MONNAIES V
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LORRAINE - CITÉ DE METZ - ANONYMES
Florin d'or 1041. Florin d'or, (XVème siècle), c.1439, Metz, (Or, 22,5 mm., 9 h., 3,53 g.). (pd. th. 3,559 g.). 760°/°° 18 1/4 kar.,
A/ S. STEPhAnVS. - .PROTHOmAR., M et N onciales. Saint-Étienne debout marchant à gauche, nimbé et vêtu de la chasuble, tenant une pierre de la main droite et une palme de la main gauche ; le tout dans une ellipse.
R/ + FLOREnVS CIVITATIS mETEnSIS, M et N onciales, ponctuation par de petits croissants accostés d'étoiles. Écu aux armes de la ville dans un polylobe fleurdelisé accosté de trèfles.
Bd.1657 (25f.) - W.II/Fp2, pl.51 - DM.1517 - F.164. Magnifique exemplaire de très bon poids.
R. SPL

3000FF.

4000FF.


Saint-Étienne est toujours représenté avec une ou des pierres car il fut lapidé, premier martyr après le Christ. La datation des florins est difficile à établir et reste surtout stylistique. La fabrication débute dans les années du XIVème siècle pour se terminer en plein XVIIème siècle. Les exemplaires avec lettres onciales sont les plus anciens. Notre exemplaire, plus lourd, est donné dans l'ordonnance de 1439. La fabrication du type au Saint-Étienne debout est signalée dès 1415 et sera suivie au moins jusqu'en 1439. A la maîtrise de la monnaie de Metz se sont succédés Jean Collin de Malines entre 1415 et 1435, puis André de Berghes entre 1435 et 1439, enfin Claude de Steghen entre 1439 et 1444 .

L'atelier municipal de Metz fonctionna de 1383 à 1553. La monnaie fera retour après cette date à l'évêché. En 1435, l'atelier se trouvait situé dans la rue Derrière Saint-Sulpice, devenue ensuite rue de la Monnaie, son nom encore aujourd'hui .

LORRAINE - DUCHÉ DE LORRAINE - RENÉ Ier D'ANJOU
Gros d'argent de Saint-Mihiel 1042. Gros d'argent de Saint-Mihiel, (1431-1455), c. 1431-1442, Saint-Mihiel, (Ar, 25 mm., 3 h., 2,22 g.). ().
A/ REnAT' - °D - B'AR'° m° P° CO', N et M onciales. Le Duc debout de face, en armure, tenant l'épée annelée et pointée de la main droite et l'écu à cinq quartiers de la main gauche.
R/ mOn-ETA - S° mI-ChA ; légende extérieure : + SIT+ nOmEn+ DOmInI+ BEnEDIC', ponctuation par croisettes superposés. Grande croix pattée coupant la légende intérieure.
Bd.1494 (6f.) - S.10/10 - M.2093 - R.1377 - W./F.XVI-7 var, pl.16. Bel exemplaire sur un flan large, légèrement oxydé au revers.
R. TTB

1100FF.

1900FF.


Ce type de pièce est répertorié pour le duché de Bar. René reçut le duché de Bar de son grand-oncle, le cardinal-duc Louis de Bar qui est régent pour le Barois entre 1419 et 1424. En épousant Isabelle de Lorraine, fille de Charles II, René passa sous la tutelle de son beau-père et René hérita du Duché à sa mort. Sur l'écu au droit de notre gros figure un écartelé d'Anjou et de Bar et sur le tout un écu de Lorraine .

