MONNAIES VII
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PAYS-BAS AUTRICHIENS - MARIE-CHRISTINE D'AUTRICHE et ALBERT-CASIMIR DE SAXE - (1780-1790)
Jeton AR 34 octogonal, gouverneur des Pays-Bas Autrichiens 1705. Jeton AR 34 octogonal, gouverneur des Pays-Bas Autrichiens, 1780, Bruxelles, (Ar, 34 mm., 12 h., 19,97 g.) ( )
A/ MAR. CHRIST AVST. ALB. CAS. SAX. DVX. BELG. PRAEF. (Marie-Christine d'Autriche, Albert Casimir duc de Saxe, gouverneurs de Belgique). Bustes habillés affrontés de Marie-Christine d'Autriche et d'Albert-Casimir de Saxe.
R/ JOSEPHVS. II./ AVGVSTVS./ MATERNI. IMPERII./ET VIRTVTIS./ HERES./ MDCCLXXX.. (Joseph II empereur, à la mère de l'empereur et la vertu des siens). Entre un couronne ouverte et deux cornes d'abondance entrecroisées, remplies de fruits.
tranche : lisse, G/ Théodore van Berckel, Europalia 312. Magnifique exemplaire avec une patine à reflets bleutés acier.
R. TTB+

1200FF.

2200FF.


Ce type de jetons appartient à la grande lignée des jetons fabriqués par les Gouverneurs de la région depuis 1714. Marie-Christine et Albert-Casimir de Saxe sont devenus gouverneurs des Pays-Bas Autrichiens à la mort de Charles-Alexandre en 1780 et le sont restés jusqu'à 1790. En fait, les nouveaux gouverneurs ne s'installèrent en Belgique qu'en 1781. Ces jetons étaient distribués au moment des étrennes .

Marie-Christine d'Autriche (1742-1798) est la fille aînée de Marie-Thérèse et de François de Lorraine. Son frère Joseph lui confie le gouvernement de la Belgique en 1780 avec son mari, Albert-Casimir de Saxe Teschen (1738-1822) .

PAYS-BAS AUTRICHIENS - FRANÇOIS II D'AUTRICHE - (1792-1794)
Double souverain 1706. Double souverain, 1793, Vienne, A, (Or, 28 mm., 6 h., 10,90 g.) ( )
A/ FRANC. II. D. G. R. IMP. S. A. GE. HIE. HV. BO. REX. (François II par la grâce de Dieu, empereur romain, toujours Auguste, roi de Jérusalem, de Hongrie et de Bohême. Tête laurée de François II à droite.
R/ ARCH. AVST. DVX. BVRG. LOTH. BRAB. COM. FLAN. 1793. (Archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne, de Lorraine, de Brabant, comte de Flandre). Écu couronné mi-parti, au 1 parti en a d'Autriche, en b de Lorraine, au 2 de Bourgogne entouré du collier de l'ordre de la Toison d'or, brochant deux sarments.
tranche : feuilletée, DMP.19c - KM.64, p.101 -F.347. Infime trace de monture ancienne à peine visible sur la tranche. Joli revers.
R. TTB

2500FF.

3500FF.


Pour l'atelier de Vienne, ce type a été fabriqué entre 1792 et 1798, mais en fait la dernière année de frappe effective pour les Pays-Bas Autrichiens est celle de 1794, car, après cette date, les Autrichiens n'ont plus la Belgique .

François II (12/02/1768-2/03/1835) est le fils de Léopold II, petit-fils de François Ier et de Marie-Thérèse, neveu de Joseph II. Il succède à son père en 1792 en pleine Révolution Française. Il est le dernier empereur du Saint-Empire (1792-1806) et le premier empereur d'Autriche. Il perdit la Lombardie et les Pays-Bas par le traité de Campo-Formio en 1797. Le traité de Lunéville lui enlève ses possessions sur la rive gauche du Rhin. Ennemi de Napoléon, il est battu à Austerlitz et est obligé de reconnaître la Confédération du Rhin en 1806. Il est encore battu à Wagram en 1809, Vienne est occupé. Il est obligé de signer le traité de Schönbrunn. Il sacrifie sa fille Marie-Louise qu'il donne en mariage à Napoléon en 1810. Dès 1813, il se rallie à la coalition qui se ligue contre son gendre. Le Congrès de Vienne de 1814-1815, dirigé de main de maître par le prince de Metternich, consacre le retour de l'Autriche sur le plan international. Il est président de la Confédération germanique et le champion du conservatisme en Europe .

