MONNAIES VII | ||||||||||||
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LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1594. Écu dit "à la vieille tête",
1773,
Rouen, B, 11.887 ex.,
(Ar,
40 mm.,
6 h.,
29,40 g.)
(pd. th. 29,488 g.
titre 917°/°°
taille 1/8 3/10 marc, 6 £t.. ,
11 d.,
)
A/ LUD. XV. D. G. FR. - ET NAV. REX.. Tête de Louis XV à gauche, laurée, la base du cou drapée ; (Mm) sous la tête. R/ .SIT NOMEN DOMINI -B- BENEDICTUM (Mg) 1773. Écu de France ovale, couronné entre deux branches d'olivier ; au-dessous lettre d'atelier. tranche : inscrite en relief DOMINE SALVUM FAC REGEM (A), M/Paon à gauche sous le buste = Guillaume Pantin (1771-1782), MG/ "Blin" avant le millésime = Nicolas Antoine Belin ou Blin (1758-1787), GG/ Joseph Charles Röettiers (1772-1774), G/ ROETT. FIL = Charles Norbert Röettiers (1720-1772), puis Joseph Charles Röettiers (1693-1779), C.2129 - L.712 - SCF.23A (2ex) - Sobin - - G.323 - Dr.562 = Dr.2/589 - Dy.1685 - Cl.24, p.112. Exemplaire de haut relief, métal légèrement paillé au droit et pincé à 12 heures au revers. Infimes petites stries d'ajustage au revers sur l'écu. Jolie patine.
G. Sobin avait répertorié au total 12 écus de Rouen pour trois millésimes : 1772 (2), 1773 (2) et 1774 (8) . |
LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1595. Écu dit "à la vieille tête",
1774/3,
Bayonne, L, 2.427.912 ex,
(Ar,
41 mm.,
6 h.,
29,21 g.)
(pd. th. 29,488 g.
titre 916°/°°
taille 1/8 3/10 marc, 6 £t.. ,
11 d.,
)
A/ LUD. XV. D. G. FR. - ET NAV. REX.. Tête de Louis XV à gauche, laurée, la base du cou drapée ; (Mm) sous la tête. R/ .SIT NOMEN DOMINI -L- BENEDICTUM (Mg) 1774. Écu de France ovale, couronné entre deux branches d'olivier. tranche : inscrite en creux DOMINE SALVUM FAC REGEM (A), M/Deux fleurs croisées entre deux points sous la tête = Pierre d'Arippe de Casaux (1759-1777), MG/ Rose avant le millésime = Jean-Baptiste Rossy (1770-1792), GG/ Joseph Charles Röettiers (1772-1774), G/ ROETT. FIL = Charles Norbert Röettiers (1720-1772), puis Joseph Charles Röettiers (1693-1779), C.2129 - L.712 - SCF.23 (169ex) - Sobin 608 (R1) - G.323 - Dr.562 = Dr.2/589 - Dy.1685 - Cl.24. Flan légèrement taché au droit et au revers sur la légende. Quelques petites stries d'ajustage sur le différent au droit. Métal très légèrement paillé au revers. Très bel aspect. Flan légèrement ovale.
Le 4 de 1774 est refait sur le 3 de 1773. Pour cette pièce, nous avons un taux de survie d'un écu sur 15.000 frappés . |
LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1596. Écu dit "à la vieille tête" de Béarn,
1773,
Pau, vache, 528.748 ex,
(Ar,
42 mm.,
6 h.,
29,02 g.)