René d'Anjou (1409-1480), plus connu sous le nom du "Bon Roi René" fut aussi comte de Provence (1434-1480), duc de Bar (1419-1480). Par son mariage avec Isabelle de Lorraine, la fille du Duc Charles, il devînt duc de Lorraine. Il fut aussi roi de Naples (1438-1442), roi titulaire de Sicile et nominal de Jérusalem (1434-1480). En Lorraine, il rencontra l'opposition d'Antoine de Vaudemont jusqu'en 1437. A la mort d'Isabelle en 1453, il confia l'administration du Duché à Jean de Calabre .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - FRANÇOIS Ier
Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or 1043. Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or, (1442-1450), c. 1442-1450, Rennes, R en fin des légendes, classe Ia, (Or, 26 mm., 9 h., 2,80 g.). ().
A/ + FRAnCIS-CVS* DEI* GRA* BRITOnVm* DVX* R*, M et N onciales, ponctuation par étoiles superposées. Le Duc galopant à droite, avec un heaume couronné, en armure, brandissant une épée de la main droite et tenant un écu aux hermines de la gauche ; le caparaçon du cheval est orné d'hermines.
R/ + *DEVS* In* ADIVTORIVM* mEVm* In* TAnDE* R*. ". Croix feuillue et tréflée polylobée en coeur, accostée de quatre mouchetures d'hermine dans un polylobe ogival anglé.
Bigot 1089a - Bd.124 (30f.) - DMB.396 - DM.452 - F.95 - D. Cariou SBNH.1996, p.29. Bel exemplaire sur un flan un peu court pour ce type. Joli cavalier.
RR. TTB

6500FF.

9500FF.


L'attribution du cavalier d'or pose de nombreux problèmes. D. Cariou a proposé un essai de reclassement des écus d'or des ducs Francois, SNBH. 1996, p.26-29. Frappé seulement pour l'atelier de Rennes, le type de la classe I est le plus ancien et comprend quatre variétés .

François Ier (1410-1450) est le fils de Jean V et de Jeanne de France. Il succède à son père en 1442. Il prête hommage à Charles VII en 1446 mais se brouille avec son frère Gilles qui avait vécu en Angleterre. Il se réconcilie avec les Penthièvres en 1448 et participe à la libération de la Normandie en 1449. La même année, Gilles, le frère de François, prisonnier de son frère, est assassiné par ses geôliers. François Ier meurt le 19 janvier 1450 à Vannes en revenant du siège d'Avranches .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - FRANÇOIS Ier
1/2 Blanc à la targe 1044. 1/2 Blanc à la targe, (1442-1450), c. 1445, Rennes, R en fin de légende de droit, (Ar, 21,5 mm., 12 h., 1,44 g.). ().
A/ + FRACISCVS° BRITOn° DVX R, N onciale, ponctuation par annelets superposés. Targe, chargée de cinq mouchetures d'hermine, posées en 2, 1 et 2.
R/ + SIT° nOm° DnI° BEnEDIT, M et N onciales. Croix pattée.
Bd.127 (4f.) - PA.1209 (23/5) - DM.400 - Bigot 1114, pl.31/5. Très bel exemplaire, légèrement ébréché à 12 heures. Jolie patine de collection.
R. TTB+

650FF.

950FF.


Les divisionnaires pour ce type sont beaucoup plus rares. Ces monnaies correspondent aux petits blancs à la couronne du Royaume (Dy.520) .

François Ier (1410-1450) est le fils de Jean V et de Jeanne de France. Il succède à son père en 1442. Il prête hommage à Charles VII en 1446 mais se brouille avec son frère Gilles qui avait vécu en Angleterre. Il se réconcilie avec les Penthièvres en 1448 et participe à la libération de la Normandie en 1449. La même année, Gilles, le frère de François, prisonnier de son frère, est assassiné par ses geôliers. François Ier meurt le 19 janvier 1450 à Vannes en revenant du siège d'Avranches .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - FRANÇOIS II
Gros à l'écu 1045. Gros à l'écu, (1458-1488), Nantes, N onciale en fin de légende de droit, hermine en fin des légendes, écu pointé, (Ar, 27 mm., 6 h., 3,01 g.). (pd. th. 3,39 g.). 916°/°° 11 d.,
A/ +: FRAnCISCVS: BRITOnVm: DVX: n (hermine)°. Écu à six hermines posées en 3, 2 et 1.
R/ +:SIT: nOmEn: DnI: BEnEDICTVm: (hermine)°. Croix formée de trois traits, les deux latéraux s'élargissant en feuilles, celui du milieu coupé se terminant par un fleuron, cantonnée de quatre points, n en coeur dans un quadrilobe.
Bd.135 (4f.) - PA.1279 (23/16) - F. - DM.415 - B.1170. Bel exemplaire sur un flan large et régulier, légèrement décentré au revers.
R. TTB

750FF.

