MONNAIES VII | ||||||||||||
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LOUIS XVI ET MARIE ANTOINETTE Bourgogne -Naissance du Dauphin |
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1698. Médaille AR 45, naissance du Dauphin Louis,
1781,
Paris, Monnaie du Louvre,
(Ar,
45,5 mm.,
12 h.,
51,87 g.)
(
)
A/ LOUIS XVI. ROY DE FRANCE ET MAR. ANT. J. J. D'AUTRICHE REINE. Bustes accolés à gauche de Louis XVI, tête nue, les cheveux noués, retenus par un ruban et de Marie Antoinette avec un diadème et plusieurs rangs de perles ; dessous signé DUVIVIER. R/ (lis) MARIAGE DE DOUZE FILLES DOTÉES PAR LES ÉTATS DE BOURGOGNE/ A LA NAISSANCE DE LA M. LE DAUPHIN 1781. (La Félicité Publique). Écu couronné roposant sur un cartouche festonné, posé sur un manteau écartelé aux 1 et 4 de Bourgogne moderne, aux 2 et 3 de Bourgogne ancien. tranche : lisse, G/ Benjamin Duvivier (1728-1781), Forrer I, p.686. Une des rares médailles en français antérieure à la Révolution. Très beaux portraits. Jolie patine de collection.
Cette médaille commémore la naissance du Dauphin Louis (22/10/1781-4/06/1789). Le Roi avait mis sept ans à consommer son mariage. Marié le 16 mai 1770, sa fille Élisabeth n'est née qu'en 1778 après l'opération d'un phimosis dont souffrait le roi. 1781 est une date très importante pour Louis XVI. C'est d'abord le renvoi de Necker le 19 mai, puis la victoire de Yorktown le 19 octobre qui sonne le glas de la fomination anglaise dans les Colonies d'Amérique du Nord (les États-Unis). La victoire a été remportée grâce au corps expéditionnaire commandé par le marquis de La Fayette et Rochambeau. 1781, c'est la naissance du Dauphin qui assure la continuité du trône. A la date du 4 juin 1789, sur son journal intime, Louis XVI aurait inscrit "rien" le jour de la mort de ce fils aîné tant désiré, à la veille du Serment du Jeu de Paume qui marquerait le début d'une Révolution. Notons au passage la maîtrise de Benjamin Duvivier dans le traitement des bustes accolés que fait justement remarquer Forrer.. . |
LOUIS XVI - (10/05/1774-21/01/1793) Projet du percement du canal de jonction des trois bassins |
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1699. Médaille AR 50, projet du percement du canal de jonction des trois bassins,
1783, (chiffres romains),
Paris, Monnaie du Louvre,
(Ar,
50 mm.,
12 h.,
69,28 g.)
(
)
A/ LUDOVICO XVI. FR. ET NAVAR. REGI OPTIMO/ COMITIA BURGUND. (À Louis XVI au meilleur des rois de France et de Navarre/ Assemblée de Bourgogne). Buste de Louis XVI à droite en grand buste d'apparat avec le bijou de la Toison d'or ; signé R DUVIVIER. F sur la tranche du cou. R/ UTRIUSQUE MARIS JUNCTIO TRIPLEX// à l'exergue en quatre lignes : POSSIS AB ARARI/. AD LIGER. SEQUAN. RHENUM./ SIMUL APERTIS/ MDCCLXXXIII. tranche : lisse, G/ Benjamin Duvivier (1728-1781), Forrer I, p.686. Superbe exemplaire sauf de petites rayures dans le champ du droit.
Cette magnifique médaille historique de première importance. commémore la mise en place du projet voté par les États de Bourgogne et qui ne fut jamais réalisé. Il avait pour but de relier plusieurs canaux à points de partage : le canal du Centre (Charolais) par l'Arroux et la Saône ; le canal de Bourgogne et le canal de Franche Comté, dans sa partie du Rhône au Rhin entre Saône et Doubs. À terme, une fois terminé, ce système aurait relié la Seine, la Loire, le Rhône et le Rhin. Plus de deux siècles après, ce programme n'est toujours pas achevé . |
LOUIS XVI - (10/05/1774-21/01/1793) Traité de Versailles - Indépendance des États-Unis - (1783) |
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1700. Médaille AR 42, traité de Versailles,
1783, (chiffres romains),
Paris, Monnaie du Louvre,
(Ar,
42 mm.,
12 h.,
27,15 g.)
(
)
A/ LUD. XVI. REX - CHRISTIANISS. Buste de Louis XVI drapé à droite ; signé B. DUVIV. R/ PAX FRANCIAM INTER ET ANGLIAM/ VERSALIIS/ MDCCLXXXIII. (La Paix entre la France et l'Angleterre/ Versailles 1783). La Paix debout de face, tournée à gauche, tenant une branche d'olivier de la main droite et une corne d'abondance de la main gauche ; le pied gauche posé sur une proue de galère. tranche : inscrite gravée en creux J. CARTIER ET J. DELABARRE MARIÈS LE 22 FEVRIER 1827, G/ Benjamin Duvivier (1728-1781), F. - -. Très bel exemplaire avec une jolie patine de collection. Cette médaille nous est parvenue car elle a été utilisée comme médaille de mariage au début du XIXe siècle.
