VSO 09

English Version

SECOND EMPIRE (2/12/1852-4/09/1870)
Napoléon III tête nue

Épreuve de 5 Francs uniface de revers en bronze argenté - 1855
N° v09_1839 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.	Nom de l'atelier : Paris Diamètre en mm : 37 mm Métal : Bronze Poids observé : 22,30 g. Taille : 40 au kilo Tranche : lisse Position de Tranche : tranche B

AVERS	Légende : Lisse.
REVERS	Légende : EMPIRE - FRANÇAIS// 5 - F// 1855. Description : Écu orné d'un aigle posé sur un foudre entouré du collier de la Légion d'Honneur posé sur un manteau couronné, brochant un sceptre et une main de justice.

Maître d'Atelier : Charles-Louis Dierickx (1845-1860) Graveur : Louis-Charles Bouvet (1802-1887) Graveur général : Albert-Désiré Barre (1855-1878)

N° dans les ouvrages de référence : Maz.1642

Extrait Bibliographique : cf. MONNAIES VI, n° 2948 (coll. Kolsky).

Rareté : R	État de conservation :	FDC	Prix de départ	1 200 FRF	Prix d'estimation	2 200 FRF
	Échelon de qualité :	65

Pedigree : Cet exemplaire vient de la vente Poindessault, 4 novembre 1992, n°672. Commentaires à propos de cet exemplaire : Inscrit 5 f en cursif au revers.

Commentaires à propos de ce type monétaire : Ce type d'épreuve porte aussi le nom de cliché et présente en deux parties les droits et revers de la monnaie qui va être fabriquée. C'est en quelque sorte un modèle ou un patron de la pièce à frapper.

Historique : L'attentat d'Orsini contre l'empereur, le 14 janvier 1858, provoque le durcissement du régime. L'entrevue de Plombières des 20 et 21 juillet 1858 avec le premier ministre de Piémont-Sardaigne débouche sur un traité d'alliance entre les deux puissances et Napoléon III promet d'apporter son aide à l'unité italienne. Le 3 mai 1859, la France déclare la guerre à l'Autriche afin de soutenir Victor-Emmanuel II de Piémont. Les victoires franco-sardes de Magenta, le 4 juin, et de Solférino, le 24 juin, obligent l'Autriche à signer les préliminaires de Villafranca le 12 juillet et le traité de Zürich le 10 novembre 1859. L'Autriche cède par ce traité la plus grande partie de la Lombardie que la France rétrocède au Piémont. Par le traité de Turin, le 24 mars 1860, la Maison de Savoie, en la personne de Victor-Emmanuel II, cède à la France ses terres de Savoie et le comté de Nice qui votent leur rattachement à la France.

	VSO 09