MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.) |
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834. Hémilitron à la tête de 'satyre', c. 450-410 AC,
étalon syracusain,
(Argent, 7 mm, 0,34 g).
Ce type avec la tête de satyre (Lacydon), source d'eau douce qui alimentait un grand bassin à l'est du port, plus connu sous le nom de corne du port. Le droit de notre exemplaire est très proche de celui proposé dans la VSO 30 de Burgan que nous avions interprété à l'époque comme une hémiobole. Il faut plutôt y voir un hémilitron pour être en conformité avec le reste du monnayage. Au revers, la roue est très proche de certaines émissions de litra à la tête casquée de la phase finale (RN. 1983, pl. 9, n° 61-62). Le dieu n'est pas sans rappeler le dieu fleuve de Catane ou le Silène qui orne certaines drachmes ou oboles (MIAMG. 4054 et 4058 à 4062). Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud). |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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835. Litra à l'ethnique, 410-385 AC,
étalon syracusain, groupe 1, série 11,
(Argent, 9 mm, 0,83 g).
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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836. Litra au M, c. 400-385 AC,
étalon syracusain, groupe 2, série 12,
(Argent, 11 mm, 6 h, 0,78 g).
Normalement, ces litra au M sont épigraphes au droit avec l'ethnique de Marseille. C'est le dernier type basé sur la litra. Les émissions suivantes seront frappées sur la base de l'obole. Au Cabinet des médailles de Marseille figure un exemplaire répertorié par C. Brenot comme anépigraphe au droit. Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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837. Litra au M, c. 400-385 AC,
étalon syracusain, groupe 2, série 12,
(Argent, 11 mm, 1 h, 0,84 g).
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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838. Litra au M, c. 400-385 AC,
étalon syracusain, groupe 2, série 12,
(Argent, 11 mm, 1 h, 0,57 g).
Cet exemplaire est sur un flan trop court pour laisser voir des lettres de la légende MASSALIHTWN. Le poids très léger de l'exemplaire, si il n'est pas dû à un rognage, permettrait de le dater tardivement avant l'adoption de l'étalon campanien. Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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839. Litra ou obole, c. 385 AC,
étalon syracusain, groupe 2, série 12,
(Argent, 11 mm, 1 h, 0,87 g).
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
MASSALIA - MARSEILLE - (410-385 avant J.-C.) |
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840. Litra ou obole, c. 385 AC,
étalon syracusain, groupe 2, série 12,
(Argent, 11 mm, 9 h, 0,85 g).
Le début du IVe siècle avant J.-C. s'articule autour de la création de la drachme lourde de Marseille. La légende voudrait que cette pièce ait été fabriquée pour aider les Romains à payer rançon aux Gaulois qui avaient assiégé l'Urbs en 390 avant J.-C. Le droit semble inspiré par les belles têtes de la nymphe Aréthuse de Syracuse tandis que le revers a pu être inspiré par les ateliers de la Grande Grèce comme Vélia. Marseille adopta d'ailleurs l'étalon campanien utilisé par Vélia avec une drachme de 3,70 g. Cette pièce constitue un maillon important de l'histoire massaliète. Un lion de Vélia valait deux lions de Marseille et prouve les liens économiques qui unissaient les deux cités face aux dangers étrusques et carthaginois. La drachme lourde disparut rapidement. L'obole à l'ethnique MASSALIHTWN (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) sont frappées juste avant la création de la drachme lourde. |
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