PAYS-BAS AUTRICHIENS - FRANÇOIS II D'AUTRICHE - (1792-1794)
Jeton du couronnement AR 22 1707. Jeton du couronnement AR 22, 1792, (Ar, 21,5 mm., 12 h., 3,26 g.) ( )
A/ FRANC. II. AVG. DVX. BVRG. BRAB COM. FLAN. (François II Auguste, duc de Bourgogne de Brabant comte de Flandre). Tête laurée de François II à droite.
R/ PATR. SAL./ PRINC ET CIVIVM./ SOLEN. SACRAM./ ASSERTA/ MDCCXCII. en cinq lignes dans une couronne de chêne.
tranche : striée, F. - -. Bel exemplaire avec une jolie patine foncée.
SUP

450FF.

750FF.


Ce jeton ou petite médaille a été frappée à l'occasion du couronnement de François II comme duc de Bourgogne, duc de Brabant et comte de Flandre. Les Autrichiens furent chassés de Belgique plusieurs fois entre 1790 et 1794. Les archiducs Marie-Christine et Albert de Saxe étaient rentrés à Bruxelles en 1791. Il en furent à nouveau chassés en 1792. L'archiduc Charles, le frère de François II, fut nommé gouverneur en 1792. Il dut quitter Bruxelles la même année et y revint en 1793. François II lui-même visita les Pays-Bas en 1794 pour recevoir l'hommage pour le Brabant qui aurait dû être prêté en 1792. Il quitta Bruxelles peu avant l'arrivée, le 9 juillet 1794, des Français qui devaient conserver la Belgique jusqu'à 1814 .

François II (12/02/1768-2/03/1835) est le fils de Léopold II, petit-fils de François Ier et de Marie-Thérèse, neveu de Joseph II. Il succède à son père en 1792 en pleine Révolution Française. Il est le dernier empereur du Saint-Empire (1792-1806) et le premier empereur d'Autriche. Il perdit la Lombardie et les Pays-Bas par le traité de Campo-Formio en 1797. Le traité de Lunéville lui enlève ses possessions sur la rive gauche du Rhin. Ennemi de Napoléon, il est battu à Austerlitz et est obligé de reconnaître la Confédération du Rhin en 1806. Il est encore battu à Wagram en 1809, Vienne est occupée. Il est obligé de signer le traité de Schönbrunn. Il sacrifie sa fille Marie-Louise qu'il donne en mariage à Napoléon en 1810. Dès 1813, il se rallie à la coalition qui se ligue contre son gendre. Le Congrès de Vienne de 1814-1815, dirigé d'une main de maître par le prince de Metternich, consacre le retour de l'Autriche sur le plan international. Il est président de la Confédération germanique et le champion du conservatisme en Europe .

ESPAGNE - ROYAUME D'ESPAGNE - CHARLES IV - (14/12/1788-19/03/1808)
Médaille de proclamation de Cadiz AR 27 1708. Médaille de proclamation de Cadiz AR 27, 1789, Cadiz, (Ar, 27 mm., 12 h., 7,27 g.) ( )
A/ CAROLVS IV. D. G. HISPANIAR. REX. Écu couronné écartelé aux 1 et 4 de Castille aux 2 et 3 de Léon, enté de Grenade sur le tout écu rond de Bourbon.
R/ GADIVM/ ACCLAMATIO/ ANNO/ MDCCLXXXIX. en quatre lignes.
tranche : striée, CC.18. Superbe exemplaire sur un flan large et complet. Infimes petits coups sur la tranche à deux heures et à sept heures au droit. Avec la plus grande partie de son brillant d'origine.
R. SUP

750FF.

1200FF.


Les premières médailles de proclamation se rencontrent pour Philippe II. Elles sont peu nombreuses jusqu'au règne de Philippe V (1700-1746). Leur nombre va s'amplifier à partir de celui de Ferdinand VII (1746-1759). Elles sont très nombreuses pour les règnes de Charles III (1759-1788) à Isabelle II (1833-1868). Pour Charles IV, nous avons 236 types différents qui ont été frappés pour les villes d'Espagne (116 numéros), les villes d'Amérique (116 numéros) et celles des Philippines, peu nombreuses. Pour la ville de Cadiz, nous avons deux types différents du module et du poids de la pièce de 2 et 1 réales d'argent .

