1713. Demi-ducaton d'argent, 1749, Anvers, Main à la pointe de l'écu, 449.962 ex., (Argent, 33,5 mm, 6 h, 16,48 g), (titre : 919 ‰).
A/MAR: TH: D: G. R: - JMP: G: HUN: BOH: R:. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Germanie, Hongrie et de Bohême). Buste habillé de Marie-Thérèse à droite ; signé R sur la tranche du cou.
R/ARCH. AUS. DUX. - 1749 - BURG. BRAB. C. FL.. (archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne et de Brabant, comtesse de Flandre). Écu festonné, sommé d'une couronne impériale, écartelé au 1 de Hongrie, au 2 de Bohême, au 3 de Brabant, au 4 de Milan, sur le tout un petit écu couronné mi-parti au 1 d'Autriche, au 2 de Bourgogne, brochant sur une croix de Bourgogne, accosté de deux branches ; à la pointe de l'écu une main.
Tranche : en relief (fleuron), (losange) fleuron) IUSTITIA (fleuron), (losange), (fleuron) ET (fleuron), (losange), (fleuron) CLEMENTIA. (tranche B)
GG/Jacques Röettiers (1733-1772). G/R = Jacques II Röettiers (1698-1772).
Flan large et régulier. Très haut relief au revers, un peu plus faible au droit surtout au niveau du portrait. Petite tache devant la tête de l'impératrice. Tranche avec un haut relief.
W. 1118 - Eyp. 418 - Del. 379 - DM/P-BI. 3752 - NP. 18/855

R. TTB   / TTB+

Prix de départ/Opening bid 1500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2000 F.F.

Première année de frappe pour ce type. L'atelier d'Anvers frappa de tels demi-ducatons sans interruption de 1749 à 1754.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.

1714. Souverain d'or, 1er type, 1750, Bruges, Un lion sous l'écu du revers, 383.393 ex., (Or, 22 mm, 6 h, 5,53 g), (poids théorique 5,53 g, titre : 919 ‰).
A/MAR. TH. D. G. R. - JMP. G. HUN. BOH. R.. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Germanie, Hongrie et de Bohême). Buste habillé et couronné de Marie-Thérèse à droite ; signé R sur la tranche du cou.
R/ARCH. AUS. DUX - 1750 - BURG. BRAB. C. FL.. (archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne et de Brabant, comtesse de Flandre). Écu festonné, sommé d'une couronne impériale, parti d'Autriche et de Bourgogne brochant sur une croix de Bourgogne ; un lion à la pointe de l'écu.
Tranche : cordonnée. GG/Jacques Röettiers (1733-1772). G/R = Jacques II Röettiers (1698-1772).
Monnaie avec un haut relief au droit comme au revers. Petit paillage derrière la tête de l'impératrice et petites stries d'ajustage sur la base de l'écu du revers.
F. 277 p. 118 - Eyp. 412 - Del. 570 (R2) - NP. 27/846 - DM/P-BI. 3720

R. TTB+

Prix de départ/Opening bid 3800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 4500 F.F.

Ces souverains, avec un écu festonné au revers, furent frappés à Anvers en 1749 et à Bruges en 1750 et 1751. Le chiffre de fabrication comprend les souverains frappés à Bruges en 1750 et 1751. À partir de 1751, les écus festonnés du revers furent remplacés par des écus ronds.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.

1715. Jeton, Tournai, (Argent, 31 mm, 6 h, 12,86 g).
A/M. TH. D. G. R. JMP. G. H. - B. REG. A. A. D. BURG.. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Hongrie et de Bohême, archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne). Buste habillé de Marie-Thérèse à droite ; au-dessous DUVIVIER.
R/STATUS TORNACESII. (État de Tournai). Tour sommée d'une crosse et d'un heaume, accostée de deux groupes de deux gerbes nouées et liées à un anneau.
Tranche : striée. G/DUVIVIER = Benjamin Duvivier (1728-1819).
Jeton avec un très haut relief au revers, notamment au niveau de la tour qui est remarquablement bien venue à la frappe. Relief un peu plus faible au niveau du buste de l'impératrice. Jolie patine claire et de couleur grise.
F. 14779

RR. TTB+   / SUP

Prix de départ/Opening bid 1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2200 F.F.

