MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra au M et au 'Lacydon'

833. Litra au M et au 'Lacydon', c. 450-410 AC, étalon syracusain, groupe 1, série 9, (Argent, 9,5 mm, 3 h, 0,82 g).
A/Anépigraphe. [LAKYDWN]. Tête de dieu fleuve cornu à droite (le Lacydon).
R/M. Roue à quatre rayons avec moyeu central évidé.
Légèrement décentré au droit. Jolie patine de collection. Très beau revers.
LT. 2/528 var. - Br/M. 25/B1 - Br/L. - - p. 29, n°10 G. E. Reynaud, RN.1983, p. 40-41, pl. 8, n° 40 - cf. Burgan VSO 30, n°214.
RR. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2200 F.F.

Semble de même coin de droit que MONNAIES II, n° 42.
Ce type de litra pourrait être rapproché du monnayage de Géla en Sicile avec laquelle Marseille entretenait d'étroites relations commerciales jusqu'à la chute de la cité en 405 avant J.-C., détruite par les Carthaginois. Le dieu fleuve Lacydon n'est pas sans rappeler le dieu fleuve Gelas. En dernier lieu se reporter à l'excellent commentaire d'Hélène Nicolet-Pierre sur le Lacydon in RN. 1983, notes bibliographiques, p. 40 et 41.
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Hémilitron à la tête de 'satyre'

834. Hémilitron à la tête de 'satyre', c. 450-410 AC, étalon syracusain, (Argent, 7 mm, 0,34 g).
A/Anépigraphe. Tête de dieu fleuve cornu à droite (un satyre ou le Lacydon ?).
R/Anépigraphe. Roue à quatre rayons avec moyeu central évidé et entretoisées sur la jante.
Portrait énigmatique. Revers légèrement corrodé.
LT. - - - Br/M. - - - Br/L. - - G. E. Reynaud, RN.1983, - - cf. Burgan VSO 30, n°215 - J.-A. Chevillon, Les hémioboles de Massalia à la tête de satyre et à la roue, CN.143 (mars 2000), p. 9-13.
RRR. TTB   / TB+  

Prix de départ/Opening bid
1500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2500 F.F.

Poids léger. Sixième exemplaire connu d'après le dernier article de J.-A. Chevillon.
Ce type avec la tête de satyre (Lacydon), source d'eau douce qui alimentait un grand bassin à l'est du port, plus connu sous le nom de corne du port. Le droit de notre exemplaire est très proche de celui proposé dans la VSO 30 de Burgan que nous avions interprété à l'époque comme une hémiobole. Il faut plutôt y voir un hémilitron pour être en conformité avec le reste du monnayage. Au revers, la roue est très proche de certaines émissions de litra à la tête casquée de la phase finale (RN. 1983, pl. 9, n° 61-62). Le dieu n'est pas sans rappeler le dieu fleuve de Catane ou le Silène qui orne certaines drachmes ou oboles (MIAMG. 4054 et 4058 à 4062).
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra à l'ethnique

835. Litra à l'ethnique, 410-385 AC, étalon syracusain, groupe 1, série 11, (Argent, 9 mm, 0,83 g).
A/MASS[ALI]. Tête juvénile cornue à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?).
R/Anépigraphe. Roue à quatre rayons avec moyeu central.
Beau portrait. Flan irrégulier et légèrement ébréché à 5 heures. Revers corrodé et tréflé.
LT. 2/530 - Br/M. 25/C.1 - Br/L. - - p.29, n°11
R. TTB   / TB  

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

L'emprunt du revers à Syracuse est manifeste pour la litra. Le prototype semble dater de la période 480-465 avant J.-C. (Bohringer 400, Coll. Pozzi 571). La cité semble avoir eu besoin de plus que des deux lettres M A pour affirmer son identité, d'où la série avec le nom de la ville devant le visage imberbe. Cette émission serait antérieure à la fabrication des drachmes lourdes. Un M est normalement visible au revers dans l'un des cantonnements de la roue ce qui ne semble pas le cas sur notre exemplaire qui, il faut l'avouer, est corrodé à cet endroit.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra au M

836. Litra au M, c. 400-385 AC, étalon syracusain, groupe 2, série 12, (Argent, 11 mm, 6 h, 0,78 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile cornue à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?).
R/M dans le 3e canton. Roue à quatre rayons.
Légère trace de corrosion au droit. Flan large et complet au revers avec une légère trace d'oxydation rougeâtre.
LT. 2/530 - Br/M. 26/D.1 - Br/L. - - p.30, n°12 cf. Burgan VSO 30 (1992), n° 216.
R. TB+      

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Trace de cassure de coin sur le visage au niveau de l'oreille.
Normalement, ces litra au M sont épigraphes au droit avec l'ethnique de Marseille. C'est le dernier type basé sur la litra. Les émissions suivantes seront frappées sur la base de l'obole. Au Cabinet des médailles de Marseille figure un exemplaire répertorié par C. Brenot comme anépigraphe au droit.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra au M

837. Litra au M, c. 400-385 AC, étalon syracusain, groupe 2, série 12, (Argent, 11 mm, 1 h, 0,84 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile cornue à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?).
R/M dans le 3e canton. Roue à quatre rayons.
Flan large et complet. Portrait légèrement stylisé au droit. Très joli revers.
LT. 2/530 - Br/M. 26/D.1 - Br/L. - - p.30, n°12 cf. Burgan VSO 30 (1992), n° 216.
R. TTB      

Prix de départ/Opening bid
750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1200 F.F.

