MONNAIES VII
197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207

RUSSIE - ANNE - (29/01/1730-28/10/1740)
Rouble, groupe VIII 1609. Rouble, groupe VIII, 1734, Moscou, 2.460.699 ex, (Ar, 40 mm., 12 h., 25,50 g.) ( )
A/ (légende cyrillique). (par la grâce de Dieu, Anne impératrice et autocrate de toutes les Russies). Buste couronné et drapé d'Anne à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
R/ (Légende cyrillique). (Monnaie Rouble 1734). Aigle bicéphale couronnée timbré de l'écu moscovite.
tranche : chaînée, KM.197, p.950 - Dav.1673 - Uzd.718 - Sev.1195 - Michailovitch, pl.8/4. Portait avec un buste très large. Flan légèrement taché au revers. Deux petits plats sur la tranche laissant supposer une trace de monture ancienne.
TTB

1300FF.

2000FF.


Pour cette année charnière, nous avons trois types de portraits différents et une multitude de variétés .

Anne (7/02/1693-28/10/1740) est la fille d'Ivan V (1682-1689), le demi frère de Pierre le Grand. Elle succéda à Pierre II (1727-1730). Elle avait épousé Frédéric-Guillaume, duc de Courlande .

RUSSIE - ÉLISABETH - (5/12/1741-25/12/1761)
Rouble 1610. Rouble, 1751, Moscou, 1.083.350 ex, (Ar, 41 mm., 12 h., 25,53 g.) (pd. th. 25,85 g. titre 802°/°° )
A/ Légende cyrillique. Buste couronné et drapé d'Élisabeth à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
R/ Légende cyrillique. (Monnaie Rouble 1751). Aigle bicéphale couronnée.
tranche : inscrite en relief (rouble russe de l'Hôtel des Monnaies de Moscou) (B), M/A sous l'aigle à gauche = Afonasiev (1751), KM.19/2, p.950 - Dav.1678 - Uzd.833 - Sev.1570. Beau portrait. Un petit manque de métal sur la tranche. Métal très légèrement paillé au droit. Infimes petites marques de manipulation dans le champ du droit.
TTB

1300FF.

2000FF.


L'atelier de Saint-Pétersbourg fonctionne depuis 1738. Sous le règne d'Élisabeth, la production monétaire s'équilibre mal entre les ateliers de Moscou et de Saint-Pétersbourg et près de 20 millions de pièces de un rouble ont été frappées par l'atelier de Saint-Pétersbourg en vingt ans et la moitié pour l'atelier de Moscou. Ce dernier ne frappe plus le rouble en argent à partir de 1759 .

Élisabeth (28/12/1709-5/01/1762) est la fille de Pierre le Grand et de Catherine Ire. Elle monta sur le trône à la suite d'un complot militaire qui renversa le jeune Ivan III (1740-1741) qui sera assassiné au début du règne de Catherine II. Elle reçut le titre de "Clémente" pour avoir épargné les partisans du tsar déchu. Le traité d'Abo, en 1743, mit fin à la guerre des suédois et donna pour la première fois la Finlande à la Russie. Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Russie s'allia à l'Autriche contre la Prusse. Les Russes battirent les prussiens à Künersdorf en 1759. La mort d'Élisabeth sauva Frédéric II de Prusse de la défaite. Élisabeth continua l'ouvre réformatrice de son père et fut une amie des arts en fondant l'Université de Moscou et l'Académie des beaux-arts. Dès 1742, elle avait choisi son neveu, Pierre, pour lui succéder .

RUSSIE - ÉLISABETH - (5/12/1741-25/12/1761)
Rouble or 1611. Rouble or, 1756, Moscou ou Saint-Pétersbourg, 36.444 ex, (Or, 15 mm., 12 h., 1,56 g.) (pd. th. 1,62 g. titre 917°/°° )
A/ Légende cyrillique. (par la grâce de Dieu, Élisabeth Ire impératrice et autocrate de toutes les Russies). Buste couronné et drapé d'Élisabeth à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
R/ Légende cyrillique. (Monnaie Valeur Rouble 1756). Aigle bicéphale couronnée.
tranche : striée, KM.22, p.952 - F.100 - Uzd. - - Sev.197 - Michailovitch, pl.15/22. Beau portrait. Un petit manque de métal sur la tranche à 7 heures. Trace de monture ancienne.
RR. TTB

1600FF.

2000FF.


L'ukhaze du 23 novembre 1755 définit le rouble comme une monnaie d'or. Dès le début de l'année suivante, des monnaies d'un demi-rouble, un rouble et deux roubles sont frappées. En 1755, un exemplaire de chaque dénomination a été frappé et offert à l'impératrice. La pièce d'un rouble est frappée entre 1756 et 1758 pour un total dépassant 165.000 pièces. Les pièces ont normalement été frappées à Saint-Pétersbourg. Néanmoins, 5.655 pièces ont été fabriquées à Moscou sans marque distinctive .

