VSO 09

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SECOND EMPIRE (2/12/1852-4/09/1870)
Napoléon III tête nue

Jeton AR 36, Comédie française - 1854
N° v09_1840 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.	Nom de l'atelier : Monnaie de Paris Diamètre en mm : 35,5 mm Axe des coins : 12 h. Métal : Argent Poids observé : 19,52 g. Tranche : lisse Poinçon : main ARGENT

AVERS	Légende : PIERRE CORNEILLE* J. . POQUELIN DE MOLIERE. Description : Bustes accolés à gauche de Corneille et de Molière à gauche ; signé BORREL 1854 au-dessous.
REVERS	Légende : COMEDIE FRANÇAISE 1658. Description : Deux masques (Comédie et Tragédie) posés sur une base décorée d'un acacia, d'un miroir et d'une épée ; signé BORREL - 1854 au-dessous.

Graveur : Valentin Maurice Borrel (1804-1882)

N° dans les ouvrages de référence : Col.1665 (Bronze)

Description état de conservation : Très jolie patine de médaillier avec de minuscules imperfections de tranche. Joli revers avec des petites marques sur le listel.

Rareté : RR	État de conservation :	SUP	Prix de départ	950 FRF	Prix d'estimation	1 500 FRF
	Échelon de qualité :	60

Commentaires à propos de cet exemplaire : Frappe médaille.

Commentaires à propos de ce type monétaire : Ce jeton de la Comédie française ne commémore pas le bi-centenaire de la fondation (1658). En réalité, la Comédie française fut fondée à l'instigation de Louis XIV le 21 octobre 1680 par la réunion des troupes de l'Hôtel de Bourgogne et de celle de l'Hôtel de Guénégaud, elle même issue de la fusion de la troupe du Marais et de celle de Molière (+1673). Ce n'est qu'en 1791, à l'instigation de Talma que les comédiens rejoignent le théâtre de la rue de Richelieu, devenu la Comédie française.

Historique : L'attentat d'Orsini contre l'empereur, le 14 janvier 1858, provoque le durcissement du régime. L'entrevue de Plombières des 20 et 21 juillet 1858 avec le premier ministre de Piémont-Sardaigne débouche sur un traité d'alliance entre les deux puissances et Napoléon III promet d'apporter son aide à l'unité italienne. Le 3 mai 1859, la France déclare la guerre à l'Autriche afin de soutenir Victor-Emmanuel II de Piémont. Les victoires franco-sardes de Magenta, le 4 juin, et de Solférino, le 24 juin, obligent l'Autriche à signer les préliminaires de Villafranca le 12 juillet et le traité de Zürich le 10 novembre 1859. L'Autriche cède par ce traité la plus grande partie de la Lombardie que la France rétrocède au Piémont. Par le traité de Turin, le 24 mars 1860, la Maison de Savoie, en la personne de Victor-Emmanuel II, cède à la France ses terres de Savoie et le comté de Nice qui votent leur rattachement à la France.

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