961. Denier TOGIRIX, c. 80-50 AC, (Argent, 13,5 mm, 9 h, 1,73 g).
A/TOGIRIX. Tête casquée à gauche.
R/TOGIRI[X]. Cheval bridé et sanglé galopant à gauche ; dessous, un serpent ?.
Bel exemplaire sur un flan large et complet permettant de voir la totalité des inscriptions.
LT. 16/5550 - Sch/L. 496 - RIG. 439-440/286 MONNAIES IV/637.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

L'attribution aux Séquanes est certaine. Le monnayage est antérieur à la guerre des Gaules puisque 72 pièces furent retrouvées dans les fossés d'Alésia. La tête au droit est fortement romanisée. Le droit est une copie du monnayage lingon KALETEDOY. La seconde émission de deniers ne peut être antérieure à 58 avant J.-C. à cause des tria nomina Q Iulius Togirix. Il se pourrait qu'il soit postérieur à 52 avant J.-C. car il était absent des fossés d'Alésia. L'explication pourrait résider dans le fait que le séquane Togirix a rallié les Romains et qu'en récompense, César lui aurait donné la citoyenneté romaine avec l'attribution de sa gens. D'après Simone Scheers, op. cit., p.90, il y eut certainement deux séries de monnaies bien distinctes au nom de TOGIRIX. La première avec le nom seul est de loin la plus importante et a été découverte en quantité.
Les Séquanes sont très souvent cités dans les Commentaires de César : BG (I, 1, 2, 3, 6, 8, 9, 10, 12, 19, 31, 32, 33, 35, 38, 40, 44, 48, et 54) ; (IV, 10) ; (VI, 12) ; (VII, 66, 67, 75 et 90). La capitale des Séquanes était Vesontio (Besançon). Leur territoire était très vaste et s'étendait entre la Saône, le Rhône, le Jura et les Vosges.

962. Potin TOGIRIX, c. 60-50 AC, (Potin, 16 mm, 9 h, 2,13 g).
A/TOC. Tête casquée à droite avec le torque autour du cou.
R/TOC. Lion bondissant à droite.
Très beau portrait romanisé. Sans patine.
LT. 17/5629 - Sch/SM. 187 - Sch/L. 516 - RIG. 430-431/281 - PK. 15/83

TTB+/TTB

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Le droit est fortement romanisé avec un buste de guerrier et le revers pourrait être emprunté au monnayage massaliète en argent (drachmes). Ces potins sont antérieurs à la guerre des Gaules et se rattachent à la série des deniers TOGIRIX.
Les Séquanes sont très souvent cités dans les Commentaires de César : BG (I, 1, 2, 3, 6, 8, 9, 10, 12, 19, 31, 32, 33, 35, 38, 40, 44, 48, et 54) ; (IV, 10) ; (VI, 12) ; (VII, 66, 67, 75 et 90). La capitale des Séquanes était Vesontio (Besançon). Leur territoire était très vaste et s'étendait entre la Saône, le Rhône, le Jura et les Vosges.

963. Potin au canidé et au fleuron, c. 60-50 AC, (Potin, 20 mm, 12 h, 3,47 g).
A/Anépigraphe. Restes de tête désarticulée à droite dont il ne subsiste qu'une esse et une figure géométrique composée d'une droite aux extrémités annelées et trois barres transversales.
R/Anépigraphe. Loup ou chien à gauche ; devant, deux annelets.
Bel exemplaire pour ce type de monnayage très rare. Patine marron foncé. Le flan a été légèrement gratté.
BN. 8669 - LT. 35/8669 - Sch/GB. 800/209 pl.25/716 - Sch/D. 137 - PK. 24/137

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

L'attribution aux Leuques est possible bien que l'attribution des trouvailles soit en dehors du territoire des Leuques dans l'Aisne à Pommiers, l'Eure à Vernouil-sur-Avre et dans l'Oise à Veudeuil-Caply.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).

964. Potin au sanglier enseigne, c. 60-50 AC, (Potin, 19 mm, 10 h, 3,64 g).
A/Anépigraphe. Tête humaine à gauche, peut-être casquée.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche ; entre les pattes, une tête de loup ou un bucrane.
Portrait énigmatique au droit. Patine vert gris. Sanglier stylisé au revers.
BN. 9190 - LT. 37/9190 - Sch/GB. 793/204 pl.25/708 - PK. 20/114

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 850 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1400 F.F.

