MONNAIES VII | ||||||||||||
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LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Type Liberté - Dupré |
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1762. Cinq centimes Dupré grand module,
An 9 (1800-1801),
Lyon, D, 97.788 ex.,
(Cu,
28 mm.,
5 h.,
10,10 g.)
(pd. th. 10,00 g.
taille 1/100 kilo. ,
)
A/ REPUBLIQUE - FRANÇAISE.*. Buste drapé de la Liberté à gauche coiffée du bonnet phrygien (Mesdames Tallien ou Récamier) ; signé Dupré cursif dessous. R/ CINQ/ CENTIMES. /L'AN 9./ D. dans une couronne de chêne très fournie. tranche : chevronnée, M/Monogramme JGFS = Jean Gualbert François Séguy (1803-1817), GG/ Petite statuette d'Artémis = Augustin Dupré (1795-1803), G/ Augustin Dupré (1748-1833), F.115/32. Excellente frappe, nette et franche, sur un beau flan. Légère patine chocolat, rouge d'origine subsistant entre les lettres. Très légères traces de circulation sur les points les plus hauts. Exemplaire exceptionnel compte tenu de la faible quantité frapp.
La délivrance citée par les archives est du 6 Frimaire. C'est la première apparition du différent du nouveau maître de l'atelier . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) |
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1763. Monnaie de nécessité de quatre sous,
(Cu,
28 mm.,
6 h.,
11,33 g.)
(
)
A/ LA SOCIETE DES SUISSES. Deux mains jointes en "Bonne Foi". R/ IIII/ (rosette) SOÛS. dans un cercle servant de listel. tranche : lisse, Bel exemplaire pour cette monnaie de nécessité dont il semble que la matière première ait été une pièce d'un sol royal, martelé, frappé et poinçonné.
Cette monnaie est exceptionnelle à plus d'un titre. Monnaie de nécessité d'abord sous le signe de l'entraide : il semble que cette monnaie soit la première à présenter en type une Bonne Foi, depuis Rome, pour indiquer l'esprit de solidarité. Nous n'avons aucune information sur cette "Société des Suisses" sinon qu'il est certain qu'elle se trouvait en France, puisqu'elle n'aurait eu guère de sens en Suisse même. L'aspect révolutionnaire de cette monnaie doit la faire classer soit dans une période révolutionnaire avant l'apparition du Franc, soit il faut considérer que dans les associations populaires d'entraide, comme l'expression "sou" survit encore aujourd'hui, les centimes n'étaient pas rentrés dans les mours. La valeur faciale de cette monnaie, vingt centimes, n'était pas négligeable. On reste aussi perplexe devant l'accent circonflexe qui surmonte le "u" de "sous". Encore une énigme comme la Numismatique en propose régulièrement... . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Bonaparte Premier Consul |
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1764. Module de 1 franc, Essai d'Andrieu,
(1803),
Paris,
(Ar,
24 mm.,
6 h.,
6,08 g.)
(
)
A/ NAPOLEON BONAPARTE. Tête nue de Bonaparte à droite signé ANDRIEU F. le long du listel sous le cou. R/ IVEME ANNÉE DU CONSULAT DE BONAPARTE RF en monogramme. sous un oil rayonnant. tranche : feuilletée, G/ Bertrand Andrieu (1761-1822), VG.1252 - G.441. Exemplaire présentant une jolie patine de collection avec des petites faiblesses sur les points les plus en relief. Faiblesse de virole sur la tranche qui laisse à peine apparaître la tranche feuilletée de cet exemplaire.
Ce rare essai est important car il représente une tentative de premier franc en argent. En revanche, il ne respecte pas le poids théorique de la nouvelle pièce de 1 franc instituée par la loi de Germinal An XI . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Bonaparte Premier Consul |
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1765. Médaille AR 42 de DUVIVIER, érection de la colonne Nationale, place Vendôme,
14 juillet 1800,
Paris,
(Ar,
42 mm.,
12 h.,
31,30 g.)
(
)
A/ BONAPARTE PREMIER CONSUL / CAMBACÉRÈS SECOND CONSUL / LEBRUN TROISME CONSUL / DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Buste de Bonaparte à droite signé DUVIVIER sur la tranche du cou. R/ LE PEUPLE FRANÇAIS À SES DÉFENSEURS / PREMIERE PIERRE DE LA COLONNE NATIONL / POSÉE PAR / LUCIEN BONAPARTE / MINISTRE DE L'INTÉRIEUR / 25 MESSIDOR AN 8 / 14 JUILLET 1800. au centre, légende en sept lignes. tranche : lisse, G/ Benjamin Duvivier (1728-1819), TN.78/6 - Julius 834 - Ess.846 - Br.61. Très bel état avec deux très petits coups sur la tranche, un flan brillant sous une légère patine grise. Infimes traces d'usure sur l'épaulette et les mèches de cheveux du Premier Consul.