Charles IV (12/11/1748-19/01/1819) est le fils de Charles III et de Marie-Amélie de Saxe. Il épousa Marie-Louise de Parme (1751-1819) en 1765. Il fut dominé par sa femme et son premier ministre, Manuel Godoy. Il fut obligé de s'allier à la France révolutionnaire, puis impériale. La flotte espagnole fut décimée à Trafalgar (1805). Napoléon Ier ayant des vues sur l'Espagne, il obligea Charles IV, puis son fils aîné, Ferdinand VII, à abdiquer en faveur de Joseph. Charles retira d'abord à Compiègne, puis à Marseille, avant de s'installer à Rome où il mourut .

ESPAGNE - ROYAUME D'ESPAGNE - CHARLES IV - (14/12/1788-19/03/1808)
8 escudos en or 1709. 8 escudos en or, 1802, Madrid, (Or, 36 mm., 12 h., 27,02 g.) (pd. th. 27,073 g. titre 875°/°° )
A/ CAROL. IIII. D. G. - HISP. ET IND. R./ 1802. (Charles IV par la grâce de Dieu, roi d'Espagne et des Indes). Buste drapé et cuirassé de Charles IV tête nue à droite, vu de trois quarts en avant avec le bijou de la Toison d'or.
R/ .AUSPICE DEO - IN UTOQ FELIX/ M couronnée - FA. (dans un monde et l'autre). Écu couronné écartelé en dix pièces : 1 Aragon, 2 Aragon-Sicile, 3 Autriche, 4 Bourgogne moderne, 5 Parme, 6 Toscane, 7 Bourgogne ancien, 8 Flandre, 9 Tyrol, 10 Brabant ; et posé sur le tout écartelé aux 1 et 4 de Castille, aux 2 et 3 de Léon, enté de Gr.
tranche : striée, M/FA = Francisco Herrera et Antonio Goicoechea (1799-1808), KM.76/1, p.954 - CCT.4 - CC.13720 - F.292. Très bel exemplaire pour ce type présentant souvent des rayures ou des stries. Une infime rayure sur le portrait.
RR. SUP

8500FF.

11000FF.


Les pièces de 8 escudos de l'atelier de Madrid sont rares pour Charles IV. Elles ont seulement été frappées entre 1788 et 1790, en 1802, 1803 et 1805. Avec la marques "d'essayadores" FA, nous avons les millésimes 1802, 1803 et 1805. Cette pièce porte aussi le nom de onza (once) ou de dobla de ocho (double de huit), quadrupla (quadruple écu d'or), "pistole" d'Espagne. Avant la Révolution cette pièce valait 75 livres tournois de France. En Espagne, la pièce correspondait à 16 douros ou 108 réales .

Charles IV (12/11/1748-19/01/1819) est le fils de Charles III et de Marie-Amélie de Saxe. Il épousa Marie-Louise de Parme (1751-1819) en 1765. Il fut dominé par sa femme et son premier ministre, Manuel Godoy. Il fut obligé de s'allier à la France révolutionnaire, puis impériale. La flotte espagnole fut décimée à Trafalgar (1805). Napoléon Ier ayant des vues sur l'Espagne, il obligea Charles IV, puis son fils aîné, Ferdinand VII, à abdiquer en faveur de Joseph. Charles retira d'abord à Compiègne, puis à Marseille, avant de s'installer à Rome où il mourut .

BOLIVIE - VICE-ROYAUTÉ DU PÉROU - CHARLES IV - (14/12/1788-19/03/1808)
8 escudos en or 1710. 8 escudos en or, 1805, Potosi, monogramme PTS, 49.000 ex., (Or, 35,5 mm., 12 h., 25,01 g.) (pd. th. 27,073 g. titre 875°/°° )
A/ CAROL. IIII. D. G. - HISP. ET IND. R./ 1805. (Charles IV par la grâce de Dieu, roi d'Espagne et des Indes). Buste drapé et cuirassé de Charles IV tête nue à droite, vu de trois quarts en avant avec le bijou de la Toison d'or.
R/ .AUSPICE DEO - IN UTOQ FELIX/ PTS - PJ. (dans un monde et l'autre). Écu couronné écartelé en dix pièces : 1 Aragon, 2 Aragon-Sicile, 3 Autriche, 4 Bourgogne moderne, 5 Parme, 6 Toscane, 7 Bourgogne ancien, 8 Flandre, 9 Tyrol, 10 Brabant ; et posé sur le tout écartelé aux 1 et 4 de Castille, aux 2 et 3 de Léon, enté de Gr.
tranche : striée, M/PJ = Pedro Martin de Albizu et Juan Palomo y Sierra (1803-1812), KM.81, p.133 - CCT.99 - CC.13755 - F.14. Poids très léger pour ce type. Petits coups sur le visage et dans le champ du droit. Peut-être un faux d'époque.
R. TB+ / TTB

2200FF.