Ce potin est inspiré par le potin des Lingons au sanglier (LT. 33/8319) et par les potins des Leuques au sanglier. L'attribution n'est pas certaine. Simone Scheers ne connaissait que trois lieux de découverte en 1977 : deux dans l'Oise à Vendeuil-Caply et à Bailleul-sur-Thérain, le troisième dans Paris. Une attribution aux Leuques ne peut pas seulement reposer sur une homotypie de contiguïté ou une ressemblance quelconque.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).

965. Potin à la tête d'indien, c. 75-50 AC, classe 1a, (Potin, 18,5 mm, 3 h, 3,87 g).
A/Anépigraphe. Tête diadémée à gauche, les cheveux indiqués par trois mèches.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche ; double volute à l'exergue.
Très bel exemplaire bien centré sur un flan large et complet.
LT. 37/9078 var - Sch/GB. 713/186 pl.23/659 - Sch/L. 1086 - PK. 17/97 MONNAIES II/430.

TTB

Prix de départ/Opening bid 450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 750 F.F.

Le début du monnayage qui avait été fixé jusqu'au milieu du IIe siècle avant J.-C. pourrait ne commencer que vers 75 avant J.-C. Simone Scheers avait isolé dans le Traité plus de 20 variétés différentes pour la classe 1. D'après ses travaux, la carte de répartition est large, mais semble se concentrer autour de l'oppidum de Boviolles, dans les départements de la Meuse et des Vosges. L'attribution de la série des potins à la tête d'indien aux Leuques est certaine. Les trouvailles de surface et les trésors sont très nombreux dans les départements de la Meuse et des Vosges. L'orientation des coins de ces monnaies coulées semble constante à 3 ou à 9 heures.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).

966. Potin à la tête chauve, c. 75-50 AC, classe 2, (Potin, 18 mm, 3 h, 4,19 g).
A/Anépigraphe. Tête chauve à gauche.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche ; hampe trifoliée.
Très beau portrait. Patine marron foncé.
LT. - - - Sch/GB. 716/186 pl.23/670 - Sch/L. 1118 - PK. 19/111 MONNAIES II/442.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Poids lourd.
Ce type, qui n'est représenté que par une unique classe dans le monnayage leuque, s'apparente aux potins au sanglier à la tête humaine de face au revers, attribués précédemment aux Leuques et aujourd'hui classés aux monnaies incertaines de la Seine Moyenne.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).

967. Potin à la tête chauve, c. 75-50 AC, classe 2, (Potin, 18 mm, 3 h, 3,46 g).
A/Anépigraphe. Tête chauve à gauche.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche ; hampe trifoliée.
Très beau portrait. Patine marron.
LT. - - - Sch/GB. 716/186 pl.23/670 - Sch/L. 1118 - PK. 19/111 MONNAIES II/442.

TTB+

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Ce type qui n'est représenté que par une unique classe dans le monnayage leuque s'apparente aux potins au sanglier à la tête humaine de face au revers, attribués précédemment aux Leuques et aujourd'hui classés aux monnaies incertaines de la Seine Moyenne.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).

968. Potin à la tête humaine, c. 60-40 AC, (Potin, 18 mm, 5 h, 3,42 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée à gauche, la chevelure (?) retenue dans un filet.
R/Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche ; entre les pattes, petite tête humaine dont on aperçoit les traits.
Très beau portrait. Aspect un peu mou au revers.
LT. 37/9180 - BN. 9167 - Sch/GB. 790/203 pl25/707 - Sch/L. 1151 - PK. 19/110

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 950 F.F.

Dans le Traité, p.790, Simone Scheers attribuait ce type aux Bellovaques avec un point d'interrogation. Quant à Brigitte Fischer, dans son La Tour, elle donne à ces potins une attribution possible aux Parisii, Meldes ou Bellovaques, tandis que Louis-Pol Delestrée pencherait pour les Rèmes. Ces monnaies ont aussi été données aux Leuques à cause de l'homotypie de contiguïté avec le potin de la classe II des Leuques (Sch/GB, pl.23/670). Ce type se rencontre sur les deux rives de la Seine Moyenne.
Les Leuques ne sont cités qu'une seule fois dans la guerre des Gaules de César (I, 40). Ces derniers ainsi que les Séquanes et les Lingons fournirent du blé à César au moment où l'armée romaine s'était arrêtée à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d'affronter les Germains d'Arioviste (58 avant J.-C.).