Cette médaille commémore le onzième anniversaire de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. La construction d'une colonne dédiée à la Nation fut décidée le 20 mars 1800 et ne fut jamais élevée. En revanche, Lucien, frère de Napoléon Bonaparte, posa la première pierre de la Colonne sur la place Vendôme le 14 juillet 1800 qui sera ensuite élevée à la gloire de Napoléon Ier. Il faudra encore attendre plus de trente ans pour voir une colonne sur la place de la Bastille qui ne commémore pas la prise de la Bastille, mais les journées de juillet 1830, qui virent la chute de Charles X et son remplacement par Louis-Philippe, connues sous le nom des "Trois Glorieuses". Au droit de notre médaille, Bonaparte est figuré seul, en habit de Premier Consul tandis que Cambacérès et Lebrun sont rejetés à l'exergue et dans la légende. Au revers, pour l'une des premières fois, le calendrier républicain côtoie le calendrier grégorien qui fait sa réapparition. Il faudra néanmoins attendre le 1er janvier 1806 pour qu'il remplace définitivement le calendrier révolutionnaire. Cette médaille existe en or (LEU 14/ . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Bonaparte Premier Consul |
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1766. 40 francs or,
An XI (1803),
Paris, A, 226.115 ex.,
(Or,
26 mm.,
6 h.,
12,91 g.)
(pd. th. 12,903 g.
titre 900°/°°
taille 1/77 1/2 kilo. ,
)
A/ BONAPARTE - PREMIER CONSUL. Tête nue de Bonaparte à gauche ; signé Tiolier cursif au-dessous. R/ REPUBLIQUE FRANÇAISE./ AN XI. A.. 40/ FRANCS. au centre dans une couronne formée de deux branches d'olivier. tranche : inscrite en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE (B), M/Coq à gauche du millésime = Charles Pierre de l'Espine (1797-1821), GG/ Pierre Joseph Tiolier (1803-1816), G/ Pierre Joseph Tiolier (1763-1819), F.536/1. Remarquable exemplaire très bien venu à la frappe avec une très légère usure à l'arrière des cheveux. Cette monnaie, qui est la 40 francs qui a circulé le plus longtemps, est très difficile à trouver en très bel état.
Ces pièces ont été créées suite aux lois des 7 et 17 Germinal an XI (28 mars et 7 avril 1803). Sept jours après la promulgation de la loi, la première délivrance était effectuée. La fabrication des nouvelles pièces d'or commença très tôt après l'arrêt de la frappe des pièces de 5 francs, le 24 Germinal (14 avril 1803) pour se terminer le 5e jour complémentaire ou sans-culottide (22 septembre 1803) . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Bonaparte Premier Consul |
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1767. 20 francs or,
An XI A (1802-1803),
Paris, A, 58.262 ex,
(Or,
21 mm.,
6 h.,
6,42 g.)
(pd. th. 6,451 g.
titre 900°/°°
taille 1/155 kilo. ,
)
A/ BONAPARTE - PREMIER CONSUL.. Tête nue de Bonaparte à gauche ; signé Tiolier cursif au-dessous. R/ REPUBLIQUE FRANÇAISE./ AN XI. A.. 20/ FRANCS. au centre dans une couronne formée de deux branches de laurier. tranche : * DIEU PROTEGE LA FRANCE (A), M/Coq au revers = Charles Pierre de l'Espine (1797-1821), GG/ Pierre Joseph Tiolier (1803-1816), G/ Pierre Joseph Tiolier (1763-1819), F.510/1. Très bel exemplaire pour cette monnaie difficile avec des restes de brillant d'origine entre les lettres. Deux infimes coups sur la tranche.
La frappe pour l'An XI se fit entre le 20 Messidor et le 26 Fructidor. Cette monnaie est la première monnaie d'or en francs et la première frappée depuis les éphémères 24 livres au génie de l'an II. Les 20 francs de l'an XI ont probablement été frappées grace au butin accumulé par Bonaparte durant la campagne d'Italie. En effet, les armées françaises pillèrent et fondirent le trésor des Doges de la République de Venise, sept cent kilos d'objets et de bijoux, lui-même pour sa pl pillé par les vénitiens entre autres à Constantinople durant la quatrième croisade . |
LE CONSULAT - (10/11/1799-18/05/1804) Bonaparte Premier Consul |
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1768. 5 Francs,
An XI(1803-1804),
Perpignan, Q, 309.220 ex.,
(Ar,
37 mm.,
6 h.,
25,06 g.)
(pd. th. 25,00 g.
titre 900°/°°
taille 1/40 kilo. ,
)
A/ BONAPARTE - PREMIER CONSUL.. Tête nue de Bonaparte à droite ; signé Tiolier cursif au-dessous. R/ RÉPUBLIQUE FRANÇAISE./ AN XI. Q.. 5/ FRANCS. au centre dans une couronne formée de deux branches de laurier. tranche : incrite en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE (B), M/Grappe de raisin au revers = Jean Marie de Sainte Croix (1797-1829), GG/ Pierre Joseph Tiolier (1803-1816), G/ Pierre Joseph Tiolier (1763-1819), F.301/7. Très faible usure sur les mèches et les feuilles de laurier ne retirant rien au charme de la monnaie, flan très propre, belle frappe, légère patine grise. Infime petit défaut de tranche au niveau de DIEU.
La frappe commença le 10 Prairial mais la production de cette délivrance fut refondue. La fabrication s'effectua en réalité du 18 Prairial au 4e jour complémentaire. La plus intéressante particularité de cette monnaie est un tréflage qui n'est visible que sur le menton et le devant du cou. Nous n'avons aucune explication sur un tréflage aussi localisé et il serait intéressant de comparer avec d'autres exemplaires afin de vérifier si ce tréflage ne provient pas d'une erreur à la fabrication du coin. Nous aurions alors une variété de plein droit et non un simple artefact . |
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