(pd. th. 29,488 g.
titre 916°/°°
taille 8 3/10 au marc, 6 £t.. ,
11 d.,
)
A/ LUD. XV. D. G. FR. - ET NA. RE. DB.. Tête de Louis XV à gauche, laurée, la base du cou drapé ; (Mm) sous la tête. R/ .SIT NOMEN DOMINI -(vache)- BENEDICTUM (Mg) 1773. Écu de France ovale, couronné entre deux branches d'olivier ; au-dessous, lettre d'atelier. tranche : inscrite en relief DOMINE SALVUM FAC REGEM (B), M/Fleur entre deux points sous la tête = Jean d'Arripe de Casaux (1772-1789), MG/ Gerbe avant le millésime = Pierre Joseph Duvivé dit Duffault (1759-1789), GG/ Charles Norbert Röettiers (1768-1772), G/ ROETT. FIL = Charles Norbert Röettiers (1720-1772), C.2129 - L.712 - SCF.40 (21ex) - Sobin 1310 (R2) - G.323a - Dr.562A = Dr.589a - Dy.1685 - Cl.24. Infime petite paille dans le métal au revers et petites stries sur les fleurs de lis. Beau portrait et jolie patine de collection. Usure régulière.
Nous avons un taux de survie d'un écu pour 25.000 frappés . |
LOUIS XV - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1597. Médaille AR 42 du mariage du dauphin Louis et de l'archiduchesse Marie-Antoinette,
1770,
Paris, Monnaie du Louvre,
(Ar,
41,5 mm.,
12 h.,
29,89 g.)
(
)
A/ LUD. AUG. DELPHINI ET M. A. JOS. II IMP SORORIS CONNORUM/ DIE XVI. MAII/ MDCCLXX à l'exergue en deux lignes. (Louis Auguste et Marie-Antoinette sour de l'empereur Joseph II unis/ 16 mai 1770). Têtes affrontées de Louis XVI à gauche et de Marie-Antoinette à droite. R/ SACRUM AETERNÆ CONCORDIÆ PIGNUS/ M. ANTONIA. AUSTR. LUD. DELPHINO. NUPT// MDCCLXX à l'exergue en trois lignes. (Le gage d'une Concorde éternelle et sacrée/ Mariage de Marie-Antoinette d'Autriche et de Louis Dauphin 1770). La France et l'Autriche se congratulant en arrière plan ; devant le dauphin Louis à droite prenant la main de Marie-Antoinette au-dessus d'un autel où est posée une couronne ; signé B. DUV. tranche : lisse, G/ Benjamin Duvivier (1728-1819), Forrer - -. Très beaux portraits. Magnifique patine de médaillier avec des reflets bleutés irisés. Infimes petites marques sur le listel.
Louis XV, âgé de 60 ans, ayant perdu son fils Louis en 1765 voulait marier le dauphin, Louis. Il lui fit épouser la fille de l'impératrice Marie-Thérèse. Le mariage eut lieu le 16 mai 1770. La légende de revers peut se traduire par : "Le gage d'une Concorde éternelle et sacrée". La France et l'Autriche avaient été opposées dans la guerre de Succession d'Autriche entre 1740 et 1748, puis alliées dans la guerre de Sept Ans entre 1756-1763. Le mariage donna lieu à de nombreuses réjouissances. En revanche, Louis devait mettre sept ans à consommer son mariage . |
LOUIS XV - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1598. Médaille AR 42 du mariage du dauphin Louis et de l'archiduchesse Marie-Antoinette,
1770,
Paris, Monnaie du Louvre,
(Ar,
42 mm.,
12 h.,
30,83 g.)
(
)
A/ Anépigraphe. Flèche et flambeau couchés dans une couronne composite ; signé BRENET à l'exergue. R/ SACRUM AETERNÆ CONCORDIÆ PIGNUS/ M. ANTONIA. AUSTR. LUD. DELPHINO. NUPT// MDCCLXX à l'exergue en trois lignes. (Le gage d'une Concorde éternelle et sacrée/ Mariage de Marie-Antoinette d'Autriche et de Louis Dauphin 1770). La France et l'Autriche se congratulant en arrière plan ; devant le dauphin Louis à droite prenant la main de Marie-Antoinette au-dessus d'un autel où est posée une couronne ; signé B. DUV. tranche : lisse, G/ A/ Nicolas Guy Antoine Brenet (1770-1846) R/Benjamin Duvivier (1728-1819), Forrer - -. Petites rayures dans le champ du droit. Très jolie patine de médaillier au revers.