1200FF.


Le Gros à l'écu est sur le modèle du gros de roi. Depuis 1457, le change breton était favorable aux espèces bretonnantes sur la base de 14 deniers bretons pour 12 deniers tournois. Sur cette base, cette pièce équivalait peut-être à 40 deniers. François II fut le père d'Anne de Bretagne .

François II (1435-1488) est le petit-fils de Jean IV et succède à Arthur III (1457-1458). Il prête successivement hommage à Charles VII en 1459, puis à Louis XI en 1461. Il fait partie de la Ligue de Bien Public qui combat Louis en 1465, puis signe la paix avec le roi le 23 décembre 1465. Pendant les douze années suivantes, il louvoie entre le roi de France, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et essaie de s'allier au roi d'Angleterre Édouard IV afin de préserver l'indépendance bretonne. Il se réconcilie avec le roi en 1475, puis en 1477 après la mort de Charles devant Nancy. Après la mort de Louis XI, il soutient le duc d'Orléans contre les Beaujeu dans la régence de Charles VIII, roi à treize ans. Il forme une ligue avec Maximilien d'Autriche contre la France le 13 décembre 1486. Les Français envahissent la Bretagne et font le siège de Nantes. François est définitivement battu à Saint-Aubin de Cormier le 28 juillet 1488. Il meurt de chagrin en septembre, ne laissant que deux filles : Anne et Isabeau .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - FRANÇOIS II
Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or 1046. Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or, (1458-1488), c. 1465-1485, Rennes, R en fin de légende de revers, classe II, (Or, 27 mm., 3 h., 3,09 g.). (pd. th. 3,220 g.).
A/ + *FRAnCISCVS* DEI* GRACIA* - BRITOn* DVX*, M et N onciales, ponctuation par étoiles. Le Duc galopant à droite, avec un heaume couronné, en armure, brandissant une épée de la main droite et tenant un écu aux hermines de la gauche ; le caparaçon du cheval est orné d'hermines.
R/ + *DEVS* In* ADIVTORIVM* mEVm* In* TAnDE* R, M et N onciales, ponctuation par étoiles. ". Croix feuillue et tréflée polylobée en coeur, accostée de quatre mouchetures d'hermine dans un polylobe ogival anglé.
Bigot 1210 - Bd. - - DMB.422 - DM.454 - F.96 - D. Cariou SBNH.1996, p.29. Magnifique exemplaire pour ce type avec un flan large et complet.
RR. SUP

6500FF.

9500FF.


L'attribution du cavalier d'or pose de nombreux problèmes. D. Cariou, a tenté un essai de reclassement des pièces d'or des ducs François, SNBH. 1996, p.26-29. Le type de la classe II est le plus récent et comprend deux variétés, l'une pour l'atelier de Rennes, le plus courant, la seconde pour l'atelier de Nantes qui n'a fabriqué que le second type, le plus rare .

François II (1435-1488) est le petit-fils de Jean IV et succède à Arthur III (1457-1458). Il prête successivement hommage à Charles VII en 1459, puis à Louis XI en 1461. Il fait partie de la Ligue de Bien Public qui combat Louis en 1465, puis signe la paix avec le roi le 23 décembre 1465. Pendant les douze années suivantes, il louvoie entre le roi de France, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et essaie de s'allier au roi d'Angleterre Édouard IV afin de préserver l'indépendance bretonne. Il se réconcilie avec le roi en 1475, puis en 1477 après la mort de Charles devant Nancy. Après la mort de Louis XI, il soutient le duc d'Orléans contre les Beaujeu dans la régence de Charles VIII, roi à treize ans. Il forme une ligue avec Maximilien d'Autriche contre la France le 13 décembre 1486. Les Français envahissent la Bretagne et font le siège de Nantes. François est définitivement battu à Saint-Aubin de Cormier le 28 juillet 1488. Il meurt de chagrin en septembre, ne laissant que deux filles : Anne et Isabeau .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - FRANÇOIS II
Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or 1047. Cavalier d'or ou Franc à Cheval ou Florin d'or, (1458-1488), c. 1465-1485, Nantes, (Or, 27 mm., 3 h., 3,09 g.). (pd. th. 3,220 g.).
A/ + *FRAnCISCVS* DEI* GRACIAS* - BRIO* DVX* n (sic !), M et N onciales, ponctuation par étoiles. Le Duc galopant à droite, avec un heaume couronné, en armure, brandissant une épée de la main droite et tenant un écu aux hermines de la gauche ; le caparaçon du cheval est orné d'hermines.
R/ + *DEVS* In* ADIVTORIVM* mEVm* In* TAnDE* n*, M et N onciales, ponctuation par étoiles. ". Croix feuillue et tréflée polylobée en coeur, accostée de quatre mouchetures d'hermine dans un polylobe ogival anglé.
Bigot 1151 var. - Bd.132 (30f.) - DMB.412 - DM.453 - F.96 - D. Cariou SBNH.1996, p.29. Trace de monture au droit. Manque aux principaux ouvrages de référence. Semble complètement inédit et non répertorié avec cette légende.
RR. TTB

