Provence. Louis II épouse Yolande d'Aragon (1380-1443). Il meurt à Angers à quarante ans .

PROVENCE - COMTÉ DE PROVENCE - LOUIS II D'ANJOU

979. Sol Coronat, (1384-1417), c. 1414, Tarascon, (Ar, 24 mm., 8 h., 1,98 g.). (pd. th. 2,22 g.). 878°/°° 11 d. A.R., A/ +: LVD-OV° IhR° ET° SICIL'. - REX°, ponctuation par annelets superposés. Grande couronne surmontant deux lis placés sous un lambel. R/ +: COHES: PVICE° ET° FORCAL°, ponctuation par annelets superposés. Champ parti de Jérusalem et d'Anjou. Bd.866 (6f.) - PA.4052 - R.109 - DM.109 - SCMF.5983. Bel exemplaire, légèrement taché au droit. R. TTB 650FF. 950FF. L'attribution du sol coronat à Louis II est controversée et il est aussi donné à son fils Louis III. En fait le sol coronat fut frappé par Louis II et Louis III, seul le poids et la taille permettant de distinguer les deux types. Des sols coronats furent frappés sous Louis III avec une taille de 106 au marc de la cour, poids théorique 2,10 g. Sous Louis II, le ratio or/argent est de 1/10 . Louis II (1377-1417) est le fils de Louis Ier d'Anjou (1339-1384). Il est comte de Provence et de Forcalquier, Roi de Naples, de Jérusalem et de Sicile en titre et comte d'Anjou. Son père est mort en combattant pour reconquérir le Royaume de Naples. Tandis que Louis II va essayer de reconquérir le royaume de Naples, sa mère Marie de Blois (+1404) gouverne la Provence. Louis II épouse Yolande d'Aragon (1380-1443). Il meurt à Angers à quarante ans .

HAINAUT - COMTÉ DE HAINAUT - ALBERT DE BAVIÈRE

980. Plaque ou Double gros, (1389-1404), c. 1400, Valenciennes, (Ar, 32 mm., 6 h., 3,37 g.). (). A/ + ALBERTVS: DVX: DEI: GRA: COmES: hAnOnIE. Écu penché écartelé aux armes de Hainaut et de Bavière brochant sur un aigle éployé tourné à gauche. R/ + MONETA: NOVA: FACTA: IN: VALENChENIS. Croix feuillue. Bd.2132 (40f.) - CH.118 - M.1893 ( 30f.) - DM.262 - AMVB G.540 - Lucas 138a - SCMF.7575. Flan très large légèrement ébréché à 5 heures, mais jolie patine de collection. R. TTB 1500FF. 2500FF. Ce nouveau type est imité des grandes plaques de Lorraine, de Luxembourg, de Flandre, de Brabant et de Namur qui circulent dans les premières années du XIVème siècle . Albert (1336-1404) est le fils de Guillaume II de Bavière (1337-1345) et de Marguerite d'Avesnes (1345-1356). Il succède à son frère Guillaume III (1354-1389 ) et avait déjà été régent en 1357. Il a épousé Marguerite de Brieg(+1386) en 1363, puis en 1394 Marguerite de Clève (+1412). Son fils, Guillaume IV (1365-1417) lui succède à sa mort en 1404 .

ÉVÊCHÉ DE LIÈGE - JEAN DE BAVIÈRE

981. Blanc de billon ou brulé contremarqué, (1389-1418), c. 1390-1410, Liège, (Bill, 20,5 mm., 7 h., 1,03 g.). (). A/ + IOhANS DE - BAVARIA. Rameau au-dessus d'un écu penché aux armes de Bavière (Wittelbasch). R/ + MONETA° NOVA° LEODIEnS, ponctuation par annelets superposés. Croix en sautoir, cantonnée de deux petits écus de Bavière. Ch.297 - Lucas p.142. R. TB+ 450FF. 750FF. La monnaie est contremarquée d'un petit aigle bicéphale au revers. On donne le nom de "brulé" aux monnaies de cuivre de Liège, frappées entre 1513 et 1550. La petite contremarque pourrait être une marque de surévaluation de Georges d'Autriche (1544-1557) . L'épiscopat de Jean de Bavière s'intercale entre celui d'Arnold de Hornes (1378-1389) et celui de Jean de Heinsberg (1419-1455) .