La signature du traité de Versailles le 3 septembre 1783 met fin à la guerre franco-anglaise qui a commencé huit ans plus tôt, mettant aux prises, au départ, les Insurgeants Américains et les Anglais. La "Révolution" américaine va être soutenue par le parti des Philosophes, inspirée des théories de Montesquieu et de Rousseau et la volonté des français d'effacer le désastreux traité de Paris du 10 février 1763. La guerre aura deux théâtres d'opérations : les colonies anglaises de l'Amérique sur terre et sur mer principalement les Antilles, sans oublier les Indes. Le traité de Paris entérine l'indépendance des treize colonies de l'Amérique du Nord qui vont devenir les États-Unis. En revanche, la France ne récupère pas le Canada, perdu en 1763, mais les sept comptoirs indiens ainsi que le Sénégal. La France obtient la garantie de ses droits de pêche sur Terre Neuve et la tête de pont de Saint-Pierre et Miquelon. L'Espagne, alliée de la France récupère Minorque et la Floride. Les Anglais, gardent le Canada et Gibraltar . |
ITALIE - ÉTATS DE L'ÉGLISE - PIE VI ( Jean-Ange Braschi) - (15/02/1775-29/08/1799) |
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1701. Doppia ou 30 Paoli en or,
1788,
Rome,
(Or,
22,5 mm.,
12 h.,
5,44 g.)
(pd. th. 5,46 g.
titre 916°/°°
)
A/ FLORET. IN. DOMO - DOMINI/ 1788. (Fleurit dans la maison du Seigneur). Lis épanoui. R/ PRINCEPS - APOSTOLOR. (Prince des Apôtres). Saint Pierre assis de face sur un nuage, nimbé, bénissant de la main droite ; à l'exergue armes du cardinal, directeur de la zecca, Antoine Lante. tranche : festonnée, Cin.38 - V.252 - PC.2953 - F.246. Exemplaire à l'usure régulière.
Ce type fut frappé de 1776 à 1793. Certains exemplaires portent la marque de valeur 30 P pour 30 paoli. Les pièces postérieures à 1786 ne portent plus cette marque de valeur. La pièce de 30 paoli correspondait à 15 lires bolognaises et valait 3 scudi ou 10 testons ou 300 bolognini. Cette monnaie présente seulement les armes du pape sans faire référence à son nom ou à ses titres . |
AUTRICHE - JOSEPH II - (18/08/1765-20/02/1790) |
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1702. Ducat d'or,
1787,
Vienne,
(Or,
20,5 mm.,
12 h.,
3,48 g.)
(pd. th. 3,50 g.
titre 873°/°°
)
A/ IOS. II. D. G. R. I. S. A. - GE. HV. BO. REX. (Joseph II par la grâce de Dieu empereur romain toujours Auguste, roi de Germanie, Hongrie et de Bohême). Tête laurée de Joseph II à droite ; A au-dessous. R/ ARCH. A. DVX BVRG. LOTH. - M. D. H. 1787. (Archiduc d'Autriche duc de Bourgogne, duc de Milan). Aigle bicéphale nimbée couronnée timbré d'un écu parti de Habsbourg-Lorraine. tranche : striée, KM.2084, p.88 - Sz.278F1 - F.299. Bel exemplaire pour ce type. A peut-être été monté à cause d'une infime petite marque sur la tranche.
Ce type a été frappé pour l'Autriche entre 1780 et 1790. Nous ne connaissons pas le chiffre de fabrication . |
PAYS-BAS AUTRICHIENS - JOSEPH II - (29/11/1780-20/02/1790) |
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1703. Jeton AR 30,
sd.,
Gand,
(Ar,
30 mm.,
12 h.,
10,51 g.)
(
)
A/ JOSEPHUS II - AVG. COM. FLAND.. (Joseph II Auguste comte de Flandre). Tête laurée de Joseph II à droite. R/ CASTELI. VETERIS BVRGI GANDENSIS. Tour aux armes de Flandre surmontée d'une tête de lion. tranche : lisse, G/ Théodore van Berckel, Europalia n°315 var.. Deux petites rayures dans le champ du droit, devant le portrait. Très bel exemplaire avec une magnifique patine bleutée avec des reflets irisés acier.
Ce jeton a été frappé à l'occasion de l'inauguration du château de Gand, peut-être en 1781, au moment où Joseph II visitait les Pays-Bas Autrichiens . |
HONGRIE - ROYAUME DE HONGRIE - JOSEPH II - (1780-1790) Charles Jérôme Palffy |
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1704. Jeton AR 34 octogonal Charles Jérôme comte de Palffy,
1787, (chiffres romains),
(Ar,
33,5 mm.,
12 h.,
18,47 g.)
(
)
A/ Anépigraphe. Écu festonné couronné à ses armes entouré des colliers de l'Ordre de la Toison d'or et de l'Ordre de Saint-Étienne avec une couronne de chêne. R/ CHARLES JEROME/ COMTE DE PALFFY/ CHANCELIER/ DU ROYAUME DE HONGRIE/ CHEVALIER/ DE LA TOISON D'OR/ GRAND CROIX/ ET CHANCELIER/ DE L'ORDRE ROYAL/ DE SAINT ETIENNE/ MDCCLXXXVII. en onze lignes. Unger 3846 - Nudelman 1/1246. Très bel exemplaire avec une magnifique patine bleutée avec des reflets irisés.
Marie-Thérèse s'était beaucoup appuyée sur les hongrois pour asseoir son trône au début du règne entre 1740 et 1745. Elle avait donné de nombreux avantages à la noblesse hongroise en échange d'une aide militaire dans le cadre de la guerre de succession d'Autriche. L'impératrice resta très aimée de ses sujets hongrois jusqu'à sa mort en 1780. Joseph II remit en question cette politique. Il abolit le servage en 1781, substitua l'allemand au latin comme langue officielle en 1784 et retira une partie des pouvoirs locaux aux comitats en 1785. À la fin de son règne, Joseph II dut abandonner cette politique face à la montée du danger turc. Le jeton du comte de Palffy est en français et non pas en latin ou en allemand. Ce comte Palffy fut le chancelier de l'ordre le plus important de Hongrie . |
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