MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (525/520-480-474 avant J.-C.) |
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826. Litra du trésor d'Auriol à la tête d'Athéna, 495-485 AC,
étalon euboïco-chalcidique, groupe Ea 1,
(Argent, 9,00 mm, 0,85 g).
Cette pièce appartient bien au groupe Ea déterminé par Andreas Furtwängler et ne ressemble pas au groupe isolé par l'auteur dans son annexe 2, consacrée aux monnaies de type provençal. Semblables à celles du type d'Auriol, leur style est plus cru, la chevelure en général striée, plutôt que pointillée et la volute du casque très tourmentée. Le style de notre pièce est très hellénisé et est conforme à l'unique exemplaire répertorié du groupe, conservé au musée de La Haye. Dans l'article de Gaston Reynaud publié dans la Revue Numismatique de 1983 figurent cinq 'oboles' de ce type à la tête d'Athéna dont au moins un exemplaire présente une identité de coin de droit avec notre pièce. Marseille, la Massalia des grecs, fut fondée à la fin du VIIe siècle avant J.-C. par des colons phocéens venus d'Asie Mineure qui s'installèrent non loin du delta du Rhône entre la mer et le Lacydon. Très vite, grâce au commerce des amphores, la cité se développa. Le monnayage débuta dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère. La prise de Phocée par les Perses, vers 540 avant J.-C., fit de Marseille une métropole qui essaima bientôt dans toute la Méditerranée occidentale, malgré la présence carthaginoise et la concurrence commerciale des Étrusques. Le monnayage archaïque est mieux connu grâce à la découverte du trésor dit d'Auriol en 1867, constitué de plus de 2.130 oboles. |
MASSALIA - MARSEILLE - (525/520-480-474 avant J.-C.) |
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827. Litra du trésor d'Auriol d'Athéna, 495-485 AC,
étalon euboïco-chalcidique, groupe Ea 1,
(Argent, 9,00 mm, 0,88 g).
Marseille, la Massalia des grecs, fut fondée à la fin du VIIe siècle avant J.-C. par des colons phocéens venus d'Asie Mineure qui s'installèrent non loin du delta du Rhône entre la mer et le Lacydon. Très vite, grâce au commerce des amphores, la cité se développa. Le monnayage débuta dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère. La prise de Phocée par les Perses, vers 540 avant J.-C., fit de Marseille une métropole qui essaima bientôt dans toute la Méditerranée occidentale, malgré la présence carthaginoise et la concurrence commerciale des Étrusques. Le monnayage archaïque est mieux connu grâce à la découverte du trésor dit d'Auriol en 1867, constitué de plus de 2.130 oboles. |
MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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828. Litra au crabe, 470-450 AC,
étalon euboïco-chalcidique, groupe 1, série 1,
(Argent, 9,00 mm, 3 h, 0,82 g).
Un changement radical s'est produit au Ve siècle, après la fin du monnayage du type d'Auriol. Le revers semble emprunté au monnayage d'Agrigente en Sicile. Marseille entretenait effectivement d'importantes relations commerciales avec la Grande Grèce, la Corse, la Sardaigne et la Sicile. Pour Marseille, l'étalon retenu par Claude Brenot est l'euboïco-attique avec un tétradrachme de 17,28 g et une drachme de 4,32 g. La litra représente le cinquième de la drachme alors que l'obole est le sixième de cette même drachme. L'étalon des premières monnaies massaliètes est donc basé sur la litra et non sur l'obole comme on l'a longtemps cru. |
MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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829. Litra à la tête d'Athéna et au crabe, 470-450 AC,
étalon euboïco-chalcidique, groupe 1, série 1,
(Argent, 9,00 mm, 6 h, 0,82 g).
Ce type rappelle les pièces décrites par Andreas Furtwängler dans l'annexe 2 (pl.41/5) pour le droit. En revanche, aucune obole associant la tête casquée d'Athéna au droit et le crabe au revers n'a, semble-t-il, jamais été proposée à la vente jusqu'à cet exemplaire. Notre litra n'est peut-être pas très éloignée de l'obole décrite dans la VSO 30 Burgan (1992), n° 204. Pour Marseille, l'étalon retenu par Claude Brenot est l'euboïco-attique avec un tétradrachme de 17,28 g et une drachme de 4,32 g. La litra représente le cinquième de la drachme alors que l'obole est le sixième de cette même drachme. L'étalon des premières monnaies massaliètes est donc basé sur la litra et non sur l'obole comme on l'a longtemps cru. |
MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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830. Litra à la tête casquée, 474-410 AC,
étalon syracusain, groupe 1,
(Argent, 9,00 mm, 0,62 g).
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud). |
MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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831. Litra à la tête casquée, 450-410 AC,
étalon syracusain,
(Argent, 9,00 mm, 0,92 g).
Sur cet exemplaire, le portrait est stylisé, voire schématique. Il ne subsiste que l'oil et le casque timbré de la roue. Depuis une vingtaine d'années, de nouvelles découvertes ont permis d'améliorer nos connaissances archéologiques et historiques sur ces monnaies qui précèdent les oboles à la tête d'Apollon. Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud). |
MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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832. Litra à la tête casquée et à l'inscription, 445-435 AC,
étalon syracusain, groupe 1,
(Argent, 10 mm, 0,89 g).
cf. MONNAIES I (1996) n°296 avec les lettres MAS et 297 avec les lettres MASS. Ce type, attribué à l'oppidum de Cabasse dans le Var à cause de la lecture des lettres MAT pour MAS, interprétées comme MATOVO ou MATAVONIUM, a été restitué à Marseille par Claude Brenot qui y voit les initiales des 'trois premières lettres de l'ethnique marseillais' qu'il faudrait plutôt lire comme Massalioton que Massalieton, forme plus tardive (Catalogue des monnaies massaliètes, p. 7 et note 20). Notre exemplaire reste énigmatique. A-t-il précédé ou suivi le type avec l'ethnique ?. Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud). |
MONNAIES VIII
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