1705. Patagon ou écu, 1724, Liège, 4.000 ex., (Argent, 39,5 mm, 6 h, 27,81 g).
A/(rose) S. LAMBERTUS. PATRONUS. LEODIENSIS. (rose). (Saint Lambert patron de Liège). Buste de saint Lambert à gauche, coiffé de la mitre.
R/(rose) MONETA. NOVA. CAPLI. LEOD. SEDE. VACANTE. (Monnaie nouvelle du chapitre de Liège, siège vacant). Écu écartelé au 1 de Bouillon, au 2 de Franchimont, au 3 de Looz, au 4 de Hornes, sur le tout de Liège, sommé d'une mitre épiscopale et brochant sur un manteau d'hermine ; 17-24 en accostement de la mitre.
Tranche : striée. Monnaie frappée sur un flan large et régulier. Légères stries d'ajustage sur l'écu du revers. Jolie patine de collection. Haut relief au droit et au revers.
Ch. 671 - Mig. 671 - Del. 485 (R2) - Dav. 1583 - NP. 15/276

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 5800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 6500 F.F.

Pendant cette période de vacance, trois types d'écus furent frappés, le premier avec le millésime dans la légende du droit, le deuxième avec 17-24 en accostement de l'écu et enfin le troisième, comme notre exemplaire, avec le millésime en accostement de la mitre épiscopale et avec un écu reposant sur un manteau d'hermine. Le chiffre de frappe comprend les différents types d'écus frappés à Liège en 1724.
Le 12 novembre 1723, suite au décès de Joseph Clément de Bavière, une nouvelle période de vacance s'ouvrit. Celle-ci dura jusqu'au 1er juillet 1724, date de l'élection de Georges Louis de Berghes (1724-1743). Depuis 1688, la principauté de Liège avait l'habitude de faire frapper des monnaies en période de vacance, la période de vacance fut l'occasion d'émissions monétaires au nom de saint Lambert, saint patron de Liège.

1706. 4 soldi, 1765, Murato, (Billon, 20,5 mm, 6 h, 1,71 g).
A/Anépigraphe. Tête de maure sur un écu couronné festonné soutenu par deux divinités marines armées, posé sur un cartouche orné ; grènetis dans un double cercle.
R/*4* / SOLDI / 1765. en trois lignes dans une couronne ; grènetis autour d'un cercle.
Bel exemplaire bien centré. Sans argenture.
Daozan 65/4C p.48

R. TTB

Prix de départ/Opening bid 450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 750 F.F.

Nous n'avons pas de chiffres de fabrication pour les espèces corses de cette période.
L'ouvrage de référence pour les monnaies de Corse est le livre du R. P. Louis Doazan, Monnaies Corses du XIIIe au XVIIIe siècle, Ajaccio 1993. La fabrication des espèces corses pour Paoli débuta en 1762 à Murato. Pour le millésime 1765, l'auteur a isolé quatre variétés principales qui résident dans des variantes de coins de droit au niveau de la tête de maure ou dans la forme des grènetis.

1707. Quart de ducat, 1734, Salzbourg, (Or, 14 mm, 12 h, 0,87 g).
A/.LEOPOLDUS. D: G. ARCHIEP. SAL.. (Léopold, archevêque de Salzbourg). Écu écartelé, avec un petit écu sur le tout, sous une croix accostée à gauche d'une crosse, à droite d'une épée, le tout sous un chapeau de cardinal.
R/S. RUDBERTUS - EPS. SALISB.. (Saint Rupert, évêque de Salzbourg). Saint Rupert assis, nimbé, tenant une crosse épiscopale ; au-dessous 1/4 dans un cercle ovale.
Haut relief au droit et au revers. Flan assez large.
F. 747 p. 131 - Pr. 2130

TTB+

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Les quarts de ducat de Léopold Antoine ne sont connus que pour les millésimes 1728, 1734 et 1740.
Léopold Antoine Eleutherius succéda à Franz Antoine décédé le 18 juillet 1727. Avant d'être élu archévêque, il fut évêque de Lavant et de Seckau. Pendant son épiscopat, il participa à l'embellissement de Salzbourg et il acheva la construction du château de Leopoldskron construit pour sa famille. Il mourut le 22 octobre 1744. Jacques Ernest de Lichtenstein lui succéda le 13 janvier 1745.

