MONNAIES V | ||||||||||||
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LOUIS Ier LE PIEUX ou LE DÉBONNAIRE Empereur - (814-840) |
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658. Denier,
(25/01/814-20/06/840),
c. 819-822-830,
Bourgogne, Sens,
(Ar,
20 mm.,
4 h.,
1,82 g.).
(pd. th. 2,039 g.).
+950°/°°
A/ + HLVDOVVICVS IMP. entre deux grènetis ; au centre, croix. R/ SENO//NES°, O pointée. en deux lignes. G.18/117 (90f.)- P.566 - MG.376 - N.61. Très bel exemplaire avec une très jolie patine. Poids lourd.
Les deniers de l'atelier sont très rares. La graphie de cet exemplaire est très intéressante avec une O pointée comme l'exemplaire de la collection Clauet . |
LOUIS Ier LE PIEUX ou LE DÉBONNAIRE Empereur - (814-840) |
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659. Denier,
(25/01/814-20/06/840),
c. 819-822-830,
Neustrie, Tours,
(Ar,
20,5 mm.,
11 h.,
1,29 g.).
(pd. th. 2,039 g.).
+950°/°°
A/ + HLVDOVVICVS IMP. entre deux grènetis ; au centre, croix. R/ TVRO/°/NES. en deux lignes. G.19/131 (40f.)- P.447 - MG.371 - N.74 - P. Crinon, Catalogue des monnaies carolingiennes de Tours du VIIIe s. au début de la féodalité, Xe s., p.84 n°4-3/2 - MEC.785. Bel exemplaire de poids léger avec un métal légèrement cristallisé.
P. Crinon in, Tours études numismatiques n°6, 1997, s'est livré à une étude très complète sur le monnayage carolingien de Tours. Pour ce type avec la croisette légèrement décalée à droite par rapport à la croix, l'auteur a répertorié 10 exemplaires. Cette variété est la troisième de la série . |
LOUIS Ier LE PIEUX ou LE DÉBONNAIRE Empereur - (814-840) |
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660. Obole,
(25/01/814-20/06/840),
c. 823-840,
Neustrie, Melle,
(Ar,
15 mm.,
4 h.,
0,75 g.).
(pd. th. 1,019 g.).
+950°/°°
A/ + HLVDOVVICVS IMP. entre deux grènetis ; au centre, croix. R/ + METALLVH. entre deux grènetis ; au centre, croix. G.16/71 (20f.)- P.722 var. - MG.401 var. - N.35. Très bel exemplaire pour ce type. Patine de collection, légèrement cristallisée.
Melle était l'atelier le plus important du monde carolingien à cause des mines d'argent qui se trouvaient sur son territoire. L'atelier fonctionna du VIIIème siècle au XIIème siècle. Sur notre exemplaire, il pourrait bien s'agir d'une obole des mines plutôt que d'une pièce frappée pour l'atelier . |
CHARLES II LE CHAUVE Roi - (840-875) |
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661. Denier,
(20/06/840-6/10/877),
c. 840-864,
Neustrie, Paris,
(Ar,
20 mm.,
3 h.,
1,55 g.).
(pd. th. 1,852 g.).
+950°/°°
A/ + CAR°LVS R°EX°. Au centre, entre deux grènetis, une croix. R/ +PARI//S°II. en deux lignes. P.321 var. - G.51/55 (25f.) (Charles III) - MG.825 - N.56 - SCMF.1261. Bel exemplaire.
Lutèce est devenue Paris au cours du Vème siècle. Les habitants de la civitas Parisirum ont fini par donner leur nom à la ville défendue par Sainte-Geneviève contre Attila et les Huns. Capitale sous les Mérovingiens, Paris est une petite cité sous les Carolingiens, la ville prendra de l'importance avec les Robertiens, ancêtres des Capétiens et avec le siège avorté de Paris par les Normands qui amène Eudes sur le trône en 888. Ce type de monnaie était attribué par Gariel au règne de Charles III le Simple (898-923) . |
CHARLES II LE CHAUVE Roi - (840-875) |
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662. Denier,
(20/06/840-6/10/877),
840-855 ou 855-866,
Aquitaine, Melle,
(Ar,
22 mm.,
2 h.,
1,61 g.).
(pd. th. 2,039 g.).
+950°/°°
A/ + CARLVS REX FR. entre deux grènetis, croix. R/ + METxVLLO. monogramme Karolus. P.699 - G.33/59 - MG.1064 - N.41. Très bel exemplaire de flan large avec une jolie patine de collection.
Ce type a d'abord été frappé pour Charlemagne (cf. MONNAIES III/463). Ce denier à l'épigraphie régulière est très certainement contemporain du règne de Pépin II d'Aquitaine (839-864). Ces monnaies sont aussi attribuées à Charles l'Enfant (855-866), fils de Charles le Chauve. A sa mort, Charles récupéra l'Aquitaine. Ce type sera ensuite immobilisé pendant plus de deux siècles. Les exemplaires de poids lourd et de grand diamètre sont à dater du vivant de Charles le Chauve . |
CHARLES II LE CHAUVE Roi - (840-875) |
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663. Denier,
(20/06/840-6/10/877),
840-855,
Aquitaine, Toulouse,
(Ar,
21 mm.,
9 h.,
1,63 g.).
(pd. th. 2,039 g.).
+950°/°°
A/ + CARLVS REX F. entre deux grènetis, croix aux extrémités anillées. R/ + TOLOSA CIVI, S couchée. Monogramme Karolus avec le L rétrograde. P.813 var. - G.8/43 var. - MG.1103 var. - N.67G - Duplessy 26. Flan légèrement taché au revers.
Cet exemplaire provient du trésor d'Auzeville. Ce denier vient du trésor d'Auzeville, Haute-Garonne (D.I/26), découvert en 1878, et qui contenait plus de 439 pièces dont au moins 394 furent décrites et 320 ont été reétudiées par Jean Duplessy. La totalité des monnaies étudiées sont de l'atelier de Toulouse. Le trésor débute avec 2 deniers de Charlemagne et 1 de Louis le Pieux. Toutes les autres pièces appartiennent à Pépin II (839-864) et aux premières années de Charles le Chauve. Jean Duplessy situe l'enfouissement vers 850. Ce denier, par son poids, aurait pu être attribué à Charlemagne . |
CHARLES II LE CHAUVE Roi (840-875) |
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664. Denier,
(20/06/840-6/10/877),
Édit de Pistres, 25/06/864,
Le Palais,
(Ar,
20,5 mm.,
1 h.,
1,73 g.).
(pd. th. 1,852 g.).
+950°/°°
A/ +GRATIA D-I REX. Monogramme Karolus. R/ + PALATINA MONE, M pointée. Croix. P.20 - G.31/169 - MG.628/9 - N.170. Très bel exemplaire avec une patine de collection.
Nous ne savons pas localiser l'atelier de la légende "Palatino Moneta". Les Carolingiens avaient plusieurs palais répartis sur l'ensemble du territoire. Après l'Édit de Pistres et le système mis en place par Charles le Chauve, il semble bien que le terme de Palais renforcé par le mot Moneta s'adresse bien à un atelier monétaire . |
MONNAIES V - Page n°83 | ||||||||||||
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