3200FF.


Pour l'atelier de Potosi, les pièces furent frappées entre 1791 et 1808 au nom de Charles IV. La ville de Potosi, ville de l'argent, synonyme "d'Eldorado" fut fondée en 1546 et produisit d'immenses richesses qui firent la réputation du Nouveau Monde. Cette pièce porte aussi le nom de onza (once) ou de dobla de ocho (double de huit), quadrupla (quadruple écu d'or), "pistole" d'Espagne. Avant la Révolution cette pièce valait 75 livres tournois de France. En Espagne, la pièce correspondait à 16 douros ou 108 réales .

Charles IV (12/11/1748-19/01/1819) est le fils de Charles III et de Marie-Amélie de Saxe. Il épousa Marie-Louise de Parme (1751-1819) en 1765. Il fut dominé par sa femme et son premier ministre, Manuel Godoy. Il fut obligé de s'allier à la France révolutionnaire, puis impériale. La flotte espagnole fut décimée à Trafalgar (1805). Napoléon Ier ayant des vues sur l'Espagne, il obligea Charles IV, puis son fils aîné, Ferdinand VII, à abdiquer en faveur de Joseph. Charles retira d'abord à Compiègne, puis à Marseille, avant de s'installer à Rome où il mourut .

SUISSE - CANTON DE SAINT-GALL - (XVIIIe siècle)
6 kreutzer 1711. 6 kreutzer, 1790, Saint-Gall, (Bill, 23,5 mm., 12 h., 2,92 g.) ( )
A/ MONETA: NOVA: St: GALLENSIS. Ours passant à gauche ; au-dessous, 2 dans un cartouche.
R/ VI/ KREU/ ZER/ 1790/ HGZ. en quatre lignes dans une couronne.
tranche : lisse, M/HGZ = Hans Georg Zolli Kofer, KM.94, p.1029 - HMZ.738. Bel exemplaire pour ce type avec une jolie patine de collection, légèrement orangée.
R. SUP

500FF.

800FF.


Dans le système monétaire, cette pièce de 6 kreutzer équivaut normalement à 1,5 batzen. La marque 2 sous l'ours semble bien indiquer une valeur de 2 batzen ou de 8 kreutzer. 60 kreutzer ont la contre-valeur d'un gulden qui n'est pas fabriqué dans le cant mais le rattache au système de l'Allemagne du Sud et de l'Autriche. Dans ce système le gulden vaut 60 kreutzer ou 240 pfennig ou 480 heller. Ce type n'a été frappé qu'en 1786 et 1790 .

Le monnayage de Saint-Gall se décompose en deux parties bien distinctes : le monnayage de l'abbaye de Saint-Gall qui a été fondée en 947 et qui est l'une des plus anciennes de Suisse et le monnayage du canton de Saint-Gall. Si le monnayage de l'abbaye débute en 1240, celui du canton ne commence pas avant la fin du XIVe siècle. La ville de Saint-Gall devint libre en 1357 et séparée de l'abbaye en 1457 .

LIÈGE - ÉVÊCHÉ DE LIÈGE - SIÈGE VACANT - (4/06-18/09/1792)
Escalin 1712. Escalin, 1792, Liège, 500 ex, (Ar, 25,5 mm., 6 h., 4,76 g.) (pd. th. 4,90 g. )
A/ S LAMBERTUS PATRONUS LEOD. (Saint Lambert patron de Liège). Buste de saint Lambert à gauche, coiffé de la mitre.
R/ .DEC. ET CAP. LEOD. SEDE VACANTE. (Décès et siège vacant de Liège). Lion couronné rampant, soutenant un écu de Liège surmonté du chapeau électoral.
tranche : feuilletée, Ch.704 - DM/L308 - Lucas, p.313. Exemplaire sur un flan large et complet, très légèrement taché au droit. Frappe un peu molle au droit. Jolie patine de collection.
R. SUP

1600FF.

2500FF.


La vacance du siège dura 106 jours en 1792. Pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, les monnaies de vacance du siège sont souvent frappées : en 1724, 1744, 1763, 1771, 1784 et enfin en 1792. La fabrication des espèces n'excède jamais mille pièces et peut descendre jusqu'à cent exemplaires. Pour cette vacance, le ducat d'or, l'écu et l'escalin ont été frappés .

Constantin de Hoensbroek fut le dernier évêque de Liège. Il mourut après un épiscopat de huit années (17/08/1784-4/06/1792). Le monnayage de la vacance de 1792 est la fin du monnayage liégeois .

MONNAIES VII
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