1708. Double guinée (two guineas), 1740, Londres, (Or, 31 mm, 6 h, 16,59 g), (poids théorique 16,70 g, titre : 917 ‰).
A/GEORGIUS. II. DEI. GRATIA.. (Georges II, par la grâce de Dieu). Tête âgée et laurée de Georges II à gauche.
R/M. B. F. ET. H. REX. F. D. B. ET. L. D. S. R. I. A. T. ET. E. 17-40. (Roi de Grande-Bretagne, de France et d'Irlande, défenseur de la Foi, duc de Brunswick et Lunebourg, archi-trésorier et électeur du Saint-Empire). Écu festonné et couronné écartelé au 1 parti d'Angleterre et d'Écosse, au 2 de France, au 3 d'Irlande, au 4 tranché de Brunswick et de Lunebourg.
Tranche : striée. Monnaie frappée sur un flan large et régulier. Relief assez marqué au revers, un peu plus faible au droit sur le portrait du roi.
S. 3668 - C. G22G-032 - F. 336b - KM/WC.18 578 p. 575

RR. TTB

Prix de départ/Opening bid 5800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 7500 F.F.

Le 40 du millésime est regravé sur un 39 : une telle pratique permettait la réutilisation de carrés d'années antérieures.
La pièce de deux guinées fut créée par Charles II en 1664. Pour Georges II, la fabrication ne commença pas avant 1734 et dura jusqu'à 1740. Des pièces de deux guinées furent encore frappées en 1748 et 1753.
Georges II (10/11/1683-25/10/1760) est le fils de Georges Ier (1714-1727) et de Sophie-Dorothée de Brunswick. Il succéda à son père en 1726 et fut aussi duc de Brunswick et de Lunebourg. Il laissa gouverner Walpole jusqu'en 1742. Il fut le premier roi hanovrien à s'intéresser à l'Angleterre.

1709. Demi-couronne, 1746, Londres, (Argent, 32,5 mm, 6 h, 15,02 g), (titre : 917 ‰).
A/GEORGIVS. II. - DEI. GRATIA.. (Georges II, par la grâce de Dieu). Tête âgée et laurée de Georges II à gauche, le buste drapé, un mascaron sur l'épaule ; au-dessous LIMA.
R/M. B. F. ET. - H. REX. F. D. B. - ET. L. D. S. R. I. - A. T. ET. E. 17-46. (Roi de Grande-Bretagne, de France et d'Irlande, défenseur de la Foi, duc de Brunswick et Lunebourg, archi-trésorier et électeur du Saint-Empire). Croix formée de quatre écus couronnés, en haut mi-parti au 1 d'Angleterre, au 2 d'Écosse, à droite de France, en bas d'Irlande, à gauche tranché de Brunswick et de Lunebourg ; la croix porte en cour une petite croix dans un cercle rayonnant.
Tranche : en relief : DECVS. ET. TVTAMEN. ANNO. REGNI. DECIMO. NONO.. (tranche A)
Monnaie frappée sur un flan large et régulier. La tranche est parfaitement venue à la frappe. Relief assez marqué au droit comme au revers. Patine noire autour des reliefs. Très joli portrait.
S. 3695 - C. G2HC-070 p. 496

TTB+

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

L'inscription LIMA placée sous le buste du roi indique, non pas le nom de l'atelier de Lima, mais que cette monnaie a été frappée à partir d'argent venant de cette ville du Pérou. Il existe également des monnaies d'or avec cette inscription. Georges II frappa des demi-couronnes à partir de 1731 et jusqu'à l'année 1751.
Georges II (10/11/1683-25/10/1760) est le fils de Georges Ier (1714-1727) et de Sophie-Dorothée de Brunswick. Il succéda à son père en 1726 et fut aussi duc de Brunswick et de Lunebourg. Il laissa gouverner Walpole jusqu'en 1742. Il fut le premier roi hanovrien à s'intéresser à l'Angleterre.

1710. Pezzetta, 1735, Monaco, (Billon, 25 mm, 9 h, 4,41 g).
A/HONORATVS. III. D. G. PR. MONOECI. (Honoré III par la grâce de Dieu prince de Monaco). Buste drapé et cuirassé de Honoré III à droite vu de trois quarts en avant.
R/.AVXILLIVM MEVM A DOMINO. 1735. (Mon secours vient du Seigneur). Croix formée de quatre H couronnées, cantonnée de quatre fuseaux ; rosette au centre dans un cartouche.
Tranche : lisse. G/Lanciarez.
Monnaie frappée sur un flan large. Relief assez marqué pour une monnaie qui se rencontre très souvent en mauvais état de conservation.
CNI/III. 5 - G. 100 (85) - NP. 26/79