La tour qui se trouve dans le champ du revers correspond aux armes parlantes de Tournai. La crosse et le heaume sommant le crénelage de la tour rappellent que la ville est administrée par un prince-évêque.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.

1716. Double ducat, 1765, Kremnitz, K et B accostant le buste de Marie-Thérèse, (Or, 25 mm, 12 h, 6,97 g).
A/M. THER. D: G. R. I. - G. H. B. R. A. A. D. B. C. T.. (Marie-Thérèse, par la grâce de Dieu, impératrice de l'Empire Romain, reine de Hongrie et de Bohême, archiduchesse d'Autriche, duchesse de Bourgogne, comtesse de Tyrol). Marie-Thérèse en pied, couronnée, tenant un globe impérial de la main gauche et un sceptre de la main droite ; de part et d'autre K - B ; sous un trait d'exergue 2 entre deux fleurons.
R/PATRONA. REGNI. - HUNGARIÆ. 1765.. (Patrone du royaume de Hongrie). Vierge assise, rayonnante et nimbée sur un croissant, tenant de la main gauche l'enfant Jésus qui porte un globe crucigère, tenant de la main droite un sceptre ; au-dessous un écu de Hongrie.
Tranche : feuillue. Monnaie avec un très haut relief au droit et au revers. Flan large et régulier. Le seul défaut tient à un infime coup sur la tranche à 8 heures au droit.
F. - Eyp. 250

SUP

Prix de départ/Opening bid 2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 4500 F.F.

Le 5 du millésime semble regravé sur un 3 : une telle pratique permettait la réutilisation de carrés d'années antérieures et qui n'étaient pas encore complètement usés.
Ces doubles ducats furent frappés dans l'atelier de Kremnitz seulement en 1763, 1764 et 1765. Dernière année de frappe pour ce type.
Marie-Thérèse (13/05/1717-29/11/1780) est la fille de l'empereur Charles VI qui modifia l'ordre de dévolution de descendance pour que sa fille puisse hériter de la couronne. Épousant François III de Lorraine (1708-1765) en 1736, elle devint reine de Bohême et de Hongrie à la mort de son père en 1740, et son mari, François Ier, empereur du Saint-Empire Romain Germanique à partir de 1745. Après la mort de son mari, son fils Joseph II devint empereur mais l'impératrice garda ses pouvoirs jusqu'à sa mort en 1780, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens.

1717. Pièce de 6400 reis, 1762, Rio, R sous le buste, (32 mm, 12 h, 14,17 g), ( 6400 reis).
A/JOSEPHUS. I. D. G. - PORT. ET. ALG. REX.. (Joseph Ier, par la grâce de Dieu, roi du Portugal et d'Algarve). Buste drapé et lauré à droite de Joseph Ier ; au-dessous R et 1762.
R/Anépigraphe. Écu du Portugal ornée de cuirs et sommé d'une couronne royale.
Très légères traces de monture sur la tranche. Monnaie astiquée au droit. Relief mou au droit, plus marqué au revers. Flan large et régulier laissant apparaître l'essentiel des grènetis extérieurs.
F. 65 p. 161 - KM/WC.18 172.2 p. 140

TB

Prix de départ/Opening bid 1800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 2800 F.F.

Ces pièces de 6400 reis furent frappées entre 1751 et 1777 dans seulement deux ateliers, Rio, comme notre exemplaire, et Bahia.
Joseph (1714-1777) est le fils de Jean V et de Marie-Anne, fille de Léopold Ier d'Autriche. Il a succédé à son père comme roi du Portugal en 1750. C'est son frère Pierre III qui lui succédera en 1777.

1718. Douzième de thaler, 1759, Oberkirch, (Argent, 19 mm, 6 h, 1,42 g).
A/LUD CONST. D. G. EPUS. ET PPS ARG.. (Louis-Constantin, par la grâce de Dieu, évêque et prince de Strasbourg). Buste habillé à droite de Louis Constantin, portant la calotte et la croix du Saint-Esprit, accosté de XII -TH ; sous le buste un chien courant à gauche.
R/(moucheture d'hermine) SIT NOMEN DOMINI (losange évidé) BENEDICTUM (rose) 1759. (Béni soit le nom du Seigneur). Écu rond écartelé aux 1 et 4 de l'évêché de Strasbourg, aux 2 et 3 du Landgraviat de la Basse-Alsace brochant sur une épée et une crosse, sommé d'une mitre épiscopale, posé sur un manteau d'hermine, surmonté d'un chapeau de cardinal.
Monnaie frappée sur un flan large. Léger décentrage au droit et au revers. Jolie patine.
EL. 308 p. 184 - NP. 24/294

R. TTB

Prix de départ/Opening bid 750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1200 F.F.