Élisabeth (28/12/1709-5/01/1762) est la fille de Pierre le Grand et de Catherine Ire. Elle monta sur le trône à la suite d'un complot militaire qui renversa le jeune Ivan III (1740-1741) qui sera assassiné au début du règne de Catherine II. Elle reçut le titre de "Clémente" pour avoir épargné les partisans du tsar déchu. Le traité d'Abo, en 1743, mit fin à la guerre des suédois et donna pour la première fois la Finlande à la Russie. Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Russie s'allia à l'Autriche contre la Prusse. Les russes battirent les prussiens à Künersdorf en 1759. La mort d'Élisabeth sauva Frédéric II de Prusse de la défaite. Élisabeth continua l'ouvre réformatrice de son père et fut une amie des arts en fondant l'Université de Moscou et l'Académie des beaux-arts. Dès 1742, elle avait choisi son neveu, Pierre pour lui succéder .

RUSSIE - CATHERINE II - (17/07/1762-17/11/ 1796)
Poltina en or ou demi-rouble 1612. Poltina en or ou demi-rouble, 1777, Saint-Pétersbourg, sans marque, (Or, 12 mm., 12 h., 0,58 g.) (pd. th. 0,655 g. titre 917°/°° )
A/ Légende cyrillique. (Catherine II impératrice). Buste couronné et drapé de Catherine II à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
R/ Légende cyrillique. (Poltina 1777). Monogramme de l'impératrice formé d'un E et d'un A pour Ekaterina Alexévna.
tranche : lisse, KM.75 - F.119 - Sev.312A -Uzd.4086 - Michailovitch, pl.19/4. Flan un peu court décentré au revers. Très beau portrait. Métal très légèrement paillé au revers.
R. TTB

1900FF.

2800FF.


Une grande réforme monétaire est intervenue en 1764. Le poids théorique de la pièce de 10 roubles est passé de 16,59 g à 13,08 g Pour la poltina en or, c'est la seule année de fabrication .

Catherine (2/05/1729-17/11/1796) fut la plus grande tsarine après Pierre le Grand. Elle succéda à son mari, Pierre III, qui fut déposé en 1762 avant d'être assassiné par les frères Orloff. Son très long règne fit entrer la Russie dans le "Siècle des Lumières". Elle fut l'amie des philosophes dont Diderot à qui elle acheta sa bibliothèque. Libérale, elle renforça néanmoins le despotisme et l'étatisation de la Russie. Elle lutta contre les turcs et se montra une adversaire de la Révolution Française .

COURLANDE - DUCHÉ DE COURLANDE - ERNEST JEAN CHARLES DE SAXE - (1763-1769)
Jeton AR 25, 1613. Jeton AR 25,, (Ar, 25 mm., 12 h., 4,51 g.) ( )
A/ SIDERIS ASPECTV BEATA. Écu surmonté d'une couronne électorale posé sur un palmier dont la cime touche les nuées, éclairée par l'astre rayonnant.
R/ IN MEMORIAM/ LÆTITIÆ/ QVAM/ EX ADVENTV/ R: ET: POT: OMN: RVSS. IMP/ OVANS CVRONIA/ PERCEPIT/ ANNO MDCCLXIV/C. légende en neuf lignes dans une couronne formant le grènetis.
tranche : striée, F. - -. Très bel exemplaire sur un flan un peu court.
RR. SUP

1100FF.

1900FF.


Ce jeton commémore la fin de l'administration du Duché de Courlande par Charles duc de Courlande (1733-1796) qui administra le duché jusqu'à 1763 .

Ernest Jean Charles, prince de Saxe, duc de Courlande (173361796) est le fils de Frédéric Auguste de Saxe qui fut duc de Saxe et roi de Pologne de 1733 à 1763 et de Marie Josèphe de Habsbourg. Il épousa Françoise Krazinski (1742-1796) .

ITALIE - ROYAUME DE SARDAIGNE - CHARLES-EMMANUEL III - (1730-1773)
Demi-scudo sardo nuovo 1614. Demi-scudo sardo nuovo, 1764/3, Turin, (Ar, 36,5 mm., 6 h., 17,28 g.) (pd. th. 17,38 g. titre 900°/°° )
A/ CAR. EM. D. G. REX. SAR. CYP. ET IER.. (Charles-Emmanuel par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, Chypre et de Jérusalem). Buste nu, drapé de Charles-Emmanuel III à gauche ; au-dessous, 1764.
R/ DVX. SABAVD. ET. MONTISFER. PRINC. PEDEM.. (Duc de Savoie et de Montferrat, prince du Piémont). Écu couronné entouré du collier de l'ordre de Saint-Maurice.
tranche : festonnée en relief, KM.18, p.777 - Alfa 180 - CNI.185 - Sim.34/10. Faiblesse de frappe. Trace de monture sur la tranche.
R. TB+ / TTB

950FF.

1500FF.


La date est refaite. Le 4 de 1764 est refait sur un 3.
Le demi-scudo nuovo vaut 3 lires piémontaises et la lira 20 soldi. La doppia en or correspond à 4 scudi de 6 lires. La fabrication du nouveau monnayage a commencé en 1755 et dure jusqu'à 1772. Le type est créé suite à l'ordonnance du 25 janvier 1755. Au total 3.874.319 pièces furent frappées entre 1755 et 1772 .