R. TTB   / TB

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

La pezzetta correspond à une pièce de 3 sols, 36 deniers, 12 liards ou 6 blancs. Monaco, au début des années 1730, avait besoin de petites monnaies divisionnaires et le chevalier Grimaldi, qui administrait la principauté au nom d'Honoré III, fit frapper des petites quantités de pezzetta, demi-pezzetta, dardennes et liards.
Honoré III (1720-1795) est le fils aîné de Jacques Ier de Guyon-Matignon (1689-1751) et de Louise Hyppolite (1697-1731), la nièce d'Antoine, prince de Monaco (1661-1731). En trois ans, la principauté qui n'avait connu que trois princes en cent trente ans en vit trois se succéder. Le long règne d'Honoré III permit une restauration nécessaire grâce à l'administration du chevalier Grimaldi, fils adultérin d'Antoine Ier qui 'régna' pendant plus de cinquante ans. Malheureusement, à la fin de son règne, la principauté fut annexée par la Convention révolutionnaire le 14 février 1793. Honoré fut incarcéré, sauvé par la fin de la Terreur mais il mourut en 1795. Honoré III avait épousé une riche héritière génoise en 1751, Marie-Catherine de Brignole-Sale, fille d'un doge de Gênes dont il divorça en 1770 et c'est son fils Honoré IV (1758-1819) qui lui succéda, mais en 1814.

1711. Souverain d'or, 2e type, 1752, Anvers, Main sous l'écu du revers, 1.676.035 ex., (Or, 22 mm, 6 h, 5,53 g), (poids théorique 5,53 g, titre : 919 ‰).
A/MAR. TH. D: G. R. - JMP. G. HUN. BOH. R.. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Germanie, Hongrie et de Bohême). Buste habillé et couronné de Marie-Thérèse à droite ; signé R sur la tranche du cou.
R/ARCH. AUS. DUX - 1752 - BURG. BRAB. C. FL.. (archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne et de Brabant, comtesse de Flandre). Écu ovale, sommé d'une couronne impériale, parti d'Autriche et de Bourgogne posé sur une croix de Bourgogne, accosté de deux branches ; une main à la pointe de l'écu.
Tranche : cordonnée. GG/Jacques Röettiers (1733-1772). G/R = Jacques II Röettiers (1698-1772).
Monnaie avec un haut relief au droit et au revers. Flan régulier. Petite rayure sur le cou de Marie-Thérèse.
F. 276 p. 118 - W. 1114 - Eyp. 413 - Del. 211 - NP. 18/852

R. TTB+

Prix de départ/Opening bid 2400 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 3500 F.F.

Ce type de souverain fut frappé dans les Pays-Bas autrichiens à Anvers, Bruges et Bruxelles. L'atelier d'Anvers frappa de tels souverains, mais avec parfois des formes variées pour l'écu du revers, entre 1749 et 1757.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.

1712. Ducaton d'argent, 1751, Anvers, Main à la pointe de l'écu, 213.615 ex., (Argent, 42,5 mm, 6 h, 33,07 g), (titre : 919 ‰).
A/MAR. TH. D: G. R. - JMP. G. HUN. BOH. R.. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Germanie, Hongrie et de Bohême). Buste habillé de Marie-Thérèse à droite ; signé R sur la tranche du cou.
R/ARCH. AUS. DUX - 1751 - BURG. BRAB. C. FL.. (archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne et de Brabant, comtesse de Flandre). Écu festonné, sommé d'une couronne impériale, écartelé au 1 de Hongrie, au 2 de Bohême, au 3 de Brabant, au 4 de Milan, sur le tout un petit écu couronné mi-parti au 1 d'Autriche, au 2 de Bourgogne, brochant sur une croix de Bourgogne, accosté de deux branches ; à la pointe de l'écu une main.
Tranche : en relief (fleuron), (losange) fleuron) IUSTITIA (fleuron), (losange), (fleuron) ET (fleuron), (losange), (fleuron) CLEMENTIA. (tranche B)
GG/Jacques Röettiers (1733-1772). G/R = Jacques II Röettiers (1698-1772).
Flan large et régulier. Haut relief au revers, un peu plus faible au droit. Tranche avec un haut relief.
W. 1116 - Eyp. 416 - Dav. 1280 - Del. 375 - DM/P-BI. 3745

R. TTB   / TTB+

Prix de départ/Opening bid 2500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 3500 F.F.

Le chiffre de fabrication comprend tous les ducatons d'argent frappés en 1749, 1750 et 1751. L'atelier d'Anvers frappa ce type de ducaton de 1749 à 1754.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.