Normalement ces litra au M sont épigraphes au droit avec l'ethnique de Marseille. C'est le dernier type basé sur la litra. Les émissions suivantes seront frappées sur la base de l'obole. Au Cabinet des médailles de Marseille figure un exemplaire répertorié par C. Brenot comme anépigraphe au droit.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra au M

838. Litra au M, c. 400-385 AC, étalon syracusain, groupe 2, série 12, (Argent, 11 mm, 1 h, 0,57 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile cornue à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?).
R/M dans le 3e canton. Roue à quatre rayons.
Très beau portrait sur un flan court et irrégulier. Très joli revers sur un flan complet avec une jolie patine de médaillier.
LT. 2/530 - Br/M. 26/D.1 - Br/L. - - p.30, n°12 cf. Burgan VSO 30 (1992), n° 216.
R. SUP      

Prix de départ/Opening bid
800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1400 F.F.

Trace de cassure de coin sur le visage au niveau de l'oreille.
Cet exemplaire est sur un flan trop court pour laisser voir des lettres de la légende MASSALIHTWN. Le poids très léger de l'exemplaire, si il n'est pas dû à un rognage, permettrait de le dater tardivement avant l'adoption de l'étalon campanien.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra ou obole

839. Litra ou obole, c. 385 AC, étalon syracusain, groupe 2, série 12, (Argent, 11 mm, 1 h, 0,87 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?) avec de longs favoris.
R/M - A dans les 3e et 4e canton. Roue à quatre rayons avec moyeu central bouleté.
Magnifique portrait sur un flan un peu court avec un très léger manque de métal à 6 heures. Patine foncée au revers avec un très haut relief en particulier sur le moyeu de la roue.
LT. 2/574 - Br/M. 26/E3.1 - Br/L. 113 - BN. 543 cf. Burgan VSO 30 (1992), n° 221.
R. SUP      

Prix de départ/Opening bid
750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1200 F.F.

C'est la dernière utilisation de la tête à droite sur le monnayage massaliète. Cette émission devrait normalement précéder les types E1 et E2 que C. Brenot place avant le groupe E3 dans le classement du Cabinet des médailles de Marseille. Dans son nouveau classement du médaillier de Lyon, le même auteur a placé les pièces avec la tête à droite à part et les considère comme des oboles et non plus comme des litra. Le poids moyen de la litra syracusaine était de 0,86 g alors que l'obole pèse 0,72 g. À Lyon, pour cinq pièces, nous avons un poids moyen, soit 0,67 g. À Marseille avec 17 exemplaires, nous avons un poids moyen de 0,80 g. Au Cabinet des médailles de Paris, nous avons une série homogène de 27 pièces (BN 543 à 569) avec un poids moyen de 0,77 g. Nous sommes beaucoup plus près de la litra que de l'obole.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.

MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.)
Litra ou obole

840. Litra ou obole, c. 385 AC, étalon syracusain, groupe 2, série 12, (Argent, 11 mm, 9 h, 0,85 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à droite de dieu fleuve (le Lacydon ?) avec de longs favoris.
R/M - A dans les 3e et 4e canton. Roue à quatre rayons avec moyeu central bouleté.
Portrait légèrement stylisé. Frappe molle. Revers parfaitement centré et de haut relief.
LT. 2/574 - Br/M. 26/E3.1 - Br/L. 112 - BN. 543 cf. Burgan VSO 30 (1992), n° 220.
R. TTB   / SUP  

Prix de départ/Opening bid
450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
750 F.F.

C'est la dernière utilisation de la tête à droite sur le monnayage massaliète. Cette émission devrait normalement précéder les types E1 et E2 que C. Brenot place avant le groupe E3 dans le classement du Cabinet des médailles de Marseille. Dans son nouveau classement du médaillier de Lyon, le même auteur a placé les pièces avec la tête à droite à part et les considère comme des oboles et non plus comme des litra. Le poids moyen de la litra syracusaine était de 0,86 g alors que l'obole pèse 0,72 g. À Lyon, pour cinq pièces, nous avons un poids moyen, soit 0,67 g. À Marseille avec 17 exemplaires, nous avons un poids moyen de 0,80 g. Au Cabinet des médailles de Paris, nous avons une série homogène de 27 pièces (BN. 543 à 569) avec un poids moyen de 0,77 g. Nous sommes beaucoup plus près de la litra que de l'obole.
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde.


MONNAIES VIII
Mail Bid Sale - Vente sur Offres