Les douzièmes de thaler d'Oberkirch furent émis seulement en 1759. Cette monnaie fut frappée selon le système en vigueur dans le Saint-Empire Romain Germanique.
Louis-Constantin de Rohan (1697-1779) fut d'abord chevalier de Malte et capitaine de vaisseau avant d'entrer dans les ordres. Il fut d'abord chanoine de Strasbourg avant de devenir co-adjuteur de son oncle Armand Gaston de Rohan (1674-1749) à partir de 1730. Il devint aumônier du roi en 1748 et succéda à son cousin, Armand, prince de Rohan Soubise (1749-1756), comme évêque de Strasbourg. Il fut nommé cardinal en 1761. Son neveu Louis, prince de Rohan, (1734-1803) lui succéda en 1779. Ce dernier est plus connu pour sa malencontreuse participation à l'affaire dite du 'collier de la reine'.

1719. Réal, 1769, Madrid, M couronnée à gauche de l'écu, (Argent, 20 mm, 12 h, 2,70 g).
A/(rose) CAROLUS (rose) III (rose) D (rose) G (rose). (Philippe, par la grâce de Dieu). Écu couronné à multiples quartiers, accosté à gauche d'une R sous un point et d'une M couronnée sur un point, à gauche d'un I sous un point et d'un PI sur un point.
R/(rose) HISPANIARUM (rose) REX (rose) 1769. (Roi d'Espagne). Armes écartelées aux 1 et 4 de Castille, aux 2 et 3 de Léon dans un polylobe.
Tranche : lisse. Monnaie frappée sur un flan large et régulier.
CCT. 1295 p. 503 - CC. 10543 p. 938

TTB

Prix de départ/Opening bid 180 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 350 F.F.

Ces réaux avec la marque d''enseyadores' JP furent frappés à Madrid de 1765 à 1771, sauf en 1767.
Charles III (20/01/1716-14/12/1788) est le fils aîné du second mariage de Philippe V, celui avec Élisabeth Farnèse. Il fut successivement duc de Parme (1731-1735) et roi de Naples (1735-1759) puis il succéda à son demi-frère, Ferdinand VI, comme roi d'Espagne en 1759. Il épousa Marie-Amélie de Saxe en 1738 qui lui donna six enfants. Son fils Charles IV lui succéda en 1788 comme roi d'Espagne et son autre fils Ferdinand IV comme roi de Naples et des Deux Siciles (1759-1825).

1720. Poltina en or ou demi-rouble, 1777, Saint-Pétersbourg, (Or, 12,5 mm, 12 h, 0,63 g), (poids théorique 0,655 g, titre : 917 ‰).
A/Légende cyrillique. (Catherine II impératrice). Buste couronné et drapé de Catherine II à droite vu de trois quarts en avant avec la petite couronne.
R/Légende cyrillique. (Poltina 1777). Monogramme de l'impératrice sous une couronne, formé d'un E et d'un A pour Ekaterina Alexévna.
Tranche : lisse. Relief assez marqué au droit et au revers. Cette monnaie fut frappée avec un carré présentant une fracture devant la tête de Catherine.
F. 119 - KM/WC.18 75 Sev.312A -Uzd.4086 - Michailovitch, pl.19/4.

R. TTB+

Prix de départ/Opening bid 950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate 1500 F.F.

Une grande réforme monétaire est intervenue en 1764. Le poids théorique de la pièce de 10 roubles est passé de 16,59 g à 13,08 g. Pour la poltina en or, c'est la seule année de frappe.
Catherine (2/05/1729-17/11/1796) fut la plus grande tsarine après Pierre le Grand. Elle succéda à son mari, Pierre III, qui fut déposé en 1762 avant d'être assassiné par les frères Orloff. Son très long règne fit entrer la Russie dans le 'Siècle des Lumières'. Amie des philosophes dont Diderot à qui elle acheta sa bibliothèque, libérale, elle renforça néanmoins le despotisme et l'étatisation de la Russie. Elle lutta contre les Turcs et se montra une adversaire de la Révolution Française.