DUCHE DE LORRAINE - CHARLES II - (1390-1431)

982. Petit Gros au cavalier et aux alérions, (1390-1431), c.1390-1420, Nancy, (Bill, 24 mm., 9 h., 1,96 g.). (). A/ KAROLVS* DV-X* LOThOR'. Le Duc debout de face couronné de roses, tenant l'épée haute de la main droite et s'appuyant de la main gauche sur l'écu de Lorraine. R/ mOnE-TA *FC-A'* In* n-AnCEY. Croix longue pattée, cantonnée de deux K en 1et 4 et de deux alérions en 2 et 3et coupant la légende. Bd.1479 (10 f.) - S.9/11 - Trampitsch 259 - R.1349. Flan légèrement voilé et irrégulier. RR. TB+ 1200FF. 2200FF. Ce type semble être l'un des plus rares des gros de Charles II de Lorraine . Charles (1364-1431) est le fils de Jean Ier et de Sophie de Wurtemberg. Il épousa Marguerite de Bavière (+1434). Filleul de Charles V le Sage, il fut élevé à Paris. Il combattit les Maures en Afrique, puis les Slaves en Lithuanie en 1399. Il soutient son beau-père Rupert, élevé à la diginité impériale et fut l'allié de Jean sans Peur contre Louis d'Orléans qui soutenait Wenceslas, duc de Luxembourg et compétiteur de son beau-père à l'Empire. En Lorraine, il dut faire face aux Bourguignons, Messins et Strasbourgeois. Il fut nommé connétable de France après l'assassinat de Bernard d'Armagnac. Ayant perdu ses fils, il maria en 1419 sa fille Isabelle à René d'Anjou (1409-1480), héritier du duché de Bar, préparant ainsi la réunification des deux duchés dans la même famille. Charles mourut en 1431 .

LORRAINE - DUCHÉ DE LORRAINE - CHARLES II

983. Petit Gros au chevalier, (1390-1431), c. 1400-1430, Nancy, (Ar, 25 mm., 2 h., 2,31 g.). (). A/ KAROLVS* DVX - LOThOR* Z* m'. Le duc debout de face, couronné, tenant l'épée haute de la main droite, en cotte à la bande aux trois alérions. R/ mOn-ETA- *DE* n-ANCI ; légende extérieure : +BHDICTV'* SIT* nOme'* DNI'* nRI'* IhV'* XPI'*. Croix pattée coupant la légende intérieure. Bd.1480 (3f.) - S.9/18 - R.1350. Bel exemplaire avec un flan irrégulier et taché au droit. R. TTB 950FF. 1500FF. Sur ce gros, le roi est représenté en chevalier ce que justifie la vie du Duc qui combattit toute sa vie sous la bannière aux alérions de Lorraine . Charles (1364-1431) est le fils de Jean Ier et de Sophie de Wurtemberg. Il épousa Marguerite de Bavière (+1434). Filleul de Charles V le Sage, il fut élevé à Paris. Il combattit les Maures en Afrique, puis les Slaves en Lithuanie en 1399. Il soutient son beau-père Rupert, élevé à la diginité impériale et fut l'allié de Jean sans Peur contre Louis d'Orléans qui soutenait Wenceslas, duc de Luxembourg et compétiteur de son beau-père à l'Empire. En Lorraine, il dut faire face aux Bourguignons, Messins et Strasbourgeois. Il fut nommé connétable de France après l'assassinat de Bernard d'Armagnac. Ayant perdu ses fils, il maria en 1419 sa fille Isabelle à René d'Anjou, (1409-1480), héritier du duché de Bar, préparant ainsi la réunification des deux duchés dans la même famille. Charles mourut en 1431 .

LORRAINE - DUCHÉ DE LORRAINE - CHARLES II - (1390-1431)

984. Double Denier, (1390-1431), c. 1390-1430, Sierck, (Bill, 18 mm., 12 h., 0,63 g.). (). A/ +KAROLVS° DVX° LOThOR'. Écu de Lorraine. R/ mOnETA° In° SIERK. Épée en pal, accostée de deux roses, coupant la légende en haut et en bas. Bd.1486 (3 f.) - S.8/7 - R.1359 - Trampitsch 265. Bel exemplaire pour ce monnayage. Flan légèrement taché. R. TTB 650FF. 950FF. Sierck, atelier de Moselle, a déjà frappé des doubles deniers pour Jean Ier (1346-1389) (S.7/4) . Charles (1364-1431) est le fils de Jean Ier et de Sophie de Wurtemberg. Il épousa Marguerite de Bavière (+1434). Filleul de Charles V le Sage, il fut élevé à Paris. Il combattit les Maures en Afrique, puis les Slaves en Lithuanie en 1399. Il soutient son beau-père Rupert, élevé à la diginité impériale et fut l'allié de Jean sans Peur contre Louis d'Orléans qui soutenait Wenceslas, duc de Luxembourg et compétiteur de son beau-père à l'Empire. En Lorraine, il dut faire face aux Bourguignons, Messins et Strasbourgeois. Il fut nommé connétable de France après l'assassinat de Bernard d'Armagnac. Ayant perdu ses fils, il maria en 1419 sa fille Isabelle à René d'Anjou, (1409-1480), héritier du duché de Bar, préparant ainsi la réunification des deux duchés dans la même famille. Charles mourut en 1431 .

MONNAIES V - Page n°123
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