Charles-Emmanuel III (1701-1772) a succédé à son père Victor-Amédée II (1666-1732) en 1730. Il a été marié trois fois dont avec Élisabeth de Lorraine (1711-1741), il est donc le beau-frère de François III de Lorraine. Son fils aîné Victor-Amédée III (1726-1796) lui succéda .

MONACO - PRINCIPAUTÉ DE MONACO - HONORE III - (1735-1795)
Pezzetta 1615. Pezzetta, 1734, Monaco, (Bill, 25 mm., 9 h., 4,09 g.) ( )
A/ HONORATVS. III. D. G. PR. MONOECI. (Honoré III par la grâce de Dieu prince de Monaco). Buste nu, drapé et cuirassé d'Honoré III à droite vu de trois quarts en avant.
R/ AVXILLIVM. MEVM A DOMINO. 1734. (Mon secours vient du Seigneur). Croix formée de quatre H couronnées, cantonnée de quatre fuseaux ; rosette au centre dans une cartouche.
tranche : lisse, G/ Lanciarez, CNI.1 - DM/M.78 - G.100 (85). Bel exemplaire pour un monnayage souvent défectueux avec un beau portrait. Faiblesse de frappe au revers. Usure régulière.
R. TTB / TB+

1500FF.

2500FF.


La pezzetta correspond à une pièce de 3 sols, 36 deniers, 12 liards ou 6 blancs. Monaco au début des années 1730 avait besoin de petites monnaies divisionnaires et le chevalier Grimaldi, qui administrait la principauté au nom d'Honoré III, fit frapper des petites quantités de pezzetta, demi-pezzetta, dardenne et liard .

Honoré III (1720-1795) est le fils aîné de Jacques Ier de Guyon-Matignon (1689-1751 et de Louise Hyppolite (1697-1731), la nièce d'Antoine, prince de Monaco (1661-1731). En trois ans, la Principauté qui n'avait connu que trois princes en cent trente ans en vit se succéder trois. Le long règne d'Honoré III permit une restauration nécessaire grâce à l'administration du chevalier Grimaldi, fils adultérin d'Antoine Ier qui "régna" pendant plus de cinquante ans sur la Principauté. Malheureusement à la fin de son règne, la principauté fut annexée par la Convention le 14 février 1793. Honoré fut incarcéré et sauvé par la fin de la Terreur mais mourut en 1795. Honoré III avait épousé une riche héritière génoise en 1751, Marie-Catherine de Brignole-Sale, fille d'un doge de Gênes dont il divorça en 1770 et c'est son fils Honoré IV (1758-1819) qui lui succéda, mais en 1814 .

MONACO - PRINCIPAUTÉ DE MONACO - HONORE III - (1735-1795)
Pezzetta 1616. Pezzetta, 1735, Monaco, (Bill, 25 mm., 3 h., 4,19 g.) ( )
A/ HONORATVS. III. D. G. PR. MONOECI. (Honoré III par la grâce de Dieu prince de Monaco). Buste nu, drapé et cuirassé d'Honoré III à droite vu de trois quarts en avant.
R/ AVXILLIVM. MEVM A DOMINO. 1735. (Mon secours vient du Seigneur). Croix formée de quatre H couronnées , cantonnée de quatre fuseaux ; rosette au centre dans un cartouche.
tranche : lisse, G/ Lanciarez, CNI.7 var - DM/M.78 - G.100 (85). Exemplaire encore convenable.
R. TB+

1200FF.

1800FF.


La pezzetta correspond à une pièce de 3 sols, 36 deniers, 12 liards ou 6 blancs. Monaco au début des années 1730 avait besoin de petites monnaies divisionnaires et le chevalier Grimaldi, qui administrait la principauté au nom d'Honoré III, fit frapper des petites quantités de pezzetta, demi-pezzetta, dardenne et liard .

Honoré III (1720-1795) est le fils aîné de Jacques Ier de Guyon-Matignon (1689-1751 et de Louise Hyppolite (1697-1731), la nièce d'Antoine, prince de Monaco (1661-1731). En trois ans, la Principauté qui n'avait connu que trois princes en cent trente ans en vit se succéder trois. Le long règne d'Honoré III permit une restauration nécessaire grâce à l'administration du chevalier Grimaldi, fils adultérin d'Antoine Ier qui "régna" pendant plus de cinquante ans sur la Principauté. Malheureusement à la fin de son règne, la principauté fut annexée par la Convention le 14 février 1793. Honoré fut incarcéré et sauvé par la fin de la Terreur mais mourut en 1795. Honoré III avait épousé une riche héritière génoise en 1751, Marie-Catherine de Brignole-Sale, fille d'un doge de Gênes dont il divorça en 1770 et c'est son fils Honoré IV (1758-1819) qui lui succéda, mais en 1814 .

MONNAIES VII
197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207