6500FF.

9500FF.


L'attribution du cavalier d'or pose de nombreux problèmes. D. Cariou, a tenté un essai de reclassement des pièces d'or des ducs François, SNBH. 1996, p.26-29. Le type de la classe II est le plus récent et comprend deux variétés, l'une pour l'atelier de Rennes, le plus courant, la seconde pour l'atelier de Nantes qui n'a fabriqué que le second type, le plus rare .

François II (1435-1488) est le petit-fils de Jean IV et succède à Arthur III (1457-1458). Il prête successivement hommage à Charles VII en 1459, puis à Louis XI en 1461. Il fait partie de la Ligue de Bien Public qui combat Louis en 1465, puis signe la paix avec le roi le 23 décembre 1465. Pendant les douze années suivantes, il louvoie entre le roi de France, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et essaie de s'allier au roi d'Angleterre Édouard IV afin de préserver l'indépendance bretonne. Il se réconcilie avec le roi en 1475, puis en 1477 après la mort de Charles devant Nancy. Après la mort de Louis XI, il soutient le duc d'Orléans contre les Beaujeu dans la régence de Charles VIII, roi à treize ans. Il forme une ligue avec Maximilien d'Autriche contre la France le 13 décembre 1486. Les Français envahissent la Bretagne et font le siège de Nantes. François est définitivement battu à Saint-Aubin de Cormier le 28 juillet 1488. Il meurt de chagrin en septembre, ne laissant que deux filles : Anne et Isabeau .

DAUPHINÉ - DAUPHINS DU VIENNOIS - LOUIS II
Petit Blanc de billon 1048. Petit Blanc de billon, (1440-1456), c. 1445-1455, Romans, annelet 2ème, (Bill, 22,5 mm., 8 h., 1,20 g.). ().
A/ + LVDOVICS. DPhS VIEnESIS, N onciale. Écu écartelé de France-Dauphiné.
R/ + SIT: nOm: DnI: BEnEDIT (sic !), M et N onciales. Croix pattée, cantonnée d'un lis en 2 et d'un petit dauphin en 4.
Bd.1108 - PA.4987var. (112/5) - M.2111 - SCMF.6226. Bel exemplaire pour ce type souvent mal frappé et mal conservé.
RR. TB+/TTB

950FF.

1500FF.


Les ateliers de Crémieu, Romans et Mirabel appartiennent au Dauphin entre le 12 août 1445 et le 8 avril 1457 qui monnaye de façon quasi indépendante .

Louis (1423-1483) est le fils aîné de Charles VII et de Marie d'Anjou. Charles avait gardé le Dauphiné en tant que roi jusqu'en 1440 où Louis le reçoit. Pour remercier son père, ce dernier complote contre lui en se joignant à la révolte des Princes qui se terminera par leur soumission avec la signature de l'acte deCusset. Louis a épousé Marguerite d'Écosse en 1436. Elle meurt en 1445 sans lui avoir donné d'enfant. Louis est envoyé en exil en Dauphiné. en 1447. Remarié avec Charlotte de Savoie en 1451, Louis doit s'enfuir du Dauphiné en 1456 pour se réfugier auprès de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. En août 1457, le Dauphiné est rattaché au domaine royal. Louis succède à son père en 1461 .

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