Le revers de la médaille est conforme au précédent. Il comporte pourtant plusieurs modifications : l'autel qui est présenté vu de dessus ; la robe de Marie-Antoinette qui est plus ornementée ; l'aigle est plus petit ; la signature de Benjamin Duvivier a été modifiée. Le droit a en revanche été gravé à l'occasion du mariage de Napoléon 1er avec Marie-Louise d'Autriche (1791-1847), la petite nièce de Marie-Antoinette. Cette médaille a certainement servi de médaille de mariage sous la Restauration (1814-1830). Au droit, l'espace dans le champ entre la flèche et la torche devait permettre de graver les noms des époux . |
DAUPHINÉ - MARIE-ANTOINETTE - (1770-1774) |
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1599. Jeton AR 33 octogonal,
1770,
(Ar,
33 mm.,
12 h.,
13,45 g.)
(
)
A/ Anépigraphe. Écus accolés du dauphin et de la dauphine surmontés d'une couronne posée sur un cartouche festonné. R/ JETTONS/ DE/ MADAME LA/ DAUPHINE/ 1770. en cinq lignes dans une couronne ; signé LORTHIOR F.. tranche : lisse, G/ Pierre Joseph Lorthior (1733-1813), F.11233. Jolie patine de collection. Très bel exemplaire de ce rare jeton original .
Marie-Antoinette d'Autriche (2/11/1755-16/10/1793) est la fille de François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse de Habsbourg. Elle épousa le dauphin le 16 mai 1770. Elle devint reine le 10 mai 1774. Affligée d'une réputation de frivolité et de prétention, elle fut vite surnommée "l'Autrichienne". Elle donna naissance à quatre enfants dont deux moururent en bas âge. Compromise malgré elle dans l'affaire du collier en 1784, elle fut une des victimes de la Révolution. Elle assista impuissante au jugement et à l'exécution de son mari et fut elle-même mise en accusation et jugée à partir du 14 octobre 1793. Elle fut exécutée le 16 octobre, faisant preuve d'une très grande dignité face à ses bourreaux . |
LOUIS XV - (1/09/1715-10/05/1774) |
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1600. Médaille AR 42, mariage de Louis Stanislas et de Marie-Josèphe de Sardaigne,
1771,
Monnaie de Paris,
(Ar,
42 mm.,
12 h.,
32,72 g.)
(
)
A/ LUD. XV. REX. - CHRISTIANISS.. Tête âgée, laurée de Louis XV à droite ; signé B. DUVIVIER F. au-dessous. R/ FELIX SACRÆ CONCORDIÆ RENOVATIO/ M. J. LUD SARD. REGIS FILIA/ LUD STA. XAV. COMITI. PROV./ NUPTA/ MDCCLXXI à l'exergue en quatre lignes. (L'heureuse Concorde sacrée retrouvée/ Marie Josèphe Louise fille du roi de Sardaigne, Louis Stanislas Xavier comte de Provence, mariage, 1771. Les écus du comte de Provence et de Marie Josèphe de Sardaigne posés sur un autel entre deux palmes. tranche : lisse, G/ Benjamin Duvivier (1728-1819), F. - -. Très bel exemplaire avec une patine gris-bleuté au droit avec des reflets acier et orangé au revers avec des reflets irisés. Deux infimes petits coups sur la tranche.
Louis (1755-1824), comte de Provence, est le second fils du Dauphin Louis et de Marie Josèphe de Saxe. Il est le frère de Louis XVI et du futur Charles X. Le futur Louis XVIII a épousé en 1771 Louise de Savoie (1753-1810), la fille de Victor-Amédée III, roi de Sardaigne. En 1775, la sour des précédents épousera le fils de Victor-Amédée III, le futur Charles-Emmanuel IV, tandis que le futur Charles X se marie en 1773 avec Marie-Thérèse de Savoie (1753-1805), la sour de Louise. Les liens entre les familles de Savoie et de Bourbon sont très importants en cette fin du XVIIIe siècle. Marie Josèphe Louise ne fut jamais reine de France . |
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